La Chine et la France continueront leur coopération dans le cadre de la restauration des sols contaminés et du développement d'un nouveau système de services de biologie, selon un nouvel accord de coopération récemment signé dans le cadre d'ECOLAND.
L'Université Zhongshan, l'Université de Lorraine, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) de la France et l'Université d'Agriculture du sud de la Chine ont signé, le 27 octobre, la deuxième phase de l'accord de coopération dans le cadre d'ECOLAND, laboratoire d'étude de l'environnement des sols grâce à une coopération sino-française.
Ce nouveau projet devra être mené en étroite collaboration avec des équipes de recherche scientifique de plusieurs pays, afin de promouvoir le développement de la recherche théorique et technologique sur l'environnement des sols, et de contribuer à la construction d'un avenir durable.
Xu Jie, responsable du ministère chinois des Sciences et Technologies, a déclaré dans son discours prononcé par liaison vidéo qu'ECOLAND était un des premiers laboratoires communs soutenus par le ministère et constituait un modèle de coopération réussie entre les deux pays, et était d'une grande importance pour la promotion de la gestion durable des sols contaminés et pour atténuer les effets du changement climatique dans le monde.
La création réussie du laboratoire a promu la relation amicale de longue date entre la Chine et la France, et le ministère le soutiendra et promouvra son nouveau développement, a ajouté le responsable.
Le projet de la deuxième phase de l'ECOLAND a pour objectif d'effectuer la restauration écologique des sols contaminés et leur séquestration de carbone, afin d'offrir une solution à l'atténuation du changement climatique, d'après Stéphanie Ouvrard, directrice française de la deuxième phase et professeure à l'Université de Lorraine.
"La coopération entre l'Université de Zhongshan et l'Université de Lorraine, ainsi que l'INRAE, dure plus de 20 ans, depuis 2003", a rappelé Tang Yetao, directeur chinois de la nouvelle phase d'ECOLAND et responsable de l'Université de Zhongshan, affirmant qu'ECOLAND avait obtenu des résultats fructueux et que des technologies issues de ce projet avaient été largement utilisées en Chine.
Qiu Rongliang, directeur chinois de la première phase d'ECOLAND et vice-président de l'Université d'Agriculture du sud de la Chine, a déclaré que le laboratoire était un modèle et une réussite dans le cadre de la coopération technologique entre les deux pays, soutenant puissamment les travaux en matière de technologie liés à la protection de l'environnement écologique des sols et à la lutte contre le changement climatique entre la Chine et la France.
