Le terrain de sport de l'Université des sciences et technologies de Beijing est particulièrement animé en cette fin septembre. Depuis le début du mois d’août, la 10e phalange du défilé de masse – rassemblant 1 132 enseignants et étudiants de cette université ainsi que 1 100 paysans de Beijing – y effectue des répétitions. Ce 29 septembre, l’ultime répétition avant la Fête nationale s’y déroulait.

La phalange numéro 10 des « Champs de l’espoir » sur un campus de Beijing le 29 septembre (Photo : Wei Hongchen)

Les « Champs de l’espoir » rappelle que le 1er janvier 1982, la Chine publiait le document n ° 1, indiquant que le quota et la responsabilité de la production étaient fixé au niveau des ménages dans le cadre du système de responsabilité de la production de l'économie collective socialiste. C’était le début de la réforme d’ensemble en Chine rurale. En quelques années à peine, des changements remarquables se sont produits et le niveau de vie des paysans s’est considérablement accru.

Ma Cong, directeur adjoint du département des affaires étudiantes de l'Université des sciences et technologies de Beijing, explique : « Nous portons des vêtements de travail et utilisons des chapeaux de paille portant des étoffes jaunes et vertes pour le défilé afin de simuler l’ondulation des blés sous l'effet du vent, reflétant la joie des récoltes abondantes. »

Dernière répétition pour la phalange des « Champs de l’espoir » le 29 septembre (Photo : Wei Hongchen)

Parmi les représentants des paysans de la phalange, on trouve des anciens qui conservent toujours cette vigueur morale, comme Shang Wanjiang, 57 ans. « Il s'agit d'une opportunité unique. Nous devons nous efforcer de faire du mieux possible lors des répétitions et de montrer à tout le pays et au monde entier les succès que nos paysans ont obtenus dans l’agriculture. »