Le conflit en Syrie entrera bientôt dans sa sixième année de combats meurtriers et il est devenu un champ de bataille pour les intérêts géopolitiques, qui vont de ceux des dirigeants mondiaux à ceux des milices armées.

L'Occident estime que Bachar el–Assad doit partir, tandis que la Russie insiste sur le fait que son régime demeure la seule autorité légale en Syrie.

Le 30 septembre, la Russie a lancé une campagne de bombardements en Syrie, soulignant qu'elle visait les terroristes de l'Etat islamique (EI). La décision a alors déclenché une série de réactions en chaîne. Un avion de passagers russe transportant 224 personnes a été abattu au–dessus de la péninsule égyptienne du Sinaï le 31 octobre, apparemment par des tirs venant de l'EI. Un chasseur russe a été abattu le 24 novembre par les forces turques, Ankara prétendant qu'il se trouvait en territoire turc.

Malheureusement, toutes les solutions à la crise en Syrie demeurent incertaines et les civils payent le prix de l'escalade de la violence.

Beijing Information