Bien que les attaques terroristes et les exigences en matière de visa aient eu un impact sur Air France-KLM, son président et PDG a déclaré jeudi que le groupe est toujours confiant dans un rebond de l'entreprise en 2017.

« Bien sûr, les attaques terroristes en Europe ont impacté le nombre de passagers qui choisissent nos compagnies aériennes cette année, en particulier ceux de Chine. Nous avons vu une diminution très importante du nombre de groupes, en partie compensé par d'autres visiteurs. Le processus de visa Schengen a également un impact négatif sur le nombre de touristes chinois qui viennent en Europe », a dit Jean-Marc Janaillac, président et PDG d'Air France-KLM, lors de la célébration des 50 ans du transporteur en Chine.

« Mais nous croyons vraiment que nous allons voir un rebond en 2017, car nous avons remarqué que la situation se stabilise actuellement », a-t-il noté, ajoutant que des efforts ont été faits pour convaincre les voyageurs chinois qu'aller en Europe est intéressant et sûr.

À la fin de juillet, Air France-KLM a émis des avertissements au sujet de l'impact sur les recettes de cette année des récentes attaques en France et des bouleversements politiques ailleurs, qui ont conduit à une baisse des ventes.

« Il y a une pression claire sur la destination France », a de son côté souligné le directeur financier Pierre-François Riolacci.

Selon un rapport publié par l'Irish Examiner, les voyageurs en provenance de Chine et du Japon en particulier se sont tenus à l'écart. En outre, cette année, les prix des billets en baisse vont faire plus qu'annuler les économies faites sur les factures de carburant plus faibles.

Selon un article du China Daily, depuis octobre 2015, les touristes de l'Asie de l'Est, dont la Chine, sont tenus de fournir des données biométriques, y compris les empreintes digitales des deux mains et une photo numérique, lors de leur demande d'un visa Schengen.