Durant l’été 1998, les bassins du Yangtsé, du Nenjiang et du Songhua ont subi des crues, provoquant des inondations catastrophiques dans les provinces du Jiangxi, du Hunan, du Hubei et du Heilongjiang. L’Armée populaire de libération (APL) et la Police armée du peuple (PAP) sont intervenues et ont bâti un véritable mur humain pour lutter contre les eaux. Leur contribution reste encore à ce jour dans la mémoire des Chinois, impressionnés par leur courage.

En 1998, des officiers et des soldats de l’APL de la région militaire de Jinan renforcent une digue sur la section de Jingjiang. (Photo : Xinhua)

Vingt-deux ans plus tard, alors que l’épidémie de COVID-19 est à peine maîtrisée en Chine, des précipitations ininterrompues et des inondations dévastatrices frappent de nouveaux de vastes régions. Les systèmes de contrôle des crues sont cependant plus complets qu’en 1998, en particulier dans le bassin du Yangtsé, et la surveillance, la prévision et la prévention des crues en termes de couverture, de précision et de rapidité ont été considérablement améliorées. Mais ce qui ne change pas, c’est la mobilisation de l’APL en première ligne dans la lutte contre les catastrophes naturelles.

Le 13 juillet, des officiers et des soldats d’une brigade du 71e groupe d’armées colmatent une canalisation à Jiujiang (Jiangxi). (Photo : Fang Zhi/Xinhua)

Depuis quelques jours, des dizaines de milliers de soldats de tous rangs de l’APL et de la PAP sont présents dans les zones sinistrées, charriant du sable et du gravier, réparant et renforçant les remblais et les digues, et transportant les personnes sinistrées dans une course contre la montre. Et les mêmes soldats qui étaient présents en 1998 se sont spontanément mobilisés aux côtés de la jeune génération des recrues nées dans les années 1990 et 2000.

Fu Haihong, sous-officier dans le 73e groupe d’armées, à Jiujiang (Jiangxi). Il était encore dans le ventre de sa mère qui a été secourue par l’APL en 1998 et il porte maintenant l’uniforme de ses sauveteurs. (Photo : Xinhuanet)