Les nations en développement attendent beaucoup du Sommet de Copenhague. Elles espèrent que les pays industrialisés vont parvenir à un accord pour les aider à réduire leurs émissions de CO2. Long Mai nous emmène dans un petit village congolais à la pointe en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

C'est ici que le rêve a commencé.

Sité à quelques heures de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le village d'Ibi était entouré de forêts.

Voici ce qu'il en reste après des années d'exploitation humaine.

Olivier Mushiete s'investit dans le projet Ibi pour la plantation d'arbres.

Il a isolé une superficie de 20 mille hectares. Près d'un quart est maintenant couvert d'arbres.

Dans le cadre du projet, les villageois y pratiquent la culture du manioc, aliment de base de la plupart des Congolais. Autour, les arbres retiennent les émanations de CO2.

Mais l'objectif n'est pas seulement de produire de la nourriture.

Olivier Mushiete

Directeur général du projet Ibi

"En stockant du CO2 dans les arbres, on peut recevoir l'appellation "puits de carbone" et vendre ainsi des crédits de carbone."

Les études montent qu'arrivés à maturité, les arbres du projets pourront retenir environ 200 tonnes de dioxyde de carbone.

Olivier a déjà signé avec 2 clients.

L'un d'eux est le Fonds Biocarbone de la Banque Mondiale. L'organisation estime que des projets comme celui du village Ibi offrent une grande variétés d'opportunités aux signataires du Protocole de Kyoto qui cherchent à réduire leurs émissions.