Un musée récemment inauguré à Urumqi, chef-lieu de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, le 21 mai 2021 (Photo : Xinhua)

Dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, la liberté religieuse est garantie par la loi sous tous les aspects, que ce soient les activités, les cérémonies ou les fêtes musulmanes comme le ramadan.

Depuis de nombreuses années, l’Association islamique de la région communique et échange avec les organisations religieuses du monde entier sur la base du respect mutuel, de l’égalité et de l’amitié. En 2016, des personnalités religieuses de Russie, du Kazakhstan, d’Ouzbékistan ont été invitées à participer au Séminaire international sur l’islam modéré à Urumqi, chef-lieu du Xinjiang. Trois ans plus tard, y sont venus une délégation de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), ainsi que des groupes religieux d’Indonésie, de Malaisie, d’Afghanistan et d’autres pays. En mars 2019, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OCI a adopté une résolution saluant les efforts de la Chine pour fournir des soins à ses citoyens de confession musulmane.

Depuis 2001, le Xinjiang a envoyé plus de 70 élèves d’écoles religieuses et des imams à l’Université égyptienne d’Al-Azhar et à l’Université islamique internationale du Pakistan notamment pour suivre des cours de perfectionnement. En retour, la région autonome a formé le Groupe d’échanges culturels du Xinjiang à destination de pays du Moyen-Orient, d’Océanie et d’Europe. Les délégations religieuses du Xinjiang ont participé à l’Exposition d’art et de culture islamique chinoise organisée par l’Association islamique de Chine en Indonésie et en Turquie, portant sur le patriotisme de l’islam en Chine et la résistance à l’infiltration de l’extrémisme religieux.

Dans une école du village d’Alimalik dans le district d’Akto, le 12 mai 2021 (Photo : Xinhua)

La Chine a publié huit livres blancs sur les faits réels du Xinjiang et la région a organisé plus d’une vingtaine de points de presse sur la stabilité, la solidarité et l’harmonie au sein de tous ses groupes ethniques. Les langues, la culture traditionnelle et les coutumes de toutes les minorités ethniques y sont protégées et il n’y a eu aucun acte de violence ou de terrorisme au cours de ces quatre dernières années.

En 2019, plus de 200 millions de voyages ont été effectué au Xinjiang par des visiteurs chinois et étrangers. La région a reçu plus de 1 200 diplomates, journalistes et représentants de groupes religieux d’une centaine de pays, qui ont été témoins de l’unité, de l’amitié et du bonheur entre les groupes ethniques.

Afin que les Etats-Unis comprennent la réalité de la région, l’ambassade de Chine aux Etats-Unis avait organisé la réunion en ligne « Xinjiang Is a Wonderful Land » le 6 mai. La Chine avait invité des législateurs américains et leurs assistants à s’y joindre, mais aucun d’eux ne s’est présenté, alors qu’ils continuent de parler des droits de l’homme au Xinjiang.

N’est-il pas suspect que certains refusent de se retrouver en face de représentants des autorités locales et des résidents qui connaissent parfaitement la réalité, mais choisissent de croire les mensonges de quelques institutions et individus pour ternir la situation des droits humains au Xinjiang ? Ils préfèrent les faux témoins et prétendus experts aux voix de 1,4 milliard de Chinois, dont plus de 25 millions de personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang. Est-ce conforme aux valeurs démocratiques ?

Vente de melons en streaming dans une ferme de Tourfan, le 19 mai 2021 (Photo : Xinhua)

Souvenons-nous des propos de l’ancien secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo sur l’utilité du mensonge. « Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé. Nous avons des formations complètes. Cela vous rappelle la gloire de l’expérience américaine », avait-il dit en avril 2019 au Texas. Il avait lancé des allégations contre Cuba, le Nicaragua, et affirmé que le Hezbollah était présent au Venezuela. Tout cela au nom de « Make America Great Again ». MM. Pompeo et Trump ont échoué à redonner de la grandeur à leur pays et le monde a une opinion encore plus basse des Etats-Unis.

Il faut aussi noter le crime par excellence de George W. Bush avec l’invasion et la destruction de l’Irak en 2003, une « guerre illégale », selon le secrétaire général de l’ONU de l’époque, Kofi Annan. Elle avait fait des centaines de milliers de victimes et plus d’un million de sans-abri au motif que l’Irak possédait des armes de destruction massive. Des années plus tard, la fiole qui contenait la soi-disant preuve ne contenait rien d’autre qu’un peu de lessive blanche.

En 1964, la même méthode avait été utilisée pour affirmer que des navires nord-vietnamiens avaient attaqué des vaisseaux américains dans le golfe du Tonkin, déclenchant la guerre du Viet Nam. Plus tard, les « Pentagon Papers », les mémoires du secrétaire à la Défense de l’époque, Robert McNamara, et les publications de la NSA en 2005, ont prouvé que le gouvernement américain avait menti pour justifier cette guerre.

En 2018, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont lancé des frappes aériennes contre la Syrie, affirmant que les forces gouvernementales utilisaient des armes chimiques. Elles ont fait des centaines de milliers de victimes et causé l’exode de civils innocents. Mais les prétendues preuves n’étaient qu’une mise en scène vidéo des Casques blancs, un groupe financé par les agences de renseignement américaines et britanniques.

Il faut parfois attendre des années pour percer les mensonges américains. Pourtant, de nombreux analystes les ont déjà dévoilés sur le Xinjiang. Les Etats-Unis veulent y reproduire ce qu’ils ont fait en Irak et en Syrie mais la Chine n’est pas l’Irak ou la Syrie, et le monde connaît mieux les ruses américaines.

Avec ses allégations non fondées, le gouvernement américain sape gravement sa propre autorité et sa crédibilité de leader mondial. Washington ne devrait pas se servir des droits de l’homme contre la Chine ou la Russie, mais encourager sincèrement la coopération internationale pour améliorer la situation humanitaire.

Les Etats-Unis doivent coopérer avec la Chine pour réformer la gouvernance mondiale et résoudre les problèmes mondiaux d’intérêt commun que sont l’environnement, les pandémies, la prolifération nucléaire, l’instabilité économique et financière globale et la pauvreté mondiale.