Des livreuses présentent un manuel sur la protection des droits des femmes, dans le district de Tancheng de la ville de Linyi, dans la province chinoise du Shandong (est), le 7 mars 2025. (Photo : Zhang Chunlei)

Sans le ferment des femmes, aucune grande révolution sociale ne peut aboutir, énonce Karl Marx. Les femmes chinoises se battent pour apporter leur contribution à l'égalité des sexes et à l'émancipation des femmes à l'échelle internationale.

Le Sommet mondial des femmes 2025, tenu lundi à Beijing, vise à raviver l'esprit de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing en 1995, qui a profondément marqué le mouvement mondial des femmes.

Dans le domaine de la recherche scientifique, le déséquilibre entre les sexes persiste depuis longtemps. La Chine s'est toujours efforcée de favoriser l'avancement équitable des femmes scientifiques.

La professeure chinoise Tu Youyou, lauréate du prix Nobel 2015 de physiologie ou médecine, a découvert un nouveau traitement contre le paludisme en se basant sur la médecine traditionnelle chinoise et a réussi à sauver des millions de vies.

Wang Yaping a été non seulement la première "enseignante spatiale" chinoise, mais est également devenue la première femme astronaute du pays à effectuer des activités extravéhiculaires.

Les Chinoises représentent désormais 45,8% des professionnels scientifiques et techniques, et comptent pour 50,76% de l'ensemble des étudiants de l'enseignement supérieur dans le pays, dont 50,01% des étudiants de troisième cycle, selon un livre blanc sur le développement des femmes publié le 19 septembre.

Cela fait écho au vieux proverbe chinois disant que "les femmes soutiennent la moitié du ciel". Cette conviction guide depuis longtemps les efforts de la Chine pour élargir le rôle des femmes dans la vie publique, sur le marché du travail et dans l'éducation.

Sur la scène internationale, la technologie chinoise Juncao a offert des opportunités d'emploi pour les femmes dans plus de 100 pays, notamment les moins développés, tels que les Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. En Afrique, la Chine a mis en œuvre des projets d'alphabétisation numérique et d'éducation sanitaire pour les filles.

En outre, la Chine a formé plus de 200.000 professionnelles issues de plus de 180 pays et régions, dispensé plus de 100 programmes de formation spécialisés destinés aux femmes et aux enfants des pays du Sud, et créé le Centre mondial pour l'autonomisation numérique des femmes, d'après le livre blanc.

Alifa Chin, jeune fille âgée de 12 ans du Bangladesh, a une affection particulière pour la Chine. Sa mère a souffert de complications mettant sa vie en danger lors de son accouchement. Des femmes médecins militaires servant à bord du navire-hôpital chinois Arche de paix, alors en visite au Bangladesh, sont intervenues pour sauver la mère et l'enfant.

Son père a exprimé sa gratitude en nommant sa fille Chin, du mot bengali signifiant "Chine". Inspirée par les médecins qui l'ont sauvée, Chin espère étudier la médecine en Chine et sauver à son tour des vies.

De la conception à la mise en pratique, la Chine continue d'insuffler un nouvel élan à la lutte mondiale pour l'égalité des sexes et le plein épanouissement des femmes, en donnant lieu à une vision et des propositions chinoises pour le progrès des femmes, démontrant ainsi la responsabilité qui incombe à un grand pays en la matière.