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Parler une même langue |
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Francisco Little · 2018-08-30 · Source: Beijing Information | |
Mots-clés: Chine; Afrique; langue; culture |
Des étudiants du monde entier se sont rassemblés à Changsha, au Hunan, pour la finale de la compétition « Passerelle vers le chinois », le 4 août 2018.
Une fois par an, en juillet et en août, on peut entendre dans la ville de Changsha, chef-lieu de la province centrale du Hunan, les voix pleines d’entrain de jeunes venus des quatre coins du monde. Ces voix participent à un rassemblement international éclectique et animé qui a débuté en 2002 et qui fait partie du calendrier des événements de la ville depuis 2008.
En écoutant attentivement, vous entendrez qu’au-delà des différents accents, toutes ces voix parlent une même langue : le chinois. Et pour cause : la finale de la 17e compétition internationale de langue chinoise « Passerelle vers le chinois », le plus important concours de langue chinoise pour les étudiants étrangers, a eu lieu le 4 août à Changsha. Avant 2008, la finale se déroulait dans différentes villes telles que Beijing, Shanghai et Changchun.
Tout étudiant de moins de 30 ans qui n’est pas né en Chine, ou tout Chinois né à l’étranger dont la langue maternelle n’est pas le chinois, est éligible pour participer au concours. Les tours préliminaires se tiennent entre janvier et juin dans les pays du monde entier, tandis que la demi-finale et la finale se déroulent en Chine de juillet à août. Organisé par le Bureau national pour la promotion de la langue chinoise (connu sous le nom de Hanban), et l’administration provinciale du Hunan, l’événement de cette année avait pour thème « Un monde, une famille ».
Un monde, une famille
Parmi les cinq finalistes, chacun représentant un continent, figurent Ruslan Ustinov de Russie, qui a été couronné champion, Theodore Joseph d’Australie, Guan Huimin d’Indonésie, Anthony Ekweseni du Nigéria et John Gardner Klumpp Jr. des États-Unis. Chacun d’entre eux a gagné sa place en passant à travers un processus sélectif des plus exigeant, avec près de 100 000 candidats préliminaires à travers le monde.
La phase finale de la compétition s’est déroulée en Chine pendant cinq semaines, de juillet à août. Au cours de cette période, 152 étudiants issus de 141 régions participantes réparties dans 118 pays ont participé à une série de tours éliminatoires successifs avant de se rassembler à Changsha pour la dernière phase d’élimination.
La finale est composée de trois épreuves – Je suis un fin connaisseur de la Chine, Des histoires sino-occidentales et un discours libre –, ayant pour objectif d’évaluer les connaissances des étudiants sur la culture chinoise, leur capacité à comprendre et à reproduire des événements et des sujets historiques, ainsi que leurs compétences linguistiques.
Herbert Mushangwe, directeur de l’Institut Confucius de l’Université du Zimbabwe, est l’un des trois juges de cette année. Titulaire d’un doctorat en enseignement du chinois langue étrangère, M. Mushangwe dit s’honorer d’avoir été choisi comme juge parmi tous les directeurs des Instituts Confucius en Afrique. « Cette compétition est très difficile. C’est formidable de voir des étudiants du monde entier utiliser le chinois comme langue de communication. Je pense que la langue est la meilleure façon d’unir les gens », explique-t-il à CHINAFRIQUE, ajoutant que les étudiants sont jugés en fonction de leur prononciation, leurs connaissances culturelles et leurs performances sur scène.
Voyant les 152 étudiants venus en Chine pour prendre part à la finale, qui brandissaient leurs drapeaux nationaux avec enthousiasme, il est facile de tomber d’accord avec M. Mushangwe – la langue est certainement le meilleur moyen de réunir les gens.
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