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Conférence de Copenhague sur le climat>>> Contexte
Publié le 16/12/2009
2005, classée année la plus chaude

2005-2006

16 février 2005. Entrée en vigueur du protocole de Kyoto

Signé en 1997, le protocole de Kyoto, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés durant la période 2008-2012 en deçà des niveaux de 1990, prend effet après avoir été ratifié par 141 pays. Ainsi, 36 pays industrialisés, à l'exception des Etats-Unis et de l'Australie qui comptent pour plus d'un tiers des gaz à effet de serre du monde industrialisé mais n'ont pas ratifié le protocole, seront dans l'obligation de réduire de 5,2% en moyenne leurs émissions de CO2 et de cinq autres gaz réchauffant l'atmosphère. Les 107 pays en développement qui ont ratifié le protocole auront de simples obligations d'inventaire d'émissions polluantes.

28 novembre-10 décembre 2005. 1ère réunion de suivi du protocole de Kyoto et 11ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Montréal (Canada).

- La conférence, qui a mobilisé près de 10 000 personnes et une centaine de ministres de l'environnement, entérine une série d'accords (les accords de Marrakech), qui établissent les règles de fonctionnement du Protocole de Kyoto, permettant la totalité de sa mise en oeuvre. Les marchés du carbone deviennent ainsi une réalité.

- Par ailleurs, la décision de négocier un prolongement du Protocole au-delà de son échéance de 2012 est prise. L'accord de dernière minute prévoyant que les négociations seront menées dans le cadre plus large de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié le Protocole, acceptent finalement de s'y associer.

Janvier 2006 : 2005, classée année la plus chaude

Un rapport émanant de la NASA (24 janvier 2006), constate que l'année 2005 a été la plus chaude depuis la fin du 19ème siècle. L'Organisation météorologique mondiale (OMM)[.pdf, 555ko] classait pour sa part, le 15 décembre 2005, l'année 2005 dans les deux plus chaudes depuis 1861, date du début des relevés de températures. La terre s'est réchauffée de 0,8 degré Celsius depuis un siècle et de 0,6 degré depuis 30 ans.

11-12 janvier 2006. 1ère réunion du Partenariat Asie-Pacifique sur le développement propre et le climat : Sydney (Australie)

Ce Partenariat, formé en juillet 2005, regroupe les Etats-Unis, l'Australie et quatre pays d'Asie : Chine, Japon, Inde et Corée du Sud. Ces pays représentent près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, l'Australie et les Etats-Unis, ayant pour leur part refusé de ratifier le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre. Le communiqué final mentionne que la lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas freiner la croissance économique, et que la plus grosse partie de la lutte contre le réchauffement climatique reviendra au secteur privé.

7-17 novembre 2006. 12ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques : Nairobi (Kenya)

La conférence des 168 Etats parties au traité décide que la révision du protocole de Kyoto devra commencer en 2008. Cette révision, qui sera fondée notamment sur le 4ème rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique" (GIEC), -à paraître à partir de février 2007- doit permettre de définir les implications du protocole au-delà de 2012. La question de l'élargissement de l'accord à des pays comme la Chine ou l'Inde, non concernés par la première phase, est posée. La conférence est également centrée sur le renforcement des mécanismes de soutien aux pays en développement, avec la mise en œuvre du Mécanisme de développement propre (MDP), qui permet à des pays industrialisés d'investir dans des pays du Sud pour contrebalancer leurs émissions de gaz à effet de serre ainsi que sur les modalités de fonctionnement du Fonds d'adaptation, destiné à parer aux impacts du réchauffement dans les pays pauvres. Les participants décident d'aider l'Afrique à obtenir des fonds pour des énergies "propres" éolienne ou hydro motrice notamment.

2007-2008

2 février 2007. Publication, à Paris, du 1er volume du 4ème rapport sur le Changement climatique 2007 : les bases scientifiques physiques

Les scientifiques du Groupe d'experts des Nations unies établissent la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique. Quatrième rapport d'une série commencée en 1990, c'est le bilan de six années de travaux menés par un réseau de 2 500 scientifiques. Les experts confirment le rôle des émissions de gaz à effet de serre et la gravité des changements en cours : perspective d'augmentation moyenne de 1,8°C à 4°C et hausse du niveau des océans de près de 60 cm d'ici la fin du siècle, généralisation de vagues de chaleur et d'épisodes de fortes précipitations. Réunis le 3 février à Paris à l'initiative du président français Jacques Chirac, 46 pays appellent à la création d'une Organisation des Nations unies pour l'environnement, projet contesté notamment par les Etats-Unis et les grands pays émergents.

6 avril 2007. Publication du 2ème volume du 4ème rapport "Bilan 2007 des changements climatiques : Impacts, adaptation et vulnérabilité" (Résumé à l'intention des décideurs, 19 p.)

Le GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat) publie le deuxième volume de l'édition 2007 du rapport sur le changement climatique. Celui-ci établit un diagnostic alarmant des impacts du réchauffement climatique, malgré les réticences chinoises et américaines sur les conclusions, et notamment la demande américaine de retirer la quasi totalité des données chiffrées du résumé. Le GIEC insiste sur deux principaux messages : en premier lieu, le réchauffement déjà en cours frappera toutes les régions du monde, mais prioritairement les pays en développement d'Afrique et d'Asie. Par ailleurs, au-delà de 2 à 3 degrés de hausse par rapport à 1990, ce réchauffement aura des impacts négatifs.

Mai 2007. Création du Forum des économies majeures sur le changement climatique

Le président américain, G. W. Bush, lance le FEM (Forum des économies majeures sur le climat ), dans le but de concurrencer les négociations menées sous l'égide des Nations unies. Celui-ci rassemble les principaux pays pollueurs de la planète : l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, la France, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Russie, le Royaume-Uni, l'Union européenne et les Nations unies.

4 mai 2007. Publication, à Bangkok, du 3ème volume du 4ème rapport (2007) sur Le changement climatique 2007 : les mesures d'atténuation

Le rapport, approuvé par les 400 délégués du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat), juge qu'une action résolue contre le réchauffement aurait un coût relativement modéré mais que les 20 à 30 prochaines années seront déterminantes. La question des coûts domine toutefois les débats, marqués par de fortes divergences entre pays en développement et pays industrialisées.

22 septembre 2007. Signature de l'accord de Montréal sur l'élimination de substances chimiques appauvrissant la couche d'ozone

190 pays plus l'Union européenne réunis du 16 au 22 septembre à Montréal, signent un accord destiné à accélérer l'élimination des HCFC (hydrochlorofluorocarbones), accord qui contribuera à la lutte contre le réchauffement climatique. En vertu de cet accord, la production de ces substances sera gelée en 2013 à son niveau de 2009-2010, avant leur élimination totale, qui a été avancée à 2020 pour les pays développés et 2030 pour les pays en développement. La conférence marquait aussi le 20ème anniversaire du Protocole de Montréal signé en 1987, considéré comme l'accord environnemental le plus efficace, qui a réussi à pratiquement éliminer une première génération de substances appauvrissant la couche d'ozone, les CFC (chlorofluorocarbones) et qui prévoyait l'élimination de la deuxième génération de gaz réfrigérants moins nocive, les HCFC, en 2030 pour les pays développés et 2040 pour les pays en développement.

12 octobre 2007. Le prix Nobel de la paix est attribué à l'ancien vice-président américain Al Gore, et au GIEC (Groupe intergouvernemental des Nations unies sur l'évolution du climat), pour «leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme». Vice-président de Bill Clinton et ancien candidat démocrate à la Maison Blanche en 2000, Al Gore a réalisé un documentaire "Une vérité qui dérange".

17 novembre 2007. Publication du 4ème volume du rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) "Changement climatique 2007 : les mesures politiques".

Dans le résumé à l'intention des décideurs, le groupe d'experts sur le changement climatique, met en garde contre les conséquences "soudaines", voire "irréversibles" du réchauffement en cours. Le GIEC prévoit une hausse de température moyenne de 1,8 à 4 degrés, pouvant aller jusqu'à 6,4 degrés en 2100 par rapport à 1990.

3 décembre 2007. Ratification du protocole de Kyoto par l'Australie.

Les Etats-Unis sont désormais le seul pays industrialisé à n'avoir pas ratifié le Protocole de Kyoto.

3-14 décembre 2007. 13ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques : Bali (Indonésie).

Un accord est trouvé in extremis, à l'issue de deux semaines de négociations difficiles, sur la "feuille de route" qui doit aboutir en 2009, à Copenhague, à un nouveau traité. Celui-ci prendra la suite du Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre, qui vient à échéance en 2012. Si les parties reconnaissent que "des réductions sévères des émissions mondiales devront être conduites", elles ne reprennent pas l'objectif de réduction de 25% à 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 par les pays industrialisés, proposé par l'Union européenne, et rejeté par le gouvernement américain.

31 mars-4 avril 2008. Ouverture de nouvelles négociations internationales sur le changement climatique : Bangkok (Thaïlande).

Les délégués de 161 pays ouvrent un nouveau cycle de négociations sur le climat, dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). Celui-ci devrait aboutir, lors de la conférence de Copenhague fixée à décembre 2009, à un accord mondial de réduction des émissions polluantes, censé prendre le relais du protocole de Kyoto qui expire en 2012.

1-13 décembre 2008. 14ème Conférence des Nations unies sur le climat : Poznam (Pologne).

Elle est consacrée à l'avancée des négociations sur le traité appelé à remplacer le protocole de Kyoto. L'un des principaux acquis réside dans la création d'un fonds d'aide aux pays pauvres menacés par les conséquences du réchauffement. Mais ce fonds ne devrait permettre de recueillir que 80 millions de dollars. Les pays en développement, notamment le Brésil et l'Inde, accusent les pays riches de ne pas suffisamment les aider à faire face aux conséquences du dérèglement climatique comme les sécheresses, les inondations, les épidémies et la montée du niveau des mers.

12 décembre 2008. Adoption du "paquet énergie climat" par le Conseil européen [pdf, 179 Ko]

Le Conseil européen de Bruxelles adopte un plan de lutte contre le réchauffement climatique pour la période 2013-2020 : diminution de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES), augmentation à 20% de la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale de l'UE et amélioration de 20% de l'efficacité énergétique de l'Union européenne.

5 février 2009. Le Fonds d'investissements pour le climat lance une première aide destinée à huit pays.

Créé en juillet 2008 par la Banque mondiale et d'autres bailleurs pour lutter contre le réchauffement climatique, le Fonds (Climate Investments Funds, CIF), alloue ses premières aides au Bangladesh, à la Bolivie, au Cambodge, au Mozambique, au Népal, au Niger, au Tadjikistan et à la Zambie. Il est doté de 6,1 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros), dont 500 millions sont consacrés à ces premières actions pilotes.

Source: CCTV

 



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