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Une voie d'opportunités

XIA YUANYUAN, membre de la rédaction  ·  2024-04-02  ·   Source: La Chine au présent
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L’Aéroport international d’Angkor, construit par une entreprise chinoise, dans la province de Siem Reap, au Cambodge, le 16 novembre 2023 

Le 5 mars, le Premier ministre du Conseil des Affaires d’État, Li Qiang, a indiqué lors de la présentation du Rapport d’activité du gouvernement que la Chine continuera à élargir son ouverture de haut niveau en promouvant la coopération gagnant-gagnant. Il a souligné l’importance de stimuler la construction conjointe de haute qualité de l’initiative « la Ceinture et la Route » (ICR) pour obtenir des résultats tangibles, et de promouvoir progressivement la collaboration en lançant une série de projets « petits et beaux » au profit de la population.

En tant que bien public mondial et plateforme de coopération internationale, l’ICR a obtenu des résultats remarquables qui ont attiré l’attention du monde entier. Cependant, de fausses déclarations et des accusations infondées à son encontre ont émergé les unes après les autres. Certains médias occidentaux prétendent que le montant des investissements dans le cadre de l’ICR a considérablement diminué. Selon eux, les prêts de la Chine aux pays partenaires sont en baisse et ses investissements à l’étranger ne sont pas viables.

Dans leurs interviews accordées à La Chine au présent en marge des « Deux Sessions », de nombreux experts, tant chinois qu’étrangers, ont souligné la résilience remarquable de la construction conjointe de « la Ceinture et la Route », malgré l’impact sévère du COVID-19. En effet, la coopération développée dans le cadre de l’ICR a évolué, passant de l’étape du « panorama à grands traits » à celle du « dessin à traits fins », du programme élaboré à l’exécution sur le terrain. Elle continuera d’offrir des opportunités et des avantages pour le monde entier.

 

Des diplomates venant de 17 pays partenaires de l’ICR visitent le centre d’innovation du port intelligent du golfe de Beibu, dans le Guangxi, le 3 avril 2023. 

Des intentions cachées

Dennis Munene, directeur exécutif du Centre Chine-Afrique de l’Institut kenyan pour la politique africaine, estime que les pays occidentaux crient au déclin de l’ICR, principalement parce qu’ils la perçoivent comme un enjeu géopolitique.

Il explique que le développement des pays du Sud global est depuis longtemps étouffé par les pays occidentaux. En Afrique, par exemple, les infrastructures construites à l’époque coloniale par les pays développés visaient à exploiter les ressources locales et à favoriser leur propre développement, plongeant ainsi le continent dans une situation de pauvreté et de retard. En revanche, l’ICR a instauré de nouveaux modèles de coopération mutuellement bénéfique, stimulant le processus de développement durable de l’Afrique contemporaine.

« Les opportunités de développement offertes par l’ICR aux pays en développement sont immanquablement calomniées par des pays occidentaux, car aucun de leurs projets tentant d’imiter l’ICR ne peut rivaliser avec elle, ces projets n’étant que des promesses vides », déclare M. Munene.

Qu’il s’agisse du plan « Power Africa » annoncé par le président américain d’alors Barack Obama, de l’initiative « Prosper Africa » lancée sous l’administration Donald Trump, ou de la stratégie des États-Unis concernant l’Afrique subsaharienne mise en place par Joe Biden, ces initiatives se sont avérées n’être que de belles paroles.

En revanche, la Chine a déjà signé plus de 200 documents de coopération avec plus de 150 pays partenaires et plus de 30 organisations internationales dans le cadre de l’ICR, mettant en place plus de 3 000 projets de coopération et attirant près de 1 000 milliards de dollars d’investissements.

D’après un rapport de la Banque mondiale, l’achèvement des projets d’infrastructures de transport dans le cadre de l’ICR permettra une croissance du volume commercial des pays partenaires entre 2,8 % et 9,7 %, sortira près de 40 millions de personnes de la pauvreté et apportera des avantages socio-économiques importants.

« Derrière les attitudes négatives de l’Occident face à l’ICR se cachent leur jalousie envers la Chine et leur intention de freiner la Chine », conclut M. Munene.

Une combinaison coordonnée

D’après Wang Heng, directeur adjoint de l’Institut d’études africaines de l’Université normale du Zhejiang, les projets dans le cadre de l’ICR n’ont pas stagné ou diminué, mais il est temps de jouer sur les deux tableaux : les grands projets phares et les projets petits et beaux.

Ces projets petits et beaux, qui mettent l’accent, entre autres, sur la réduction de la pauvreté, l’éducation et la santé, donnent des résultats souvent rapides et nécessitent un investissement moindre. Lors d’une conférence sur l’ICR tenue en 2021, le président chinois Xi Jinping a souligné que ces projets concernaient directement le bien-être de la population et devraient être la priorité de la coopération de la Chine avec l’étranger. Et d’ajouter qu’il était nécessaire d’améliorer la planification et de renforcer le contrôle des risques des projets de coopération.

« En raison des effets dévastateurs de la pandémie, la plupart des économies, dont la Chine, ont ralenti la mise en place des projets à hauts risques pour éviter les risques systémiques », révèle Yoro Diallo, chercheur à l’Institut d’études africaines de l’Université normale du Zhejiang.

Wang Jian, directeur de l’Institut des études internationales de l’Académie des sciences sociales de Shanghai, estime que les projets dans le cadre de l’ICR ne doivent pas chercher aveuglément à être « grands et rapides », mais doivent plutôt viser à réduire les risques opérationnels et de gestion, à améliorer la rentabilité, à créer des emplois, à promouvoir le développement des industries et à aider les pays participants à augmenter leur capacité à rembourser les dettes.

Selon M. Diallo, il est vrai que les projets phares jouent un rôle important dans les pays en développement, en particulier les pays africains, mais les projets petits et beaux peuvent répondre à la demande de la population locale, améliorer leur niveau de vie, améliorer l’environnement et augmenter les bénéfices économiques tout en réduisant les risques financiers. « Les deux types de projets se complètent. »

 

Le chantier du port péruvien de Chancay, construit par une entreprise chinoise, le 22 août 2023 

Un nouveau moteur de croissance

Au cours de la dernière décennie, l’ICR a créé de nouvelles opportunités de développement pour le monde et continuera à l’avenir à servir de voie vers une prospérité commune.

« En fait, tous les projets dans le cadre de l’ICR revêtent une grande importance. Les projets petits et beaux peuvent renforcer le sentiment de satisfaction et de bonheur de la population locale, car ils produisent des résultats visibles et concrets », explique Zhang Zhongxiang, directeur du Centre d’études africaines de l’Université normale de Shanghai.

Depuis 2021, un grand nombre de projets petits et beaux sont progressivement mis en œuvre. Ces projets couvrent un large éventail de secteurs, allant de l’écologie à l’agriculture en passant par l’hydraulique, ainsi que la recherche agroalimentaire. Ils jouent un rôle considérable dans la réduction de la pauvreté en Asie, en Afrique, dans le Pacifique Sud, en Amérique latine et dans la région des Caraïbes.

Prenons l’exemple de l’Afrique. En mars 2019, le premier Atelier Luban a été inauguré à Djibouti. Depuis lors, une dizaine d’Ateliers Luban ont été établis dans 11 pays africains tels que l’Égypte et le Kenya, offrant des formations professionnelles aux jeunes Africains. En juin 2022, une entreprise chinoise a achevé un projet d’approvisionnement en eau dans la province du Cabinda, en Angola. Ce projet a permis de fournir de l’eau potable à de nombreux résidents, qui n’ont plus à aller en chercher loin. Dans de nombreux pays participant à l’ICR, notamment l’Afrique du Sud, le Lesotho, le Kenya, le Nigeria et la Tanzanie, grâce à la technologie Juncao (une technologie chinoise utilisant de l’herbe pour faire pousser des champignons), des agriculteurs ont pu augmenter les revenus et améliorer leur niveau de vie.

M. Diallo constate qu’à l’heure actuelle, le monde traverse une période de turbulences et de changements, et que la reprise économique mondiale est morose. Cependant, cela n’a pas renversé l’élan de la coopération dans le cadre de l’ICR, au contraire, cela souligne de plus belle sa résilience. « Dans un monde incertain et instable, tous les pays ont ressenti le besoin urgent de promouvoir le développement par la coopération. Les contributions de l’ICR à l’économie mondiale sont donc très attendues », conclut-il.  

 

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