Mardi, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réitéré que la solution à la question nucléaire de la péninsule coréenne doit être "politique", et a souligné que les "conséquences potentielles d'une action militaire seraient trop horribles".

"La solution doit être politique", a souligné le Secrétaire général lors de sa rencontre, mardi, avec des journalistes, au siège de l'ONU, à New York.

"Préconisons le dialogue et la communication nécessaires afin d'éviter les erreurs de calcul et les malentendus", a-t-il dit, ajoutant que la confrontation "pourrait conduire à des conséquences indésirables".

"En tant que Secrétaire général, je suis prêt à soutenir tout effort visant à déboucher sur une solution pacifique à cette situation alarmante", a-t-il dit.

M. Guterres a de nouveau condamné les derniers essais nucléaires et tirs de missiles effectués par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), ajoutant qu'ils "déstabilisent profondément la sécurité régionale et internationale".

Il a appelé les autorités de la RPDC "à respecter pleinement les obligations internationales, les résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2371 adoptée le mois dernier".

Le Secrétaire général a souligné l'unité du Conseil de sécurité, et a fait remarquer que "l'unité du conseil est cruciale pour tenter d'apporter une réponse à la crise et que l'unité crée également l'occasion d'un dialogue diplomatique susceptible de faire reculer les tensions, d'augmenter la confiance et d'empêcher toute escalade".