Economie verte : la Chine n'a pas attendu Copenhague |
Jin Duoyou Le 7 décembre, 51sim, organisation non-gouvernementale chinoise, organisait une conférence à Beijing intitulée « Give me green confidence ». Cette initiative a pour ambition de promouvoir les innovations étudiantes dans les domaines de l'économie bas carbone et du changement climatique. Les meilleurs projets ont été récompensés, permettant aux étudiants de monter leur start-up environnementale, ainsi que d'assister au sommet de Copenhague. Deux heures plus tard, l'Agence Xinhua publiait le communiqué de la conférence économique du PCC. Selon cette source officielle, en 2010, la Chine renforcera le système de responsabilité concernant les émissions de gaz à effet de serre, mettra en route d'importants travaux dans ce domaine, interdira le lancement de projets concernant des secteurs en surproduction, contrôlera les émissions de gaz à effet de serre, accentuera la protection de l'environnement et accélérera sa transition vers une société moins gourmande en énergie. Avec une telle feuille de route, on peut d'ores et déjà penser qu'en Chine, l'économie verte est sur de bons rails. Chine, nouveau leader du monde « D'après moi, si l'avenir de la Chine est beau, l'avenir du monde sera radieux. La direction du développement chinois est la même que celle de la planète », a affirmé Maurice Strong, ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies, saluant le développement de l'économie à faible émission de carbone en Chine. Selon M.Strong, le changement climatique constitue un problème global. Et c'est avec les efforts conjoints de ses dirigeants et de sa jeunesse que la Chine et son économie en plein essor feront assurément des merveilles. « Nous nous efforçons de fournir aux jeunes chinois une plate-forme visant à encourager des activités innovatrices durables afin de protéger la Terre. Malgré les difficultés et les barrières, je suis convaincu qu'en agissant, nous réussirons », a fermement affirmé Wu Yaning, fondatrice de l'ONG 51sim (51 : « I want » ; sim : « Sustainable Innovation Movement »). D'après Mike Ashburn, président du groupe Comco, la Chine s'évertue à développer les énergies nouvelles. En se soumettant au protocole de Kyoto, la Chine a restructuré son industrie des énergies nouvelles et a réduit ses émissions. Mike Ashburn espère la signature d'un nouveau protocole promouvant le développement des énergies propres, et prévoyant un transfert de fonds et des technologies avancées dans les pays en voie de développement. Sheng Shaolan, responsable Changement climatique au département de la culture et de l'éducation de l'ambassade britannique en Chine, a indiqué que ce défi international qu'est le changement climatique requiert une réponse globale. Et afin d'harmoniser les positions de tous les pays, la communication culturelle joue un rôle non-négligeable. De plus, Madame Sheng souhaite voir renforcé le rôle des organismes comme 51sim, afin d'aider encore mieux les jeunes à assumer leurs responsabilités dans la lutte contre le changement climatique. « La Chine a depuis toujours porté une grande attention à la protection de l'environnement, et parmi la population, les jeunes ont toujours occupé une place majeure dans ces actions écologiques et citoyennes. Le monde doit savoir que les jeunes chinois sont en train de changer leurs pratiques en adoptant un nouveau mode de vie plus respectueux de l'environnement et moins consommateur en énergie. En associant créativité et modèles économiques innovants, un bouleversement majeur aura bientôt lieu en Chine », a pronostiqué Daniel Foa, fondateur de 51sim. Beijing Information
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