Selon un expert de premier plan en matière de maladies infectieuses, la récente flambée de COVID-19 à Beijing est un rebond localisé et soudain de nouvelles infections et n'a pas provoqué de transmission généralisée.

Pour freiner les nouvelles infections, la capitale a pris des mesures rapides et ciblées, ce qui a fourni aux autorités et aux travailleurs médicaux plus d'expérience et a renforcé leur confiance dans le fait que la ville évitera une deuxième vague, a souligné Zhang Wenhong, directeur du département des maladies infectieuses à Hôpital Huashan affilié à l'Université Fudan de Shanghai.

« Beijing a montré clairement que la Chine conjurera une nouvelle vague d'infections -nationales ou importées- grâce à une réponse de contrôle épidémique rapide et affinée. Il est peu probable qu'un deuxième cycle de l'épidémie se produise en Chine », a-t-il déclaré lors d'un webinaire en ligne organisé le 30 juin soir par la Télévision centrale de Chine. Cependant, M. Zhang a également averti qu'en ce qui concerne la situation mondiale, une nouvelle vague d'infections avait probablement frappé certaines régions ou était sur le point de le faire. « Il y a de forts risques pour une deuxième vague dans le monde », a-t-il affirmé.

Beijing a détecté sa première nouvelle infection locale en près de deux mois le 11 juin et a depuis signalé 328 cas confirmés à la date du 30 juin. La majorité des infections sont liées au marché de Xinfadi, un grand marché alimentaire en gros du district de Fengtai.

Lors de la nouvelle flambée, a déclaré M. Zhang, la capitale a soigneusement recherché les contacts étroits de toutes les infections confirmées et clairement tracé les voies de transmission grâce à des enquêtes épidémiologiques. « Une telle approche ciblée de lutte contre la maladie est un modèle pour le travail de lutte contre les maladies du pays et donne un excellent exemple », a-t-il déclaré.

En conséquence, la récente flambée à Beijing a été contenue dans une portée relativement petite et le nombre de nouvelles infections quotidiennes a tendance à baisser. « Elle constitue un rebond dans de nouveaux cas et ne constitue pas une deuxième vague d'épidémie », a assuré M. Zhang.