Cérémonie d’ouverture du Programme de visite pour les jeunes sinologues à la Bibliothèque nationale de Chine, à Beijing, le 11 septembre.

Le programme de visite pour les jeunes sinologues a débuté le 11 septembre à la Bibliothèque nationale de Chine à Beijing. Ce projet, qui permet aux jeunes universitaires de se plonger dans le dialogue culturel chinois, donne aux participants une chance de mieux appréhender l’éthos de la civilisation chinoise.

Le programme, qui durera jusqu’au 30 septembre, permet à 27 intellectuels de 26 pays d’assister à des conférences, et leur donne l’opportunité de terminer leurs recherches dans les domaines linguistiques et culturels, ainsi que d’effectuer une visite sur le terrain dans la province orientale du Jiangxi pour étudier la culture traditionnelle chinoise.

Les participants sont tous très proches de la Chine : la plupart d’entre eux ont étudié, travaillé ou vécu dans les principales villes de Chine. « J’avais lu L’Impératrice de Chine de Pearl Buck au lycée et je suis fascinée par la culture chinoise depuis lors », a déclaré Ana Jovanovic, maître de conférence à l’Université de Belgrade, en Serbie. « Je suis arrivée à Beijing en 2003 et je suis tombée amoureuse de la Chine, a indiqué Maria Elvira Rios Penafiel, chercheure auprès du ministère de l’Education du Chili. Pour moi, la sinologie est une discipline à laquelle je consacrerai ma vie. »

Zhu Qi, vice–directeur du Bureau des relations culturelles externes relevant du ministère de la Culture.

« A l’occasion du XIXème Congrès du Parti communiste chinois, la Chine va saisir de nouvelles opportunités de développement, a fait remarquer Zhu Qi, vice–directeur du Bureau des relations culturelles externes relevant du ministère de la Culture. Beijing, à la jonction de la culture moderne et traditionnelle de Chine, est la meilleure fenêtre pour comprendre les transitions profondes qui se déroulent en Chine. »

Le programme de visite concerne cette année Beijing, Shanghai, Xi'an et Zhengzhou, avec quelque 120 participants. « A l’avenir, nous projetons de créer un programme de financement pour les études de sinologie à l’étranger », a ajouté M. Zhu.