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Une grande muraille immunitaire

Xia Yuanyuan  ·  2021-02-20  ·   Source: Chinafrique
Mots-clés: vaccin; COVID-19; Chine; monde

Un homme reçoit le vaccin dans l’arrondissement de Haidian, à Beijing le 6 janvier 2021. (XINHUA)

Wang Jiansheng, 57 ans, est chauffeur de taxi pour la société Beifang Autos Renting à Beijing depuis plus de 15 ans. Il est l’un des premiers dans son entreprise à se faire vacciner contre la COVID-19. « J’ai reçu la première dose du vaccin le 7 janvier. Je n’étais pas du tout inquiet. La vaccination assurera ma sécurité et celle de ma famille et de mes collègues. C’est également l’un des meilleurs moyens de freiner la propagation du virus », a-t-il déclaré à CHINAFRIQUE. S’il a eu un peu mal au bras après l’injection, les symptômes avaient disparu le lendemain matin. « Je me sens bien maintenant. » Son profil sur l’application de covoiturage montre maintenant qu’il a été vacciné. « Après avoir reçu le vaccin, les chauffeurs et leurs clients se sentiront plus à l’aise », a-t-il remarqué.

Lancée dans le pays le 1er janvier, la campagne de vaccination donne la priorité aux personnes âgées de 18 à 59 ans comme M. Wang travaillant dans des secteurs à haut risque. Il s’agit du personnel des douanes, des établissements médicaux, des employés de la chaîne du froid, des transports publics ainsi que ceux du secteur des produits agricoles et des fruits de mer.

Selon Wang Bin, de la Commission nationale de la Santé, plus de 15 millions de personnes avaient été vaccinées à la date du 20 janvier. « Nous allons progressivement étendre la vaccination aux enfants et aux personnes âgées », a-t-elle déclaré.

Une campagne de vaccination de masse bien orchestrée

La capitale chinoise compte environ 205 sites de vaccination où travaillent plus de 8 700 personnes, et au 16 janvier, quelque 1,7 million de personnes avaient été vaccinées.

Le 18 janvier, à 9h30, des centaines de personnes faisaient la queue devant un centre de vaccination de l’arrondissement de Xicheng. Avant l’injection, le personnel médical vérifie l’état de santé, l’âge et les antécédents médicaux de chaque personne. Chacun reçoit des informations détaillées sur la vaccination et une consultation personnelle avant de passer dans une zone spéciale pour l’injection. L’ensemble du processus dure environ 50 minutes, dont une période d’observation médicale de 30 minutes après la piqûre. La salle d’urgence installée sur place est équipée de ventilateurs et de défibrillateurs. Une ambulance est garée à l’extérieur en cas d’urgence.

Aucun effet secondaire grave n’a été observé chez les vaccinés, a déclaré Gao Xiaojun, porte-parole de la Commission municipale de la Santé, lors d’une conférence de presse le 3 janvier. Chaque dose de vaccin utilisée peut être tracée à sa source au moyen d’un code spécifié, et les renseignements sur la vaccination de chaque individu sont rapidement enregistrés puis transmis à la base de données du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. Selon Shao Yiming, expert auprès du centre, au moins 85 % de la population chinoise doit être vaccinée pour obtenir une immunité collective dans le pays, compte tenu de la gravité de la pandémie. Les personnes qui prévoient de partir dans l’urgence à l’étranger peuvent également demander à se faire inoculer dans un centre de services communautaires.

Une employée de Sinovac Biotech surveille des vaccins à Beijing, le 6 janvier 2021. (XINHUA)

Une offre complète de vaccins chinois

La Chine a pris les devants dans la recherche et le développement des vaccins contre la COVID-19 dès le début de la pandémie. Le pays a adopté pour cela cinq approches pour leur développement, avec le vaccin inactivé, le vaccin à protéines recombinantes, le vaccin à vecteurs d’adénovirus, le vaccin utilisant des virus grippaux atténués comme vecteurs et le vaccin à acide nucléique.

Le 30 décembre 2020, le premier vaccin chinois a reçu une autorisation de mise conditionnelle sur le marché, après que les premières données des essais cliniques de phase III en cours avaient montré une efficacité de 79,3 %. Il s’agit d’un vaccin inactivé développé par Beijing Biological Products Institute, un établissement dépendant du groupe China National Biotec affilié à Sinopharm. Avant même d’obtenir leur autorisation en Chine, celui-ci et un autre vaccin candidat inactivé de Sinopharm avaient déjà été approuvés pour une utilisation générale aux Émirats arabes unis le 9 décembre 2020 et à Bahreïn le 13 décembre 2020. Selon la société, les essais cliniques à grande échelle de phase III de ces deux vaccins ont impliqué plus de 60 000 participants de 125 nationalités.

En outre, la Chine propose maintenant 16 vaccins qui sont entrés en phase d’essais cliniques, dont sept en phase III, selon le ministère des Sciences et des Technologies. En tant que participant à l’initiative COVAX de l’OMS, la Chine collabore également avec des partenaires dans plus d’une dizaine de pays, essayant de rendre les vaccins plus abordables et accessibles dans les pays en développement, selon Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires Étrangères.

Les vaccins, un bien public mondial

La qualité et l’efficacité des vaccins chinois ont été reconnues. Un certain nombre de pays, notamment l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Jordanie, l’Indonésie, le Brésil, le Pakistan et la Turquie, ont autorisé leur utilisation, et de nombreux pays, comme le Chili, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande et le Nigeria, ont commandé des vaccins chinois ou coopèrent avec la Chine en matière d’achat ou de fourniture.

Lors du Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre la COVID-19 en juin 2020, le Président chinois Xi Jinping avait déclaré : « Une fois que le développement et le lancement du vaccin contre la COVID-19 seront terminés en Chine, les pays africains seront parmi les premiers à en bénéficier ».

Le 10 janvier, les Seychelles ont entamé la campagne de vaccination avec le vaccin chinois. Le Président Wavel Ramkalawan a été le premier à être inoculé, un événement retransmis en direct à la télévision depuis un hôpital de la capitale Victoria. « C’est exactement comme si je recevais n’importe quel autre vaccin », a-t-il dit, encourageant tous les habitants de l’île à suivre son exemple.

Le 24 janvier, l’Égypte a commencé à vacciner le personnel médical avec le vaccin chinois dans un hôpital de la province d’Ismaïlia (nord-est). La ministre égyptienne de la Santé, Hala Zayed, a déclaré que les essais cliniques ont prouvé que le vaccin chinois est sûr et très efficace, en particulier « dans la prévention de l’infection par la COVID-19 avec des symptômes graves ».

« Lorsque le Président chinois Xi Jinping parle de vaccins accessibles et abordables, il entend les mettre à la disposition des citoyens chinois et étrangers. Il s’agit de la mise en pratique on ne peut plus concrète de l’édification d’une communauté de destin pour l’humanité », a déclaré John Gong, professeur à l’Université du commerce international et d’économie.

 

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