Liu Zhenmin, envoyé spécial de la Chine pour le changement climatique, s'exprime lors de la réunion parallèle marquant l'ouverture du Pavillon de la Chine à la 29ème session de la COP29, le 11 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïjan. (Xinhua/Meng Jing)
La clé pour parvenir à un consensus sur le financement climatique est que les pays développés tiennent leurs engagements en apportant une aide aux pays en développement et en respectant les montants promis, a déclaré l'envoyé chinois sur les changements climatiques, Liu Zhenmin.
Dans une interview récente auprès de Xinhua à l'occasion de la 29ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou en Azerbaïdjan, M. Liu a déclaré que les progrès au cours de la première semaine de conférence avaient été limités, et que les négociations restaient intenses.
Parvenir à des accords sur les questions décisives comme le financement climatique à la CPO29 déterminera non seulement le succès ou l'échec de la conférence mais aussi influencera la trajectoire de la coopération multilatérale dans le cadre de l'Accord de Paris, a-t-il observé.
Zhao Yingmin, directeur de la délégation chinoise à la COP29 et vice-ministre au sein du ministère chinois de l'Ecologie et de l'Environnement, a déclaré lors d'un événement au pavillon de la Chine mercredi que les parties avaient besoin de parvenir à un consensus sur le Nouvel Objectif collectif quantifié (NCQG) pour le financement climatique, qui délimitera les accords de financement au-delà de 2025.
Actuellement, les pays négocient activement l'ampleur, les sources et l'étendue du soutien dans le cadre des NCQG, a indiqué M. Zhao, ajoutant que le groupe de travail sur les NCQG avait également achevé un nouveau document projet qui intègre les apports des différentes parties.
Le diplomate a appelé à respecter les principes et les mandats de la Convention et de l'Accord de Paris, à s'assurer que les actions des pays en développement soient accompagnées d'un soutien des pays développés, tout en trouvant un équilibre entre équité et efficacité.
"Nous appelons les pays développés à augmenter leur soutien financier et leurs transferts de technologies aux pays en développement et nous comptons sur cette conférence pour fixer un nouvel objectif financier ambitieux, en apportant confiance et assurance pour la prochaine phase d'action climatique mondiale", a-t-il dit.