Les États-Unis ont transmis au gouvernement italien des informations sur de potentielles menaces terroristes en Italie, principalement à Rome et Milan. Le Département d'Etat a averti que la basilique Saint-Pierre à Rome, la cathédrale de Milan et La Scala sont les principales « cibles potentielles ». Il a ajouté que « les sites généraux » comme d'autres églises, des synagogues, des restaurants, des théâtres et des hôtels font également face à des risques.
L'ambassade américaine à Rome a envoyé un « message de sécurité » aux citoyens des États-Unis dès le 19 novembre disant que « des groupes terroristes peuvent éventuellement utiliser des méthodes similaires utilisés dans les récents attentats de Paris », ajoutant que « Les autorités italiennes sont conscientes de ces menaces ». Le message est arrivé quelques heures seulement après que la RAI, la radio d'Etat, ait dit que le FBI avait relayé l'information concernant de possibles attaques aux autorités italiennes. Mais la station a souligné qu'« il n'y a pas de signes directs de menaces concrètes en connexion avec l'information ».
De leur côté, des responsables gouvernementaux italiens anonymes ont indiqué qu'ils reçoivent des informations provenant de nombreuses sources, et tandis qu'ils prennent des précautions, ils n'insistent pas trop sur l'information. « Nous prenons toujours ces signaux d'alarme très au sérieux, surtout quand ils viennent des États-Unis », a néanmoins déclaré Paolo Gentiloni, Ministre italien des affaires étrangères. Dans le même temps, les services de sécurité italiens sont à la recherche de cinq suspects terroristes qui pourraient se trouver dans le pays.
L'Italie a renforcé la sécurité à travers le pays, y compris par le déploiement de 700 soldats supplémentaires à Rome. « L'Italie a moins de problèmes avec les djihadistes du cru que les autres pays d'Europe occidentale. Les experts estiment que seulement environ 50 résidents italiens sont allés se battre avec l'Etat islamique en Syrie et les militants présumés semblent être étroitement surveillés », a rapporté le site américain The Local. Le Ministre italien de l'intérieur Angelino Alfano a révélé mardi que 55 islamistes présumés avaient été expulsés d'Italie depuis le début de l'année, y compris quatre imams radicaux.
Source: Le Quotidien du Peuple en ligne