Le mécanisme de gouvernance financière de la Nouvelle Banque de développement (NBD) dirigée par les BRICS est "très équitable", a déclaré la présidente de la banque Dilma Rousseff.

L'ancienne présidente brésilienne a affirmé, à l'occasion du 11e Forum mondial de la paix, qu'aucun membre ne disposait ne plus de ressources financières que les autres au sein de la banque des BRICS. Elle a expliqué que depuis la création de cette banque, les parts des cinq pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) étaient les mêmes, soit environ 19% pour chacun, et que lorsque de nouveaux pays se joindront à eux, les parts de tous les Etats seront réduites équitablement.

Lors d'une session de questions-réponses, Mme Rousseff a assuré que "la part de chaque pays au sein de la banque des BRICS est tout à fait égale", rejetant les allégations selon lesquelles la banque serait contrôlée ou influencée par certains pays.

Selon elle, le mécanisme de rotation garantit l'équité. Le Brésil occupe actuellement la présidence tournante de la NBD, et un autre pays membre prendra sa succession en juillet 2025.

Interrogée sur les demandes d'adhésion aux BRICS qui seront traitées au prochain sommet en Afrique du Sud, Mme Rousseff a refusé de citer les noms des nouveaux pays candidats et a fait savoir que le mécanisme des BRICS était différent de celui de la NBD.

La NBD a été créée en 2015 par les pays des BRICS et son siège se situe dans la ville chinoise de Shanghai. La banque a commencé à accueillir de nouveaux membres en 2021 avec le Bangladesh, les Emirats arabes unis, l'Uruguay et l'Egypte. Cela a marqué un progrès majeur dans l'élargissement du nombre de membres de la banque et le début d'une avancée dans la direction d'une banque de développement international multilatérale.

Le 11e Forum mondial de la paix se tient à l'université chinoise de Tsinghua et le thème de cette année est "Stabiliser un monde instable par le consensus et la coopération". Plus de 400 délégués ont pris part à l'événement, y compris d'anciens dignitaires politiques étrangers, des envoyés diplomatiques de plusieurs pays en Chine, des experts et des universitaires.