Le premier ministre chinois Li Keqiang a rencontré les journalistes jeudi 28 mai, après la clôture de la troisième session de la 13e Assemblée populaire nationale. Il a longuement évoqué la question de l’emploi en cette période de l’après-épidémie. « L’emploi est la condition sine qua non du bien-être », a-t-il déclaré. « Pour une famille, c’est d’une importance capitale. La Chine dispose d’une main-d’œuvre de 900 millions de personnes, et s’il n’y a pas d’emplois, 900 millions de bouches ne pourront pas se nourrir. Avec des emplois, 900 millions de paires de mains peuvent générer une richesse incommensurable. »
Li Keqiang a expliqué comment le gouvernement chinois limitera le chômage cette année. « Afin de stabiliser les emplois existants, tous les moyens politiques à notre disposition doivent être utilisés. Les mesures prises par la Chine visent à stabiliser les entreprises et à sécuriser les emplois, mais cela doit se faire de manière juste et raisonnable. Et nous devons également accorder des subventions aux entreprises afin de proposer des formations pour stabiliser l’emploi. Cette année et l’an prochain, 35 millions de personnes se verront proposer une formation professionnelle grâce au solde de l’assurance-chômage, ce qui leur donnera l’occasion d’amortir le choc. Même si vous êtes au chômage, vous devez avoir une chance de réemploi dans un bref délai. »
M. Li a également remarqué que davantage de nouveaux types d’emplois seront créés. « Les nouvelles formes d’entreprises avec leur essor emploient quelque 100 millions de personnes et notre économie des petits boulots emploie 200 millions de personnes », a-t-il précisé.
M. Li a aussi parlé des groupes vulnérables comme les jeunes diplômés, les travailleurs migrants et les retraités de l’armée. « Nous avons des politiques de soutien spécifiques qui se focalisent sur l’emploi de groupes spécifiques. Par exemple, le nombre des jeunes diplômés cette année atteint un nouveau record de 8,74 millions de personnes. Cette année et l’année prochaine, il faudra leur proposer des services pour l’emploi. Quant aux travailleurs migrants, il en sera de même. Et pour les retraités de l’armée, les mesures d’insertion devront être appliquées à la lettre. »
