Le 1er juillet 1997, le gouvernement chinois reprend l’exercice de sa souveraineté sur Hongkong. Pour y maintenir la prospérité et la stabilité, il décide de mettre en application le principe « Un pays, deux systèmes », qui signifie que la partie continentale de Chine pratique le régime socialiste, tandis que Hongkong continue à être régi par un système capitaliste. Passant en revue les 20 années de Hongkong qui ont suivi sa rétrocession, on peut dire que dans le cadre d’« Un pays, deux systèmes », Hongkong est sur de bons rails dans le domaine socio-économique, notamment avec le relèvement du statut politique de la population locale. Mais la lutte contre l’indépendance de Hongkong doit être prise au sérieux.
A l’exception de la défense et de la diplomatie, Hongkong jouit d’un haut degré d’autonomie. Les Hongkongais élisent eux-mêmes le chef de l’exécutif, participant aux rencontres sportives au nom de « Hongkong de Chine », et prenant part à des activités internationales organisées par l’OMC et l’APEC. Cela montre que le principe « Un pays, deux systèmes » s’est réellement matérialisé à Hongkong.
Le succès de la politique « Un pays, deux systèmes » consiste en deux volets : primo, la population locale jouit d’un statut politique plus élevé après la rétrocession (avant 1997, c’était le gouvernement britannique et le gouverneur de Hongkong qui avaient le dernier mot sur les affaires de Hongkong, alors que maintenant, les Hongkongais décident par eux–mêmes et deviennent les maîtres véritables) ; secundo, Hongkong peut servir d’exemple dans le domaine du règlement pacifique des conflits territoriaux sous différents régimes. Aujourd’hui, il existe encore des pays comme la Chine qui n’ont pas encore réalisé leur réunification, et « Un pays, deux systèmes » est une bonne référence.
A l’approche de 1997, la crainte du régime communiste s’est répandue parmi les Hongkongais, à tel point que beaucoup d’entre eux sont partis s’installer à l’étranger. Cependant, après la rétrocession, Hongkong a intensifié ses échanges avec la partie continentale de Chine, connaissant un développement sans précédent sur le plan touristique et commercial. En dépit de la bourrasque financière asiatique de 1997, de la crise des subprimes de 2008 et de la crise de la dette en Europe, l’économie de Hongkong a évité une forte décroissance grâce au soutien de la partie continentale de Chine. Selon un rapport sur les pays les plus compétitifs publié le 31 mai par l’IMD de Lausanne, Hongkong reste en tête du classement. Cela montre que Hongkong possède un grand potentiel de développement.
Cependant, l’économie hongkongaise n’est pas au mieux depuis deux ans. A cause de certains indépendantistes, le nombre des touristes de la partie continentale a chuté, ce qui a entraîné une croissance du nombre des chômeurs à Hongkong, notamment dans les secteurs touristique et commercial. Les séparatistes sont une poignée de factieux soutenus par des politiciens occidentaux. Ils nuisent non seulement à l’économie de Hongkong, mais aussi au régime politique dit « Hongkong administré par les Hongkongais et un haut degré d’autonomie ».
En fait, l’avenir de Hongkong est radieux. Avec le lancement des Nouvelles Routes de la soie et l’édification d’un groupe de cités composé de 9 villes de la province du Guangdong et Hongkong et Macao, Hongkong va bénéficier d’une nouvelle dynamique de développement. Ses avantages dans les secteurs de la finance, du commerce, des transports fluviaux, des services modernes et de talents de l’extérieur lui permettront d’être globalement au service de l’initiative des Nouvelles Routes de la soie et de poursuivre la restructuration de l’économie locale.
Certains disent que la partie continentale et Hongkong sont deux concurrents dans les domaines économiques et commerciaux. Mais ces deux parties doivent réaliser leur intégration. Le gouvernement central et les autorités hongkongaises ont signé des « Arrangements pour établir des relations économiques et commerciales encore plus intimes entre la partie continentale et Hongkong » et le XIIIe Plan quinquennal a relevé le statut et les fonctions de Hongkong dans le développement économique et l’ouverture du pays. En s’appuyant sur l’énorme marché de l’intérieur du pays, Hongkong aura ainsi un avenir meilleur.
