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Publié le 24/03/2008
Autonomie régionale des ethnies minoritaires

L'ethnie tibétaine est l'une des 55 ethnies minoritaires de la Chine. Dans les régions où se regroupent les ethnies minoritaires, appliquer l'autonomie régionale, instaurer des organes autonomes, faire des habitants les maîtres du pays et leur donner le pouvoir d'administrer les affaires locales constituent le système politique fondamental du pays.

La région autonome du Tibet est l'une des cinq régions autonomes de niveau provincial en Chine. Depuis l'application de l'autonomie régionale des ethnies minoritaires en 1965 par le gouvernement central, les Tibétains jouissent pleinement des droits d'autonomie politique, économique et culturelle que la Constitution et la loi leur assignent, l'économie sociale s'est développée et la vie du peuple s'est grandement améliorée. L'expérience montre que l'autonomie régionale des ethnies minoritaires assure fondamentalement au peuple tibétain d'être maître du pays et répond aux exigences du développement et de la prospérité communs des Tibétains et de toutes les ethnies du pays, et convient à la situation du pays et aux conditions réelles du Tibet.

1 Droit d'autonomie politique

Les Tibétains ont le droit d'administrer les affaires d'État et de la localité. Depuis la fondation de la région autonome du Tibet, les Tibétains jouissent pleinement des droits démocratiques de vote et d'éligibilité que la Constitution et la loi leur assignent, participent à l'élection des délégués à l'Assemblée populaire nationale et aux assemblées populaires aux différents échelons de la région autonome et participent aux affaires d'État et de la localité par l'entremise des délégués populaires. En 2002, au cours des élections aux niveaux de région autonome, de municipalité, de canton et de district du Tibet, 93,09 % des électeurs se sont prévalus de leur droit de vote aux élections directes au niveau de district. Dans certaines régions, le taux de participation a été de 100 %. Les délégués tibétains et d'ethnies minoritaires représentent plus de 80 % du nombre total de délégués à l'Assemblée populaire aux échelons de région autonome et de ville, et plus de 90 % aux échelons de district et de canton. Toutes les couches sociales participent aux affaires politiques par l'élection des déléguées des assemblées populaires aux différents échelons, participent à la gestion sociale et exercent pleinement les fonctions de maîtres du pays. Les délégués aux assemblées populaires à différents échelons exercent consciencieusement les pouvoirs de vote, de veto, de supervision, de proposition et de critique que les électeurs leur assignent.

Former les cadres et établir un contingent de cadres d'ethnies minoritaires de haute qualité est un objectif important de l'application du système d'autonomie régionale des ethnies minoritaires, la garantie d'être maître du destin et la marque évidente du droit d'autonomie.

Depuis les années 1950, le contingent et la qualité d'ensemble des cadres d'ethnie tibétaine se sont améliorés. Certains citoyens tibétains et d'autres ethnies minoritaires sont chargés de fonctions importantes dans les organes du Comité central, de l'État et de la région autonome du Tibet, exercent leur pouvoir important, participent directement aux affaires de l'État et de la localité. Dans l'histoire, quatorze Tibétains dont le XIVe dalaï-lama, le Xe panchen-lama, Ngapoi Ngawang Jigmei, Pagbalha Geleg Namgyai et Radi ont été élus vice-présidents du Comité permanent de l'APN. Parmi les députés actuels de l'APN, vingt-trois viennent de la région autonome du Tibet dont treize Tibétains, un Monba et un Luoba. Actuellement, au sein du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) et de son Comité permanent, on compte 29 membres provenant de la région autonome du Tibet (Tibétains ou d'autres ethnies minoritaires de la région). Ngapoi Ngawang Jigmei et Pagbalha Geleg Namgyai sont également vice-présidents du Comité national de la CCPPC. Depuis l'établissement de la région autonome du Tibet, soit depuis six mandats, la présidence du Comité permanent de l'Assemblée populaire de la région autonome est occupée par un citoyen tibétain, tout comme la présidence du gouvernement populaire de la région autonome depuis sept mandats. Depuis l'établissement du comité au Tibet de la Conférence consultative politique du peuple chinois en 1959, soit depuis cinq mandats, la présidence de la CCPPC dans la région autonome est occupée par un citoyen tibétain. Actuellement, parmi le président et les vice-présidents du Comité permanent de l'Assemblée populaire de la région autonome, 87,5 % sont d'ethnie tibétaine et d'autres ethnies minoritaires ; les membres du Comité permanent de l'Assemblée populaire de la région autonome, 69,23 %, le président et les vice-présidents de la région autonome, 57 % ; les membres permanents et membres de la CCPPC de la région autonome, respectivement 90,42 % et 89,4 %. Les employés d'ethnie tibétaine et d'autres ethnies minoritaires représentent 77,97 % de l'effectif des organes gouvernementaux aux niveaux de région autonome, de municipalité et de district, et 69,82 % et 82,25 % de celui des tribunaux populaires et des parquets populaires.

À partir de la réalité, élaborer et appliquer les règlements de caractère local et administrer les affaires locales en vertu de la loi est aussi un droit d'autonomie d'importance qu'assignent la Constitution et la Loi sur l'autonomie régionale des ethnies minoritaires.

Les organismes autonomes du Tibet jouissent tant des pouvoirs administratifs du niveau provincial que de l'autonomie dans l'application des lois et politiques d'État selon la situation locale. L'Assemblée populaire de la région autonome du Tibet jouit du même pouvoir de législation qu'une province, et de l'autonomie dans l'élaboration des règlements portant sur l'exercice de l'autonomie et d'autres règlements circonstanciels en tenant compte des caractéristiques politiques, économiques et culturelles locales. Selon les statistiques, 220 lois et règlements ont été ainsi élaborés depuis 1965 en matière de pouvoir, de développement économique et social, de mariage, d'éducation, de langue et d'écriture, d'affaires judiciaires, ainsi que de protection des forêts, des prairies, de la faune et des ressources naturelles. Tous ces lois et règlements revêtent une caractéristique évidente d'autonomie ethnique régionale.

Les autorités locales du Tibet, après avoir obtenu l'autorisation des organismes d'État supérieurs, ont le droit de suspendre ou de modifier l'application des ordres et décisions d'État qui ne s'adaptent pas à la réalité locale, ou d'en arrêter des règlements modifiés ou complétés conformément aux conditions concrètes de la localité.

Le Comité permanent de l'Assemblée populaire de la région autonome du Tibet a adopté, en 1981, les « Règlements modifiés de la région autonome du Tibet concernant l'application de la Loi sur le mariage de la RPC ». Prenant en considération les coutumes historiques du Tibet, les Règlements modifiés devancent de deux ans l'âge légal de mariage pour les deux sexes, et stipulent que ceux qui avaient déjà eu plus d'une femme ou plus d'un mari avant la mise en vigueur des Règlements modifiés peuvent maintenir leur statut matrimonial jusqu'à ce qu'ils présentent volontairement une demande de dissolution de leur union.

Étant donné les conditions géographiques particulières de la localité, la région autonome du Tibet a fixé la durée de travail hebdomadaire à 35 heures, soit cinq heures de moins que la durée légale au niveau national. En plus des fêtes nationales déterminées par le gouvernement central, le Tibet célèbre le Nouvel An tibétain, la fête du Xodoin (fête du yaourt) ainsi que d'autres fêtes traditionnelles propres aux Tibétains et qui constituent des jours fériés régionaux.

L'élaboration et l'application des règlements de caractère local témoignent de l'avantage du système d'autonomie régionale des ethnies minoritaires et des caractéristiques de la région tibétaine. Ces règlements fournissent une garantie juridique à la réalisation des divers droits du peuple tibétain, au développement des causes sociale, économique et culturelle de la localité et à la solution des problèmes particuliers du Tibet.

2 Autonomie dans le développement économique et social

Accélérer le développement économique et social de l'autonomie régionale des ethnies minoritaires et assurer les droits à la subsistance et au développement égal des ethnies minoritaires sont les points importants de l'application de l'autonomie régionale des ethnies minoritaires.

Depuis quarante ans, la région autonome du Tibet exerce pleinement le droit à l'autonomie que la loi lui assigne pour le développement économique et social selon la situation concrète de la localité, élabore et applique le plan quinquennal pour le développement économique et social et considère le développement de grande enjambée comme l'objectif du développement économique et social, et l'amélioration des infrastructures et du niveau de vie du peuple comme les points importants. Elle décide indépendamment de son développement économique et social, ce qui a assuré le développement rapide et sain de la modernisation du Tibet et le développement économique et social adapté aux intérêts fondamentaux des Tibétains.

Selon les caractéristiques et les exigences du Tibet, l'État accorde le soutien et l'aide particulière à la région tibétaine dans les domaines de la finance, de la fiscalité, des matériaux, des technologies et des compétences. Depuis le début des années 1980, à la demande de la région autonome du Tibet, le gouvernement central a tenu quatre réunions de travail sur le Tibet et arrêté une série de politiques et mesures préférentielles en faveur du développement économique et social du Tibet. Depuis 1984, le gouvernement central a appliqué une politique de reprise de forces agricoles et pastorales au Tibet, en vertu de laquelle « les terres sont restituées aux foyers, qui jouissent du droit d'utilisation pour une longue période » ; « les troupeaux sont privatisés aux éleveurs pour une gestion indépendante à long terme », ce qui a mobilisé l'initiative des fermiers et pasteurs pour la production agricole, développé la production des zones agricoles et pastorales du Tibet et amélioré la vie des Tibétains. En ce qui concerne la fiscalité, le Tibet est la seule région du pays qui adopte un taux fiscal de trois points de moins que le niveau national et qui exempte les fermiers et éleveurs de tous les impôts. Les agriculteurs et éleveurs jouissent d'un service médical gratuit, et leurs enfants bénéficient du logement et de la nourriture gratuits à l'école. La vie des Tibétains s'est améliorée. Entre 1984 et 2004, seulement le montant d'exemption des impôts agricoles et d'élevage a dépassé 250 millions de yuans. Dans le domaine de la finance, le Tibet applique un taux de crédit de deux points de moins que le niveau national et des primes d'assurance basses. Par ailleurs, le Tibet jouit d'une importante assistance de l'État dans ses projets de développement social et ses projets-clés de moyenne et grande envergure dans les domaines de l'énergie, du transport, des télécommunications et de l'exploitation générale. La hausse du niveau des prix qui se produit au Tibet dans le cadre de la politique d'ajustement national des prix est subventionnée par les finances d'État. Le commerce extérieur du Tibet jouit d'une politique souple, d'une ouverture élargie et d'un développement rapide.

Par ailleurs, l'État a accordé au Tibet des politiques préférentielles en matière de finances, de technologie et de compétence. Entre 1984 et 1994, neuf provinces et villes ont été chargées par le gouvernement central de réaliser les 43 projets d'assistance au Tibet, un investissement de 480 millions de yuans. Entre 1994 et 2001, le gouvernement central a investi directement dans 62 projets d'assistance au Tibet 4,86 milliards de yuans. Le nombre de projets d'assistance au Tibet réalisés gratuitement par quinze provinces, régions autonomes et municipalités et les ministères et commissions du gouvernement central atteignait 716, avec un investissement de 3,16 milliards de yuans. En 2001, le gouvernement central a décidé de renforcer le soutien au développement du Tibet, entre 2001 et 2005, l'État a investi 31,2 milliards de yuans dans 117 projets et accordé une subvention de 37,9 milliards de yuans. Le nombre de projets d'assistance au Tibet réalisés par les provinces et municipalités atteignait 71, un investissement de quelque 1,062 milliard de yuans. Pendant les quarante ans qui ont suivi l'établissement de la région autonome du Tibet, le total des dépenses financières au Tibet a atteint 87,586 milliards de yuans, dont 94,9 % sont des subventions de l'État. Le soutien du gouvernement central et des provinces et municipalités a grandement amélioré la production et les conditions de vie du Tibet. Le Tibet a complètement abandonné l'économie naturelle fermée, son système économique a radicalement changé, la structure et l'agrégat économique ont connu un grand essor, l'industrie moderne concernant plus de vingt catégories s'est créée à partir de rien, et un système industriel propre au Tibet est né.

3 Poursuivre et développer la culture traditionnelle des ethnies minoritaires

Depuis plus de quarante ans, la région autonome du Tibet exerce la gestion autonome que la Constitution et la Loi sur l'autonomie régionale des ethnies minoritaires lui assignent. Elle a exercé le droit à l'autonomie culturelle, protégé et répertorié son patrimoine culturel, développé et fait prospérer sa culture traditionnelle dans le cadre de la loi.

3-1 Étude et utilisation de la langue tibétaine

Pour promouvoir l'étude, l'utilisation et le développement du tibétain, la région autonome du Tibet a publié et mis en œuvre respectivement en 1987 et en 1988 « Quelques dispositions sur l'étude, l'utilisation et le développement de la langue et de l'écriture tibétaines » et les « Règlements pour l'application de Quelques dispositions sur l'étude, l'utilisation et le développement de la langue et de l'écriture tibétaines (essai) » qui stipulent explicitement que dans la région autonome, le tibétain et le chinois ont la même importance et que l'accent doit être mis sur le tibétain. Dès lors, l'étude, l'utilisation et le développement de la langue et de l'écriture tibétaines étaient légalisés. Depuis leur création il y a 1 300 ans, la langue et l'écriture tibétaines sont pour la première fois protégées par une loi spéciale.

Actuellement, le secteur de l'éducation de la région met largement en application l'enseignement bilingue basé sur l'enseignement en tibétain. On a rédigé, traduit et publié les manuels et les matériaux de référence en tibétain de toutes les disciplines de l'école primaire à l'école secondaire du deuxième cycle. La plupart des cours sont donnés en tibétain dans les écoles primaires ; les écoles secondaires du premier cycle utilisent selon la situation à la fois le tibétain et la langue nationale ; et les diplômés du deuxième cycle du secondaire doivent être bilingues. Dans les écoles secondaires et les classes de Tibétains fondées dans les villes intérieures du pays, le cours de langue tibétaine est obligatoire au premier cycle.

En outre, le chinois et le tibétain doivent être utilisés parallèlement dans les résolutions et les textes de lois et règlements adoptés par les assemblées populaires aux différents échelons de la région autonome et dans les documents officiels et les annonces des gouvernements aux différents échelons de la région et des départements gouvernementaux. Dans la procédure judiciaire, on peut procéder à l'examen d'une cause en tibétain ; et les textes judiciaires doivent être rédigés en tibétain. Le tibétain et le chinois sont aussi utilisés parallèlement sur les sceaux officiels, les certificats, les formulaires, les enveloppes, le papier à lettres, le papier brouillon et les marques des divers organismes, sur les enseignes des organismes, usines, mines, écoles, gares, aéroports, magasins, hôtels, restaurants, théâtres, sites touristiques, palais de sport ou stades et bibliothèques et sur les enseignes de noms des rues et les panneaux routiers. La radio et la télévision du Tibet ont ouvert une chaîne en langue tibétaine. Par exemple, la Radio populaire du Tibet a quatre émissions dont une de nouvelles en langue tibétaine et une en langue kamba. À présent, la télévision tibétaine traduit en tibétain chaque année un grand nombre de films, de téléfeuilletons et de reportages à thèmes spéciaux fort applaudis par les spectateurs tibétains. Équipée d'appareils modernes, la section de doublage en tibétain de la Société d'exploitation des films de la région autonome produit annuellement 25 films doublés à plus de 500 exemplaires.

L'introduction de la technique informatique et la généralisation de l'internet a fourni une nouvelle plateforme à l'étude, à l'utilisation et au développement du tibétain. Les systèmes de pointe de rédaction, de composition électronique au laser et d'édition électronique destinés au tibétain, conçus et fabriqués par la Chine elle-même, sont largement utilisés dans la région autonome. Les logiciels d'application sont de plus en plus nombreux. La standardisation des termes spécialisés et de la technique informatique en tibétain a fait un grand progrès. Le codage de l'écriture tibétaine pour l'ordinateur a atteint la norme nationale et internationale. Le tibétain est devenu la première écriture d'ethnie minoritaire de norme internationale en Chine.

La lecture, l'écoute et la visualisation des actualités et des diverses informations du pays et de l'étranger en tibétain dans l'internet font partie de la vie quotidienne de nombreux usagers tibétains. Le 20 décembre 2005, le réseau de radiodiffusion en tibétain établi conjointement sur le site « En ligne internationale » par la Radio populaire du Tibet et Radio Chine internationale a été mis en service officiellement à Beijing, ce qui a mis en relief des émissions caractéristiques telles que Narration et chant de l'épopée du roi Gesar, Accès au Tibet, Tibet – terre sacrée et Sentiments transmis par le chant, et permis une interaction entre les auditeurs, les internautes et le présentateur. Ce réseau a non seulement ouvert pour les habitants du Tibet une fenêtre sur le monde, mais aussi fourni aux Tibétains d'outre-mer un canal pour connaître le Tibet et la Chine d'aujourd'hui.

3-2 Protection du patrimoine culturel ethnique

La culture traditionnelle a été léguée, protégée et développée au Tibet. Les gouvernements aux différents échelons de la région autonome ont établi des organismes spéciaux chargés de recueillir, de répertorier et étudier le patrimoine culturel ethnique. Ils ont collationné, rédigé et publié successivement la Collection de contes populaires chinois – Volume du Tibet, les Proverbes populaires chinois – Volume du Tibet, la Collection de ballades chinoises – Volume du Tibet et l'Opéra chinois – Volume du Tibet ainsi que d'autres collections de danses folkloriques, de quyi et de chansons folkloriques, qui totalisent dix ouvrages, contribuant ainsi à la protection de l'essence de la culture ethnique traditionnelle du Tibet.

Le Roi Gesar, la plus longue épopée du monde, créée par le peuple tibétain, est appelée « reine des épopées mondiales ». Elle a longtemps circulé oralement parmi la population. En 1979, un organisme a été établi pour collecter et répertorier tous les épisodes de cette épopée, un des projets clés du pays. En plus de vingt ans d'efforts, les épisodes chantés ont été enregistrés sur plus de 3 000 cassettes, et environ 300 éditions manuscrites, polycopiées ou xylographiés ont été recueillies. On a publié 62 volumes en version originale tibétaine à plus de 3 millions d'exemplaires. Entretemps, une vingtaine de volumes en version chinoise ont aussi été publiés, dont quelques-uns ont été traduits en anglais, japonais et français. Les textes choisis en 40 volumes du Roi Gesar ont aussi paru successivement.

3-3 Respect des us et coutumes

Les us et coutumes du peuple tibétain sont respectés et protégés. Les Tibétains et les autres ethnies ont le droit et la liberté de vivre et de mener des activités sociales selon leurs propres us et coutumes. Aujourd'hui, tout en gardant leur style traditionnel d'habillement, d'alimentation et de logement, les diverses ethnies du Tibet commencent à rechercher la mode. Des fêtes traditionnelles et des fêtes religieuses comme le Nouvel An tibétain, la fêtes Sagya Dawa, Ongkor et Xodoin (fête du yaourt) sont maintenues et plusieurs fêtes nationales même mondiales sont aussi entrées dans la vie du peuple tibétain. En outre, l'épopé du Roi Gesar, l'opéra tibétain, le théâtre des Monba à Shannan, la danse xianze, la danse golzhuang, le Raba, la danse zhuo de Chenggo à Shannan, le qangm du monastère de Trashilhunpo à Xigaze, le tanka tibétain et le cerf-volant de Lhassa, qui concernent la littérature populaire, la danse, le théâtre, les beaux-arts, l'artisanat et la médecine et la pharmacologie traditionnels, figurent, après la présentation d'une demande par la région autonome du Tibet, sur la première liste de recommandation du « patrimoine culturel immatériel de Chine ».



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