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La Mongolie intérieure prospère grâce à des efforts écologiques intégrés

  ·  2022-09-15  ·   Source: Xinhua
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Photo aérienne prise le 25 juillet 2022 montrant des rouleaux de paille dans la prairie de Hulunbuir dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord). (Photo : Peng Yuan) 

 

A l'approche des vendanges d'automne, le villageois Zheng Jie travaille sous un soleil brûlant pour irriguer son vignoble à flanc de colline avec de l'eau pompée dans un puits voisin de plus de 100 mètres de profondeur. La région a été frappée par une sécheresse prolongée, ce qui a provoqué un certain flétrissement des raisins.

Les raisins de M. Zheng seront bientôt vendangés et envoyés aux usines de vins locales, lui rapportant environ 6.000 yuans (environ 870 dollars) cette année. Agé de 59 ans, M. Zheng est également garde forestier, en charge de patrouiller 500 mus (33,33 hectares) de forêt dans le village de Ma'anshan de la région autonome de Mongolie intérieure, dans le nord de la Chine.

Avec un taux de couverture forestière atteignant 90%, le village est un bon exemple des efforts écologiques intégrés déployés pour protéger les magnifiques paysages de cette région riche en prairies située à la frontière nord de la Chine.

 

 

Photo aérienne prise le 24 juillet 2022 montrant la forêt d'Arxan, dans la ligue de Hinggan, dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord). (Photo : Peng Yuan) 

 

MEILLEURE PRAIRIE, MEILLEURE VIE

Dans le bourg montagneux de Tuhum de la bannière avant droite de Horqin, la prairie est divisée en petites grilles carrées qui forment un paysage unique.

"Les grilles sont des blocs d'herbes et le gazon à l'intérieur a été cultivé par ensemencement artificiel", a indiqué M. Burensain, responsable de l'application de la loi dans le bourg.

En mai de l'année dernière, Tuhum a lancé un projet de restauration des pairies, avec un investissement de neuf millions de yuans, pour restaurer 60.000 mus de prairies dégradées.

Selon les données de surveillance, la couverture végétale des prairies de la bannière a augmenté de 28,67 points de pourcentage entre 2016 et 2021.

Dans la prairie d'Ulanmod de la bannière, des troupeaux de bovins et de moutons paissent sur les berges des rivières et les flancs des collines. Selon la politique locale d'équilibre entre les prairies et le bétail, seize mus de prairies sont nécessaires pour élever un mouton, et 80 mus pour un boeuf. Chaque année, les éleveurs reçoivent une subvention de près de quatre yuans par mu de prairie qu'ils contractent par an.

"Nous vivons ici depuis des générations. Ce n'est qu'en protégeant bien les prairies que nous pourrons avoir une vie meilleure", a indiqué Mme Sarengowa.

Elle élève environ 100 bovins et près de 700 moutons sur plus de 20.000 mus de prairie. Le nombre de bétails représente aujourd'hui la moitié de celui du passé.

De vastes étendues de prairies dans la région ont souffert de désertification et de salinisation en raison du surpâturage, de la sécheresse et d'autres facteurs.

"Quand le printemps arrivait, il y avait de grandes tempêtes de sable qui duraient plusieurs jours, laissant du sable sous les portes et sur les rebords des fenêtres", a rappelé Bai Jiranbayar, un éleveur du village de Hadabuqi, de la bannière centrale droite de Horqin.

Le village se trouve dans la zone sablonneuse de Horqin, la deuxième plus grande zone sablonneuse de Chine, qui couvre une superficie de près de 100 millions de mu, dont plus de 86% en Mongolie intérieure et le reste dans les provinces voisines.

 

 

Photo aérienne prise le 27 octobre 2020 montrant le lac Ulan Suhai dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord). (Photo : Lian Zhen) 

 

En 2017, la bannière a mis en œuvre une interdiction totale du pâturage. Grâce à une politique de réduction de la pauvreté, la famille de Bai Jiranbayar a quitté sa maison d'argile miteuse pour emménager dans une maison en briques nouvellement construite et financée par le gouvernement. Il a commencé à élever des bovins dans un hangar.

Dans le cadre des efforts de restauration des terres désertifiées, 1.500 mus d'argousier plantés il y a trois ans ont atteint un mètre de haut. Bai Jiranbayar est désormais l'un des gardiens des argousiers.

Selon Jin Jalgaa, chef du Parti pour le village, les avantages écologiques d'argousiers sont déjà évidents, et ses avantages économiques importants sont attendus l'année prochaine avec la récolte des fruits de l'argousier.

Au cours de la dernière décennie, la Mongolie intérieure a planté 122 millions de mus d'arbres et 286 millions de mus d'herbe, et la superficie des terres désertifiées n'a cessé de diminuer, selon les statistiques du gouvernement régional.

UN ENVIRONNEMENT PLUS PROPRE

Dans une zone proche du lac d'Ulan Suhai, Liu Xiuzhen, une agricultrice du village de Sainhudag, de la bannière avant d'Urad, fait comme d'habitude ses exercices matinaux au rythme de la musique ou se promène avec d'autres femmes.

"La qualité de l'air est bonne", a déclaré Mme Liu, 51 ans, dont la maison a été décorée avec de nouveaux meubles et des plantes en pot. Pourtant, il y a quelques années, l'environnement n'était pas si vivable.

"L'environnement au bord du lac s'est beaucoup amélioré, nous avons donc décidé de rénover la maison. Il y a des années, l'environnement était si mauvais que nous voulions déménager", a-t-elle raconté. Maintenant, l'eau est claire et il y a plus de poissons et d'oiseaux.

 

 

Photo aérienne prise le 15 juillet 2019 montrant le paysage du village de Maanshan de la bannière de Harqin de la ville de Chifeng, dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord). (Photo : Liu Lei) 

 

Le changement est en grande partie le résultat du traitement de la pollution sur les terres agricoles autour du lac. L'utilisation excessive d'engrais pendant des années a été une cause principale de la pollution du lac.

"Nous gérons les terres agricoles par nous-mêmes, mais l'environnement appartient à tout le monde. Nous devons protéger nos terres agricoles", a affirmé Mme Liu.

Dans sa ferme d'une superficie de 80 mus, Mme Liu a changé la culture du maïs en blé, en utilisant du fumier de ferme, du désherbage artificiel et sans aucun film plastique, en réponse aux mesures gouvernementales visant à réduire la pollution agricole.

Elle bénéficie de subventions gouvernementales pour les ajustements et son blé a été reconnu comme un produit non polluant, qui se vend à un prix supérieur à celui du blé ordinaire. Avec tous ces changements, Mme Liu a augmenté ses revenus de 40.000 yuans l'année dernière.

Des mesures de révision intensive ont également produit des résultats tangibles dans d'autres endroits autrefois pollués.

"La protection écologique du mont Helan est bonne. Par rapport à il y a 20 ans, la lisière de la forêt a avancé de cinq à dix mètres", a indiqué Li Dong, responsable du bureau d'administration de la réserve naturelle de niveau national du mont Helan, en Mongolie intérieure.

En 2021, la part des jours ayant une bonne qualité de l'air en Mongolie intérieure était de 3,7 points de pourcentage supérieure à celle de 2015. La proportion des sections d'eau de surface dotées d'une bonne qualité de l'eau selon l'évaluation nationale était de 22,9 points supérieure à celle de 2016, selon les données officielles locales.

DES COLLINES ARIDES AUX "MONTAGNES D'OR".

Le village de Ma'anshan, où vit le garde forestier Zheng Jie, est en plein essor, et les habitants travaillent dans la culture du raisin, le verdissement et le tourisme. Un centre d'accueil touristique dans le village est en construction.

"Les collines étaient dénudées, et les fortes pluies provoquaient des inondations, avec des pierres emportées par le courant", a noté Zhang Guozhi, ancien chef du Parti pour le village, en se remémorant comment les choses étaient plus de dix ans auparavant.

Le village a encouragé les habitants à planter des arbres, en leur garantissant une rentabilité économique. A ce jour, le village a achevé le verdissement de quelque 3.000 mus de terres montagneuses. Outre le tourisme, les habitants tirent un revenu des produits de montagne tels que les noisettes, les champignons et les abricots.

 

 

Photo aérienne prise le 16 août 2022 montrant un camion roulant sur une route entourée de forêts à Horqin, de la ville de Tongliao, dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord). (Photo : Hua Weiguang) 

 

Le village, qui compte plus de 1.000 résidents, est sorti de la pauvreté en 2017. Son revenu disponible par habitant a atteint 15.900 yuans l'an dernier.

"Nous allons poursuivre nos efforts de verdissement et viser à devenir une zone touristique de niveau 5A", a fait savoir Liu Yeyang, actuel chef du Parti pour le village.

Comme dans le village de Ma'anshan, l'intégration de l'agriculture et du tourisme a également été pratiquée dans d'autres zones rurales.

Dans le village de Gaogenyingzi, près de la zone urbaine de la ville d'Ulan Hot, une ancienne section du lit d'une rivière qui servait de décharge a été transformée en parc aquatique -- la zone d'expérience écologique de Shenjunwan. Des dizaines de villageois travaillent dans cette zone touristique en tant que gardiens, nettoyeurs ou pilotes de bateaux.

"Il y a plusieurs années, le site était assez malodorant. Qui aurait cru qu'une carrière de sable abandonnée deviendrait un 'bol à trésors' ?", a indiqué Peng Dianqi, un villageois qui dirige le personnel de sécurité de la zone touristique. Il gagne 4.500 yuans par mois grâce à ce travail.

Selon les gestionnaires de la zone touristique, de nouveaux projets seront menés à l'avenir pour développer le tourisme d'hiver et les auberges familiales, afin de concrétiser davantage la valeur de cette belle zone.

VIVRE DES FORETS

Au sein de la ferme forestière de Bei'an, dans le Grand Khingan, dans la ville de Genhe, en Mongolie intérieure, les gardes forestiers sont occupés à creuser des fosses pour la plantation d'arbres au printemps prochain.

"La protection écologique est notre travail maintenant", a expliqué Zhou Yizhe, un travailleur de la ferme forestière. En 2015, avec la mise en œuvre d'une interdiction d'abattage commercial des forêts naturelles dans la région, des travailleurs comme M. Zhou sont devenus des gardes forestiers employés pour cultiver les arbres.

Dans la ville d'Arxan, située dans le sud-ouest du Grand Khingan, deux tiers de la population locale vit des services liés au tourisme.

Jiang Huixin, dont le père est également un ancien bucheron devenu garde forestier, chérit son travail au parc forestier national d'Arxan, où il est chargé de la sécurité des touristes et de la protection de la végétation. Il apprend à son fils de cinq ans à protéger la nature lorsqu'ils sortent.

"Nous vivons toujours des forêts, mais d'une manière différente. Le tourisme s'est développé grâce aux forêts et à la beauté naturelle, et la vie est meilleure", a souligné M. Jiang.

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