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Une Canadienne rend hommage au peuple valeureux du Xinjiang | ||
Mots-clés: Canadienne;Xinjiang;Chine |
Dans cette Chine multiethnique, la région autonome ouigoure du Xinjiang compte pour beaucoup, étant donné que les 56 ethnies qui forment la grande nation chinoise y sont présentes. Quoiqu'en disent les articles qu'on trouve dans l'internet, je tiens ce renseignement de la direction même du Bureau d'information du Xinjiang.
La fondation de la région autonome ouigoure du Xinjiang célèbre cet automne son 60e anniversaire. Son nom signifie, en chinois « Nouvelle frontière ». Les groupes les plus nombreux y sont les Ouigours, les Kazakhs, les Hui, de foi musulmane, les Mongols qui adhèrent au lamaïsme, et les Han. Pourtant, une telle diversité réussit à coexister en paix sur un territoire qui représente un-sixième (1,6 million de km2) de la superficie du pays et 22 millions d'habitants.
Je suis allée cinq fois au Xinjiang, entre 1993 et 2008, du point le plus au nord (Pic de l'Amitié), le plus à l'ouest (frontière sino-kirghize), le plus à l'est (ville de Hami), le plus au sud (Hotan). Chaque fois j'y ai trouvé des changements considérables. Malheureusement, mon emploi du temps m'empêche d'aller célébrer avec mes « frères et sœurs » l'extraordinaire développement de cette contrée éloignée, aux prises avec les problèmes particuliers que représentent le climat autant que les factions politiques qui, malgré le petit nombre de récalcitrants, causent des ennuis graves à tout le pays et à sa réputation dans le monde. Pour le gouvernement central, il est essentiel d'assurer la cohabitation harmonieuse malgré les différences linguistiques, culturelles et religieuses.
Ce que j'ai trouvé de particulier chez les Ouigours, les Kazakhs, et les Kirghizes surtout, c'est une grande ouverture d'esprit, un désir d'apprendre toujours davantage, et un courage impassible devant les difficultés. Souvent, au Xinjiang ou même à Beijing, on me prend pour une Ouigoure et l'on s'adresse à moi dans la langue de ce groupe. Cela me fait sourire et me flatte à la fois, car les Ouigours sont un grand peuple, fier et généreux.
Tout est de grande dimension au Xinjiang. Pas moins de 2 842 km par la voie des airs séparent son chef-lieu, Urumqi, de la capitale nationale. Sa frontière confine avec huit pays. On y compte 18 600 glaciers de toutes tailles. Le Taklamakan (mer de la mort) pour sa part, est le plus grand désert du monde et couvre 270 000 km2. La désertification au Xinjiang est un terrible problème contre lequel on se bat depuis toujours, avec des succès remarquables, heureusement. Plusieurs fleuves arrosent le Xinjiang, mais le sable occupe leurs bassins. Le Xinjiang lutte avec succès contre l'érosion et la désertification. Chaque année des milliers de km2 sont arrachés à la mort. La jolie petite ville de Shihezi est une oasis créée dans le désert, un miracle des années 1950 réalisé par la population locale avec le renfort de l'Armée populaire de Libération.
Oh, je crois qu'il est grand temps pour moi de retourner au Xinjiang constater de visu les dernières réalisations du développement, surtout dans le cadre des nouvelles routes de la Soie, maritime et terrestre. « Yi dai yi lu » (Une ceinture, une route) est un projet de dix ans lancé à la fin de l'année dernière par le président Xi Jinping. Dans cette région où tout est démesuré, le projet consommera un investissement de 40 milliards de dollars de fonds chinois, ainsi que des investissements étrangers. Il s'agit d'améliorer autant l'environnement que les conditions de vie, et les possibilités de marché de toutes les économies montantes le long de la nouvelle Route de la soie.
Suggestion de lecture pour découvrir la vie du Xinjiang à travers 50 interviews :
Carducci, Lisa. Ces gens merveilleux du Xinjiang, Beijing, FLP, 2008, 274 pages.
ISBN : 978 7-119-05179-6. Il existe aussi une version en anglais et une en russe de cet ouvrage.
Source: French.china.org.cn
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