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Ouïgours | ||
Mots-clés: Ouïgours;Xinjiang |
Us et coutumes
Autrefois, les Ouïgours avaient une diète basée sur les fruits séchés et les céréales. Aujourd'hui, le blé, le riz et le maïs sont des aliments de base. Les Ouïgours aiment également le thé au lait avec du maïs cuit et les gâteaux de blé. Le riz sucré cuit avec du mouton, de l'agneau, des carottes et des raisins secs, des oignons est un mets de fête.
Depuis longtemps, les Ouïgours cultivent le coton et ont une industrie du tissage, de sorte que le port de vêtements de coton est chose courante dans la région. Les hommes portent une longue tunique appelée qiapan, ouverte à droite, avec un col en biais, sans boutons; à la taille, ils enroulent une longue bande de tissu. Les femmes portent des robes à manches amples et des vestons noirs avec boutons cousus sur le devant. De plus en plus cependant, la mode vestimentaire occidentale prend la place. Toutefois, tous aiment porter un petit chapeau quadrilatéral ornés de broderies au motif ouïgour. Les femmes aiment se parer de boucles d'oreille, de bracelets et de colliers. Les jeunes filles nattent souvent leurs cheveaux en plusieurs petites tresses et considèrent les longs cheveux comme un signe de féminité. Après le mariage, elles ne tresseront que deux queues de cheval et elles orneront leur chevelure de peignes en forme de croissant. Certaines ramasseront leurs tresses en chignon.
Au cours des siècles, de nombreuses mosquées, mazas (complexe funéraire de nobles ouïgours) et de séminaires ont été établis dans la région. La religion a eu une grande influence sur les affaires économiques, juridiques et éducatives, ainsi que sur les familles et le système matrimonial ouïgours. On s'est longtemps servi des règles religieuses pour épouser plus d'une femme et pouvoir les divorcer en n'importe quel temps. Le mariage des Ouïgours ordinaires étaient arrangés par les parents. Le chauvinisme mâle était courant dans les familles, et les femmes, humiliées, se retiraient souvent dans la prière. Aujourd'hui, la religion est de plus en plus une question personnelle, et comme la science et les connaissances se répandent, les vieilles habitudes féodales disparaissent peu à peu.
La littérature ouïgoure est très riche aux plans du style et du contenu. On compte d'innombrables contes folkloriques, paraboles, comédies et poèmes qui font l'éloge du courage, de la sagesse et de la bonté des gens du commun, tout en faisant la satire de la cruauté et de la folie des exploiteurs. Par exemple, Les Contes de Afandi, font la satire des Bayis et des imams qui exploitent le peuple. La grande partie de la littérature écrite des Ouïgours a été transmise depuis le XIe siècle; mentionnons le Kutadolu Biliq de Yusuf Hass Hajib et le Dictionnaire turc de Moham Kashgar, qui sont des oeuvres importantes pour ceux qui s'intéressent à l'histoire, à la culture et au langage des Ouïgours.
Les Ouïgours excellent dans la danse. Les Douze Mukams (opéra) est une épopée qui comprend plus de 340 chants classiques et danses folkloriques. Il y a une foule d'instruments de musique ouïgours, que ce soit des instruments à corde, à vent ou à percussion, dont le dutar, le rawap et le dap. Les deux premiers sont des instruments au son clair pour les solos, le dap est un tambourin en peau d'agneau avec plusieurs petits anneaux en fer qui sont attachés au rebord. On l'utilise pour accompagner la danse. Les danses ouïgoures sont légères, gracieuses, avec des chorégraphies rapides. La Danse de Sainam est la plus populaire.
Source: Fr.chinaxinjiang.cn
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