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Publié le 24/03/2008
Science et technologie, santé publique et sport

1 Science et technologie

À la fin de 2005, le Tibet possédait 33 institutions de recherche scientifique indépendantes publics, 9 institutions de recherche scientifique privées, 54 groupes académiques de diverses catégories, 140 institutions de vulgarisation des techniques agricoles et pastorales de divers niveaux, 38 227 techniciens, dont 1 825 en recherche scientifique y compris un académicien de l'Académie d'ingénierie de Chine et dont 70 % sont d'ethnie tibétaine et d'autres ethnies minoritaires. Par ailleurs, le Tibet a un laboratoire-clé au niveau national, quatre zones scientifiques modèles de diverses catégories, cinq laboratoires-clés au niveau de la région autonome, trois centres de recherche sur les techniques d'ingénierie au niveau de la région autonome, constituant un système de recherche scientifique et de généralisation technique aux couleurs du plateau.

En 2005, les scientifiques et chercheurs du Tibet ont entrepris 23 projets de recherche scientifique et technologique d'État et 28 autres projets du genre au niveau de la région autonome ; 102 demandes de brevet ont été déposées et 44 brevets ont été accordés. La recherche porte principalement sur l'agriculture et l'élevage. Les fonds lancés dans ce domaine dépassent 50 % du total, et la contribution de la recherche scientifique à la croissance économique agricole et pastorale atteint 27,5 %. Ces dernières années, le Tibet a introduit 9 834 plants de céréales et herbes fourragères, ainsi que 307 volailles et bestiaux reproducteurs ; généralisé 30 variétés de céréales et 6 variétés de volailles et bestiaux ; examiné et ratifié 6 nouvelles variétés de céréales, et réalisé une séries de projets importants comme « améliorer rapidement la qualité du blé du Tibet par la biotechnologie » et « étudier les variétés de porc et de poulet tibétains ».

La recherche de base et la recherche appliquée aux couleurs du plateau a obtenu de nouveaux résultats, par exemple l'observation du rayonnement cosmique à Yangbajain et l'exploration du centre du plateau Qinghai-Tibet qui ont suscité des réactions au pays et à l'étranger. La recherche a progressé dans les domaines de la prévention et du traitement des coulées de boue, des éboulis le long des routes et des tremblements de terre ; des prévisions météorologiques ; de l'application des techniques de télédétection ; de la prévention et du traitement de la désertification et de la protection de l'écologie, ainsi que de l'exploitation et de l'utilisation des ressources minérales.

Pour promouvoir la industrialisation des résultats de recherche et l'introduction des techniques avancées, le Tibet a établi 37 points scientifiques modèles dans différentes zones écologiques et généralisé en priorité vingt techniques agricoles et pastorales ; cinq bases expérimentales modèles pour cultiver de bonnes variétés de semences de céréales et de légumes et de développer de bonnes races de mouton à laine moyennement fine ; pour améliorer la race du bœuf roux et procéder à l'expérimentation agricole et pastorale. De plus il a distribué 4 millions de kilogrammes de semences et cultivé 257,8 hectares d'herbe fourragère de bonne qualité dans des champs expérimentaux. En même temps, il fait une recherche sur la prévention et le traitement des maladies fréquentes des animaux domestiques et le croisement du yack et de la vache au moyen de sperme congelé. Actuellement, on compte dans la région autonome 44 000 foyers d'élevage modèles, 15 000 bœufs roux et 60 000 moutons de race améliorée, favorisant l'augmentation du revenu des fermiers et pasteurs locaux.

Grâce au soutien politique, à la standardisation de la gestion et au renforcement du service, les entreprises de hautes technologies installées au Tibet ont connu un développement rapide. Jusqu'à présent, on y compte quinze entreprises du genre avec une valeur de la production de 513,1 millions de yuans en 2004 et des impôts versés de 69,5 millions de yuans. Les serres à grand rendement établies dans le jardin modèle d'agriculture moderne du Tibet, qui sont en période de recherche et d'expérimentation, commencent à jouer un rôle modèle. La base modèle de l'industrie scientifique Chengguanqu de Lhassa, le jardin scientifique modèle d'agriculture du district de Bainang et le jardin scientifique d'agriculture écologique de Xigaze ont produit une rentabilité économique et sociale évidente.

2 Santé publique

Avant 1951, il n'avait aucune institution médicale digne de ce nom. Tout en libérant pacifiquement le Tibet, l'armée populaire de Libération a établi un système de santé publique au Tibet, et durant le demi-siècle écoulée, le gouvernement central y a alloué plus de 1,8 milliard de yuans. En outre, les autres provinces y ont envoyé 35 équipes médicales et 363 travailleurs médicaux ; fourni de l'équipement médical d'une valeur de près de 7 millions de yuans ; aidé à construire l'hôpital régional pour maladies contagieuses, l'usine de médicaments tibétains, un département pour patients alités à l'hôpital du Peuple de Lhassa et un centre de formation en obstétrique, ainsi qu'à agrandir et à perfectionner les hôpitaux de sept villes et préfectures soit Nyingchi, Xigaze, Shannan, Ngari, Qamdo, Nagqu et Lhassa. À la fin de 2005, on comptait dans la région 1 378 institutions sanitaires, dont 763 hôpitaux et dispensaires, 79 stations et centres de prévention et de traitement de maladies déterminées et 55 postes, stations et centres de protection maternelle et infantile. Ces institutions sont équipées de 6 767 lits, dont 4 426 dans les hôpitaux, emploient 8 913 personnes, dont 3 575 médecins enregistrés, soit 2,44 lits et 3,22 travailleurs médicaux pour 1 000 personnes, formant un réseau perfectionné de services sanitaires aux niveaux de district, de canton et de village et les systèmes de santé publique, de prévention et de contrôle des maladies et de secours médicaux.

Avec l'amélioration des conditions médicales et sanitaires, la fréquence de diverses maladies contagieuses et endémiques qui sévissaient dans l'ancien Tibet comme la variole, le choléra, les maladies vénériennes, le typhus, la typhoïde, la scarlatine, le tétanos, a diminué à 8 ‰, et certaines d'entre elles sont déjà radicalement éliminées. Dans tout le Tibet, la vaccination planifiée des enfants a eu lieu jusqu'ici pendant six années consécutives, et aucun cas de poliomyélite n'est apparu pendant sept ans de suite.

En même temps, la protection de la santé maternelle et infantile, la planification familiale, les soins médicaux de base centrés sur les régions agricoles et pastorales se sont rapidement développés, la structure démographique s'est améliorée, la qualité morale de la population s'est élevée. Le taux de mortalité chez les femmes enceintes et accouchées est passé de 50 ‰ en 1959 à 7 ‰, et le taux de mortalité infantile, de 430 ‰ à 6,61 ‰. Le pourcentage des personnes âgées est monté de 4,36 % à 4,5 % ; les Tibétains de 60 ans et plus sont actuellement quelque 200 000, dont ceux de plus de 65 ans, 118 000, soit respectivement 8 % et 4,5 % de la population. L'espérance de vie a doublé depuis les années 1950, passant de 35,5 ans à 67 ans.

2-1 Soins médicaux dans les régions agricoles et pastorales

Basé sur la gratuité, le système de soins médicaux principalement soutenu par l'investissement gouvernemental et caractérisé par la combinaison des comptes familiaux, de la cotisation contre les maladies graves et de l'assistance médicale a été appliqué à titre d'essai dans deux districts respectivement sous la juridiction des préfectures de Nyingchi et Xigaze. Actuellement, ce système couvre toutes les régions agricoles et pastorales du Tibet. Plus de 80 % des habitants de la région ont participé de leur plein gré à la collecte des fonds individuels.

Entre 2001 et 2005, grâce au soutien des finances centrales et locales à divers échelons, le Tibet a investi 800 millions de yuans dans la cause médicale et sanitaire, améliorant ainsi de beaucoup les infrastructures sanitaires dans les régions agricoles et pastorales. Rien qu'en 2005, la partie du budget national affectée sous forme des subventions spéciales et la partie du budget local octroyée par le gouvernement de la région autonome pour les soins médicaux gratuits aux fermiers et pasteurs totalisaient 188 millions de yuans. Actuellement, la dépense locale pour assurer la gratuité des soins médicaux est passée de moins de 15 yuans par habitant en 1998 à 80 yuans, allégeant considérablement les charges des fermiers et pasteurs. De plus, la région autonome a aussi établi des fonds spéciaux pour l'achat d'appareils médicaux et sanitaires dans tous les districts, cantons et bourgs de la région, garantissant le bon déroulement de la prévention et du traitement des maladies endémiques et contagieuses.

Pour compléter le système, la région autonome a aussi promulgué et appliqué les « Moyens provisoires d'assistance médicale aux masses populaires extrêmement pauvres dans les zones agricoles et pastorales ». Les bénéficiaires sont les groupes suivants : les fermiers qui habitent en permanence au Tibet et bénéficient des cinq garanties (nourriture, habillement, logement, soins médicaux et sépulture), les personnes âgées, les personnes handicapées et les mineurs dépourvus de capacité de travail et de source de revenu, et ceux qui subviennent à leurs besoins selon la loi, ainsi que les victimes d'une grave maladie qui mènent une vie familiale difficile à cause des frais médicaux élevés. Les bénéficiaires des cinq garanties peuvent faire rembourser une partie de leurs frais médicaux dans le cadre du système de soins médicaux et le reste dans le cadre de l'assistance médicale ; et les deux derniers groupes peuvent bénéficier d'une assistance médicale accordée par les départements des affaires civiles de la région de juridiction si leurs frais médicaux dépassent le plafond de remboursement (3 000 yuans) et en assumant eux-mêmes la première tranche de 300 yuans. Le fonds d'assistance médicale provient d'une partie du budget national octroyée sous forme de subventions supplémentaires, d'une partie des budgets locaux à divers échelons affectée selon les proportions fixées et de 5 % du fonds médical pour les régions agricoles et pastorales. Correspondant aux conditions du Tibet et aux besoins d'une partie des habitants qui sont extrêmement pauvres, cette politique témoigne de l'universalité et de l'impartialité du service médical et sanitaire et contribue à résoudre le problème de la pauvreté résultant de graves maladies.

Entre 2006 et 2010, la région autonome du Tibet investira 5,8 milliards de yuans dans la cause médicale et sanitaire, axant le travail sur les régions agricoles et pastorales. Le système de soins médicaux gratuits s'améliorera ; chaque fermier ou pasteur pourra bénéficier de 130 yuans par an contre 80 yuans à l'heure actuelle dans le cadre de ce système. Parallèlement, le service sanitaire sera renforcé dans tous les districts et cantons du Tibet; un mécanisme de prévention et traitement des maladies infectieuses et endémiques sera établi ; des mesures générales visant à éliminer les graves maladies contagieuses, les maladies dues à la carence en iode, la maladie de Kaschin-Beck (dystrophie) et la cataracte seront appliquées, telles que la généralisation de l'utilisation du sel iodé dans 85 % de la région.

2-2 Médecine et pharmacie tibétaines

En tant que secteur typique de l'économie nationale soutenu en priorité par le gouvernement local, la médecine et la pharmacie tibétaines, qui font partie de la médecine chinoise, sont une branche importante de la culture traditionnelle tibétaine. En 1959, on a fondé l'hôpital de Médecine tibétaine de Lhassa, lequel a été renommé hôpital de Médecine tibétaine de la région autonome du Tibet en 1980. Il est actuellement le centre d'enseignement et recherche de la région dans ce domaine. Par la suite, l'État a investi plus de 20 millions de yuans pour doter cet hôpital d'un bâtiment d'hospitalisation, construire de nouveaux hôpitaux dans six préfectures et sept districts, et ouvrir une section de médecine tibétaine dans quelque 60 hôpitaux à l'échelon de district.

De plus, on a aussi fondé l'École de médecine tibétaine au Tibet en 1984, et ouvert une faculté de médecine tibétaine à l'Université du Tibet en 1985. Ces deux établissements ont formé une élite compétente pour toute la région. Des cours de perfectionnement et des stages se donnent dans les institutions de formation de personnel de la santé et de cadres. Actuellement, il y a plus de 2 000 travailleurs médicaux et pharmaceutiques et 19 entreprises de fabrication de médicaments tibétains dans la région ; 283 types de médicaments tibétains ont obtenu un numéro national d'approbation, 216 sortes de médicaments préparés et 230 sortes de médicaments bruts correspondent aux normes nationales, 200 types de médicaments préparés et 137 sortes de médicaments bruts sont conformes aux normes fixée par le ministère de la Santé publique. La production annuelle de médicaments tibétains dans la région s'élève à 1 090 tonnes.

Grâce au soutien du gouvernement local, les spécialistes en médecine et pharmacie tibétaines ont amélioré la forme traditionnelle des médicaments conformément aux normes internationales et nationales. En même temps, ils ont adopté des technologies de pointe comme la bio-ingénierie pour accélérer la mise au point de nouveaux médicaments, poussant les entreprises pharmaceutiques à se constituer en groupes d'envergure. Tout cela a contribué au renforcement de la puissance globale de la médecine tibétaine dans les domaines de la mise au point, de l'exploitation, et de la production.

Le gouvernement local du Tibet a aussi encouragé de vieux médecins tibétains prestigieux à rédiger le bilan de leur expérience précieuse. Outre la parution du célèbre Code médical en quatre volumes, des dizaines d'ouvrages en médecine et pharmacologie tibétaines, tels que Encyclopédie médicale – volume de médecine tibétaine, Physiologie, Pathologie, Pharmacologie, Diététique, Herbes médicinales tibétaines nouvellement catégorisées, Médecine tibétaine (nouvelle édition), etc., ont été publiés. La Collection de graphiques pour le Code médical en versions tibétain-chinois et tibétain-anglais, rédigée sous la direction de Champa Trinle (président de l'hôpital de Médecine tibétaine de la région autonome du Tibet et président honoraire de l'Institut de médecine tibétaine du Tibet) a été reconnue comme les premières cartes murales pédagogiques en couleurs en médecine tibétaine du pays. De plus, ses deux œuvres intitulées Notices biographiques de célèbres médecins tibétains du passé et Illustration du Code médical en quatre volumes ont comblé les lacunes de la médecine tibétaine dans ce domaine, remportant respectivement le Prix d'excellence et la Médaille de bronze des livres sur l'histoire médicale de Chine.

En 2005, le gouvernement du Tibet se préparait à établir l'Institut de recherche en pharmacie tibétaine, à construire un bâtiment à cet effet et à octroyer 5 millions de yuans à l'achat d'équipement de recherche. Les conditions sont déjà réunies pour l'établissement de l'institut, ce qui donnera une forte impulsion au développement de la médecine et de la pharmacie tibétaines.

Actuellement, la médecine et la pharmacie tibétaines attirent la même attention à l'échelle mondiale. Des organismes de recherches ont été ouverts dans plus de 30 pays dont les États-Unis, le Japon, la Suisse et l'Allemagne. Depuis 1983, quatre conférences internationales ont eu lieu sur le sujet

2-3 Hôpital de Médecine tibétaine de Beijing

Au sud du Village des Jeux asiatiques de Beijing se trouve l'hôpital de Médecine tibétaine de Beijing, le seul hôpital ethnique au niveau national, un gratte-ciel moderne de style tibétain. Fondé en 1992, il a une superficie bâtie de 12 000 m2, 150 lits et un effectif de 158 personnes.

Des experts venus de Lhassa et Shannan établissent le diagnostic dans les services spécifiques comme maladies cardio-vasculaires et encéphalo-vasculaires, gastrite atrophique, maladies du foie et de la vésicule biliaire. Cet hôpital offre des bains ordinaires ou des bains de vapeur à base de médicaments tibétains. Attirés par la réputation de la médecine tibétaine, des malades de diverses ethnies qui résident en Chine ou à l'étranger, des diplomates étrangers qui travaillent en Chine, et des malades occidentaux y viennent en consultation.

Exploitant les possibilités de combiner la médecine tibétaine traditionnelle et la médecine occidentale, l'hôpital, muni de grands appareils médicaux comme le tomoscope numérique, l'échographe couleur et la sonde gastrique, a établi un centre de consultation commun à distance. Tout en organisant énormément de travail de recherche scientifique en coopération avec d'autres organismes de médecine et pharmacie tibétaines dispersés dans différentes régions du pays, il a aussi assumé la tâche d'enseignement clinique pour la faculté de médecine tibétaine de l'université centrale des Ethnies de Beijing et la direction des aspirants à la maîtrise et au doctorat en médecine tibétaine.

L'établissement et le développement de l'hôpital de Médecine tibétaine de Beijing témoignent de l'importance accordée par l'État à la quintessence de la culture

3 Activités sportives

En 2005, on a construit 238 nouveaux lieux de mise en forme pour la population entière du Tibet. Les sportifs tibétains ont remporté trois médailles d'or, deux d'argent et deux médailles de bronze dans les compétitions sportives nationales et internationales. On a vendu au cours de l'année, 15,38 millions de yuans de billets de loterie, permettant de verser 4,55 millions de yuans au bien-être public.

3-1 Sports de masse

Les sports de masse au Tibet sont entrés dans une période de développement complet. Selon des statistiques partielles, depuis 1989, plus de 1 200 rencontres sportives de diverses catégories ont eu lieu dans la région soit 70 par an en moyenne contre 21 par an avant 1988. À la fin de 2005, plus de 600 000 personnes avaient participé à des sports de masse, soit 22 % de la population entière du Tibet. Les exercices sportifs du matin et du soir à Lhassa et dans d'autres régions ont attiré beaucoup de cadres, employés, ouvriers retraités et amateurs du sport. Dans les régions agricoles et pastorales, divers sports folkloriques traditionnels constituent des activités privilégiées à l'occasion des fêtes populaires.

La région autonome du Tibet attache aussi une grande importance à la formation d'éléments pilotes du sport au sein des masses. Plus d'un millier d'instructeurs de gymnastique radiophonique, de taiji à main nue ou à l'épée et de musculation ont été formés. En 2005 ont été offerts des stages de dix jours de quatre types de qigong, de gymnastique radiophonique et d'exercices de renforcement sous la direction d'experts de l'Administration générale de la culture physique et du sport invités. Plus de 120 personnes y ont participé dont 84 ont obtenu la qualification d'instructeur de sport de premier niveau national, 20 de deuxième niveau, et 16 de troisième niveau.

3-2 Alpinisme En mai 2005, on a procédé à un nouveau mesurage de la hauteur exacte du mont Qomolangma et à l'ascension du sommet. Le 20 mai, Chen Jie, Ren Xiubo et Bai Huagang, trois membres de l'équipe de la quatrième recherche scientifique au mont Qomolangma ont réussi à mesurer la gravité dans le camp de base C2 à 7 790 mètres d'altitude, battant le record historique de 7 600 m. Chen Jie a grimpé finalement à 8 200 m, dépassant la hauteur record. Le matin du 22 mai, une vingtaine d'équipiers ont commencé à escalader depuis les camps à 8 300 m d'altitude, et 17 ont atteint le sommet, établissant le record du nombre d'alpinistes arrivés au sommet en une seule fois. La chef de l'équipe féminine d'alpinisme du Tibet Gyigyi et l'équipière Gyila ont réussi à conquérir le sommet en suivant la pente septentrionale. C'était la sixième conquête du sommet du Qomolangma par des sportives chinoises. Sur le « sommet de la Terre » d'une superficie de 20 m2, les alpinistes ont érigé un signal géodésique, se servant de détecteurs à radar pour mesurer l'épaisseur des couches de neige et glace. Ils ont joué un rôle crucial dans le remesurage de la hauteur exacte du mont Qomolangma depuis 1975.

De plus, le secteur de l'alpinisme au Tibet a commencé à prendre une bonne tournure, et sa commercialisation a aussi pris une certaine envergure. Cette activité sportive a non seulement contribué à l'augmentation des revenus des fermiers et pasteurs, mais aussi à l'ouverture de nouveaux canaux pour le développement de l'économie régionale. Entre 2001 et 2005, le Tibet a reçu 530 équipes d'alpinisme chinoises et étrangères totalisant 7 000 personnes ; les recettes se sont élevées à plus de 80 millions de yuans, les revenus en espèces des fermiers et pasteurs tibétains ont augmenté de 11,5 millions de yuans.

 



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