L'éventualité des candidatures de François Hollande et de son Premier ministre, Manuel Valls, à la primaire de la gauche est une configuration impossible selon Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement français qui s'est exprimé ce lundi matin sur la radio française Europe 1.
"Ça n'existe pas, ça ne peut pas s'imaginer sauf dans des esprits qui ont un petit peu tendance à confondre leur ressentiment personnel avec l'intérêt général", a-t-il déclaré. Stéphane Le Foll a également affirmé qu'une candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche était tout à fait possible "mais à ce moment-là il n'est plus Premier ministre".
Cette déclaration du porte-parole du gouvernement intervient au lendemain de la publication d'un entretien accordé par Manuel Valls au Journal du Dimanche, dans lequel il dit avoir "des rapports de respect, d'amitié, et de loyauté avec le président. Mais la loyauté n'exclut pas la franchise. Force est de constater qu'au cours de ces dernières semaines, le contexte a changé. La parution du livre de confidences (un président ne devrait pas dire ça) a créé un profond désarroi à gauche. "Comme chef de la majorité, ma responsabilité est donc de tenir compte de ce climat", avait-il affirmé, se disant "prêt" à la primaire de la gauche qui aura lieu les 22 et 29 janvier prochains.
Le samedi 26 novembre, c'est le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (Parti socialiste) qui avait déclaré vouloir que François Hollande et Manuel Valls participent à la primaire de la gauche, aux côtés des autres candidats dont Jean-Luc Mélenchon (Parti communiste français) et Emmanuel Macron (En marche!) qui ne devraient pas y participer.