Guan Furong : ma ville préférée ? Beijing !

Chen Ran

Interviewée : Guan Furong, femme, 52 ans, commerçante

Lieu de naissance : région rurale de Fengcheng, ville de Dandong, province du Liaoning

Lieu d'habitation : Hepingmen, arrondissement de Xuanwu, Beijing

Villes visitées : Shenyang, Qingdao, Tianjin, Xi'an, Nanning, Baise, Changsha, Changchun et Dalian

Critères de la plus belle ville : Harmonieuse, sans pollution, transports en commun pratiques. Et le plus important, la gentillesse et la tolérance des habitants.

Témoignage :

Je suis né dans une région rurale du Liaoning (Nord-est de la Chine), troisième d'une famille de quatre enfants. Après avoir fini mes études au lycée, je me suis mariée et j'ai eu une petite fille. À 29 ans, j'ai divorcé et vécu avec ma fille, gagnant ma vie en vendant des graines de melon. Depuis, j'ai déménagé dans le district de Fengcheng, et j'ai ouvert un stand de fruits.

Je n'ai pas eu l'occasion de quitter la province du Liaoning avant 2001, lorsque j'ai rendu visite à ma fille malade qui travaillait à Qingdao, ville côtière de l'est de la province du Shandong.

A mon retour, j'ai décidé de faire un arrêt à Beijing car je n'avais jamais vu la place Tian'anmen. Lorsque je m'y suis trouvé, j'étais tellement excité que j'ai décidé de prolonger mon séjour dans la capitale d'un mois.

Par rapport à ma ville natale, Beijing, ville plus grande, plus propre, plus peuplée, me donne une belle impression. De plus, la circulation y est plus commode.

Je suis revenue à Beijing en 2002, avec la ferme intention de m'y installer définitivement. J'ai loué une chambre de 6 m² près de Hepingmen, où je vis toujours aujourd'hui. Mon propriétaire, un homme affable, m'a demandé seulement 300 yuans par mois. Je suppose que j'ai le loyer le moins cher du centre-ville ! Je gagne ma vie en vendant des petits drapeaux rouges, des parasols et des souvenirs touristiques.

Lors des JO de 2008, j'ai voulu devenir bénévole, mais j'ai échoué, ne parlant aucune langue étrangère. Je voulais aussi allez voir un match sur le site olympique, mais tous les billets avaient été vendus.

Mais j'ai trouvé plus tard comment soutenir les Jeux olympiques : en écrivant une chanson. Ma première composition, « un monde harmonieux », m'a pris plusieurs jours. À mon grand étonnement, cette chanson a remporté un prix. Depuis, je me passionne pour l'écriture.

J'ai aussi voyagé dans plusieurs villes en suivant le relais de la torche olympique. J'ai parcouru Xi'an, Nanning, Baise, Changsha, Changchun et Dalian, entre autres.

Pour l'Exposition universelle de Shanghai, j'ai écrit une autre chanson baptisée « Ensemble à l'exposition universelle de Shanghai ». Je l'ai envoyée à Wang Chunyi, compositeur amateur et professeur à la retraite de Hainan. Nous nous sommes rencontrés lors d'un séminaire de musique, et avons collaboré à plusieurs reprises.

Le chant est mon passe-temps favori depuis l'enfance. Chaque fois que je suis de bonne humeur, je prends une journée de congé, trouve un endroit tranquille dans la Colline parfumée, et y chante mes propres textes.

En septembre 2009, j'ai rejoint le Red Song Chorus, une chorale amateur pour personnes âgées. Tous les week-ends, nous nous réunissons à la Colline de charbon et au Temple du Ciel. Cela me réjouit de chanter et de discuter avec eux, qui plus est dans les sites historiques les plus célèbres de Beijing !

Beijing est ma ville préférée, car elle est la capitale, elle est sûre, et ses habitants sont agréables. De plus, j'aime prendre le métro, moyen de transport pratique et peu cher.

Je prévois d'aller à Shanghai en mai, ce sera une première. J'ai entendu que cette ville est de style étranger. Mais le plus important pour moi, c'est d'aller visiter l'exposition universelle.

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