Alors que le sommet des BRICS de 2017 se rapproche, les jeunes de Russie, du Brésil, d'Inde et d'Afrique du Sud qui étudient ou travaillent en Chine souhaitent que le sommet puisse promouvoir la coopération en matière de finance, de commerce, et d'éducation entre les pays des BRICS.
Le 9ème sommet annuel du bloc, prévu du 3 au 5 septembre à Xiamen, dans la province du Fujian, va offrir davantage d'opportunités aux économies émergentes et stimuler la mondialisation économique.
Anait Agadzhanian, une étudiante russe en finance, sera diplômée de l'Université de Xiamen cette année. Elle veut trouver un emploi en Chine parce qu'elle pense qu'elle y aura plus d’opportunités.
Mlle Agadzhanian estime que les relations de longue date entre la Chine et la Russie atteindront un nouveau palier dans le cadre des BRICS dans des domaines tels que la coopération financière. « Les deux pays ont travaillé sur l'intégration bancaire dans le cadre des BRICS et contribuent à recueillir des fonds pour les pays en développement », a-t-elle noté, ajoutant qu'il reste encore beaucoup à faire. « Cela m’apportera beaucoup d'opportunités », a-t-elle confié. Elle espère tirer parti de ses compétences bilingues pour faciliter la coopération entre les banques chinoises et russes et les organisations gouvernementales. Elle habite à Xiamen depuis plus de deux ans et a été étonnée de voir à quel point les gens sont amicaux et chaleureux. Elle veut faire connaître au monde une Chine différente et diversifiée.
Marcos Caldeira, un homme d'affaire brésilien, est arrivé à Xiamen il y a quatre ans pour apprendre le mandarin. Il a rapidement fondé sa propre entreprise pour exporter des matériaux de pierre vers l’Amérique du Sud. « J'espère que le sommet des BRICS favorisera davantage le commerce entre le Brésil et la Chine et permettra plus de transactions réciproques », a-t-il dit en considérant le sommet comme une excellente occasion d'élargir ses affaires. M. Caldeira importe des produits en marbre transformés de Xiamen et les vend au Brésil et dans d'autres marchés. Ses activités ont connu une croissance rapide au cours de ces deux dernières années, les exportations dépassant 10 millions de dollars en 2016. L'homme d'affaires brésilien est tombé amoureux de Xiamen dès sa venue. « La première impression était impressionnante. C'est une très belle ville, très développée, très propre et le climat est agréable », se rappelle M. Caldeira. En plus du succès de son entreprise, il y a également trouvé l’amour et s’est marié récemment. « Je suis très reconnaissant à Xiamen », a-t-il dit.
Pour Kanika Rupani, d’Inde, les relations entre l'Inde et la Chine vont s'améliorer avec le sommet des BRICS. « Je pense que les gens d’affaires auront plus de chances. Nous espérons que le commerce ira de mieux en mieux entre l'Inde et la Chine », a-t-elle indiqué. Elle est arrivée en Chine il y a trois ans pour les études de ses enfants. Son mari habite en Chine pendant 20 ans. « Quand j’ai appris que ma fille avait été classée première en mandarin dans son école, ce fut un moment très émouvant pour moi », a–t–elle dit, notant qu'elle était curieuse de savoir comment elle apprenait le chinois avec d'autres étudiants étrangers. Mme Rupani, bénévole dans le quartier de Guanren, a déclaré qu'elle aimerait améliorer son chinois et communiquer avec les habitants locaux, « partager nos cultures, partager nos traditions pour une meilleure relation entre l'Inde et la Chine ».
Wilma Hugo, une Sud-africaine de 27 ans, étudie le chinois à Xiamen. Après l'obtention de son diplôme, elle prévoit de retourner dans son pays et de devenir professeure de langue chinoise. « J'espère vraiment que cette réunion pourra aboutir à certains résultats », a–t–elle confié, remarquant que son centre d’intérêt à l’égard de ce sommet concerne l'éducation. Elle espère que les relations entre la Chine et les autres pays des BRICS se renforceront dans le domaine de l'éducation. Passionnée pour les caractères chinois et la Chine antique, Mlle Hugo a eu la chance de bénéficier d'un accord entre la Chine et l'Afrique du Sud, dans le cadre duquel la Chine forme des enseignants sud-africains gratuitement. Elle espère maintenant aider ses compatriotes à mieux comprendre la Chine.
