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Démission de Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale de Trump |
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· 2017-02-15 · Source: Xinhua | |
Mots-clés: démission; Michael Flynn |
Photo prise le 1er février 2017 montrant Michael Flynn à la Maison Blanche à Washington aux États-Unis.
Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, a présenté lundi soir sa démission après les révélations dans la presse concernant ses entretiens téléphoniques avec l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis, Sergueï Kislyak, avant l'entrée en fonction du nouveau président des Etats-Unis.
M. Flynn est le premier haut responsable de la nouvelle administration américaine à devoir démissionner depuis que M. Trump est arrivé à la Maison Blanche le 20 janvier dernier.
C'est le général à la retraite, Keith Kellogg, un important conseiller en politique étrangère lors de la campagne présidentielle, qui va assurer l'intérim à ce poste, selon les médias américains.
Mardi, M. Trump devait rencontrer le possible remplaçant pour M. Flynn, le général à la retraite David Petraeus, ancien directeur de la CIA, selon un rapport politique.
Parmi les autres personnes considérées pour ce poste, on retrouve Stephen Hadley, conseiller à la sécurité pour l'ancien président George W. Bush, Tom Bossert, en charge de la cybersécurité pour l'administration Trump, l'amiral à la retraite James Stavridis, ancien commandant suprême de l'OTAN, et John Kelly, chef du département de la sécurité nationale.
M. Flynn a passé le week-end avec M. Trump en Floride, et faisait partie de la délégation accueillant le Premier ministre canadien Justin Trudeau lundi à la Maison Blanche.
Sa démission survient après la publication d'informations selon lesquelles il aurait menti au sujet de ses discussions avec l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis sur les sanctions américaines contre la Russie, imposées par l'administration Obama en décembre dernier. M. Flynn a reconnu avoir parlé avec l'ambassadeur, mais il a nié avoir discuté des sanctions.
Un peu plus tôt dans la journée, le ministère de la Justice, s'appuyant sur des informations des services de renseignements, a prévenu la Maison Blanche que M. Flynn n'avait pas dit entièrement la vérité sur la teneur de ses conversations avec M. Kislyak et qu'il pouvait pour cette raison faire l'objet d'un "chantage" de la part de Moscou. Autre accusation : M. Flynn aurait également menti à ce sujet au vice-président Mike Pence.
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