Les prix de l’immobilier dans 24 villes majeures de Chine ont arrêté d’augmenter en juin à la suite des mesures visant à juguler la spéculation, indique un rapport de l’Académie nationale de stratégie économique affiliée à l’Académie des sciences sociales de Chine (ASSC).

Les 24 villes qui n’ont pas enregistré d’augmentation de leurs prix de l’immobilier pour le mois de juin incluent : les quatre mégapoles de premier rang Shanghai, Beijing, Shenzhen et Guangzhou ; quatre villes, dont le niveau de développement est relativement proche de ces mégapoles, à savoir Tianjin, Chongqing, Suzhou et Hangzhou ; et seize autres villes économiquement compétitives au niveau national, incluant Wuhan, Chengdu et Zhengzhou.

Les données montrent que les prix de l’immobilier ont globalement continué à augmenter pendant cinq mois d’affilée, mais cette croissance a ralenti à partir du mois d’avril. Au mois de juin, les quatre mégapoles chinoises ont enregistré une baisse des prix moyens de l’immobilier de 0,615 % sur le mois précédent.

Le rapport note également que les villes plus petites de Chine devraient enregistrer une baisse des prix de l’immobilier sur le long terme, car elles manquent d’industries de pointe et ne parviennent pas à attirer les talents.

Cette transition d’une augmentation rapide des prix de l’immobilier à une stabilité générale signifie que les promoteurs immobiliers devront faire face à plus de difficultés financières. Il y a donc une possibilité plus forte que des projets prennent du retard ou soient abandonnés.