Chen Jining à la conférence de presse. (Photo : Wei Yao/ Beijing Information)

« Les problèmes de pollution atmosphérique de la Chine proviennent dans une très large mesure de la structure énergétique du pays, ou pour être plus précis, de la combustion du charbon », a déclaré Chen Jining, ministre chinois de la Protection de l'environnement, lors d'une conférence devant les médias chinois et étrangers le 11 mars. « La Chine a formulé des exigences claires dans le XIIIe Plan quinquennal au niveau énergétique, que ce soit sur le plan de l'efficacité et de la structure. Dans le même temps, le pays promeut fermement l'utilisation du charbon propre. »

Le ministre de la Protection de l'environnement a révélé que depuis peu, le gouvernement chinois encourage les programmes portant sur les émissions ultra–faibles des centrales au charbon et exige des centrales que leurs émissions de dioxyde de sulfure, d'oxyde de nitrogène et de poussières correspondent plus ou moins aux niveaux des centrales au gaz naturel. Il s'agit de transformations et d'initiatives révolutionnaires qui ébranlent les idées préconçues traditionnelles sur le charbon – une énergie non propre – et qui auront une influence positive sur la résolution des problèmes de smog en Chine.

« Par ailleurs, l'impact du charbon en vrac à usage domestique sur le smog est très important », ajoute M. Chen. Il s'agit en effet d'un problème difficile, car il concerne de très nombreux foyers. Ainsi, les émissions de particules polluantes provenant de la combustion d'une tonne de charbon en vrac à usage domestique équivalent à celles de 5 à 10 tonnes de charbon des centrales électriques. De plus, avec l'élévation du niveau de vie des Chinois, la quantité utilisée de charbon en vrac s'accroît. La Chine doit par conséquent s'investir encore plus dans le contrôle du charbon en vrac.

Beijing Information