Le webinaire « Chine contemporaine et monde : webinaire de think tank international sur la lutte contre le COVID-19 » s’est déroulé le 30 mars. Placé sous l’égide du CIPG (Groupe de publication internationale de Chine), il a réuni des experts et des chercheurs de six pays sur les quatre continents pour discuter des enseignements tirés dans la lutte contre le COVID-19.

Un webinaire de think tank organisé lundi 30 mars a appelé à une coopération mondiale plus étroite pour lutter contre le COVID-19, alors que la pandémie fait rage dans le monde, coûtant des vies humaines précieuses, et lançant des défis sans précédent à la communauté internationale.

Le webinaire « Chine contemporaine et monde : webinaire de think tank international sur la lutte contre le COVID-19 » a réuni des experts et des chercheurs de six pays sur les quatre continents pour discuter du COVID-19, de ses implications et des réponses internationales conjointes à cette crise.

La visioconférence de deux heures placée sous l’égide du CIPG (Groupe de publication internationale de Chine), était centrée sur le thème « Mise en commun de la sagesse et partage de l'expérience : efforts conjoints pour lutter contre le COVID-19 ».

Du Zhanyuan, président du CIPG, a prononcé le discours d'ouverture. Il a déclaré que le webinaire illustrait la volonté et la détermination des experts de think tanks chinois et étrangers à renforcer le dialogue et la coopération à mesure que l'épidémie se propage dans le monde. Notant que le COVID-19 est devenu le défi le plus urgent auquel la communauté internationale est confrontée, M. Du a demandé aux think tanks d’appeler tous les pays à mettre de côté leurs divergences, à dégager un consensus, à renforcer la coopération et à s'entraider. Il a affirmé que les think tanks doivent défendre la vision de la construction d'une communauté de destin pour l'humanité, s'opposer à la stigmatisation et à la politisation du virus et s'abstenir de l'utiliser à des fins politiques. M. Du a par ailleurs souligné que la solidarité et la coopération sont les armes les plus puissantes pour vaincre ce virus. « Face à un défi commun, nous avons besoin de sagesse, pas de calcul politique ; ce dont nous avons besoin, c'est de nous entraider et non de profiter des difficultés des autres; et ce dont nous avons besoin, c'est d'une coopération gagnant-gagnant, pas d'une confrontation à somme nulle. »

Gao Anming, vice-président et rédacteur en chef du CIPG, a présidé le webinaire. Il a déclaré que les principales maladies infectieuses sont l'ennemi commun de l'humanité et ne connaissent pas de frontières nationales. « Personne n'est tenu à l’écart. Aucun pays ne peut rester à l'écart dans la bataille contre cet assaut viral. La lutte contre le virus nécessite des efforts conjoints des personnes du monde entier, quelles que soient leur nationalité, leur langue, leur couleur de peau ou leurs convictions religieuses », a affirmé M. Gao.

Les 10 conférenciers invités ont également souligné l'importance de l'unité, de la solidarité et du consensus pour relever le défi commun auquel sont confrontés tous les pays.

Augusto Soto, professeur à l'ESADE de l'Université Ramon Llull à Barcelone, a appelé à l’unité. « Cette crise est le meilleur exemple montrant que nous partageons des défis communs et un destin commun », soulignant cependant que « l'unité dans l'action n'est pas encore atteinte ». « Après cette crise, nous pouvons nous retrouver pris dans une crise socioéconomique effrayante ou alors être confronté à un léger choc économique menant, dans tous les cas, à une nouvelle culture de collaboration mondiale », a-t-il remarqué. « Si nous ne finissons pas par comprendre que nous partageons un avenir commun, en tant qu'espèce, nous ne survivrons pas longtemps sur cette planète. »

Mustafa Sayed, directeur exécutif de l'Institut Pakistan-Chine, a déclaré que « lorsque nous parlons du coronavirus, nous devrions en parler comme s’il n’y avait qu’une seule race humaine. » « C'est le moment où nous devons mettre de côté les intérêts politiques et nous rassembler. Nous ne pourrons gagner cette guerre contre le coronavirus que si nous nous réunissons », a-t-il ajouté.

Wang Xiaohui, rédacteur en chef du Centre d’informations Internet de Chine, a mis en lumière le rôle des médias lors de crises publiques mondiales telles que COVID-19. « Les médias doivent éviter de se pointer du doigt, ce qui est à la fois inutile et dénué de sens », a-t-il déclaré. Il a souligné que les médias devraient prendre du recul et donner la priorité au bien de l'humanité. « Dans de telles circonstances, les organisations médiatiques devraient accorder plus d'attention à la diffusion d'informations, au partage d'expériences, à la promotion de la coopération et à l'encouragement des gouvernements et des citoyens à aider d'autres pays. »

Zhang Weiwei, directeur de l'Institut de Chine de l'Université de Fudan, a analysé certains rapports médiatiques occidentaux ridiculisant la réponse de la Chine au COVID-19 et appelé les gens à venir à bout de leurs partis pris idéologiques et cognitifs envers la Chine. « L'expérience chinoise est l'atout commun de l'humanité. Je pense que les médias occidentaux ont commis des erreurs qui ont vraiment engendré des coûts énormes pour les sociétés occidentales. J'espère que nous pourrons corriger ce genre d'erreurs dans les prochains mois. »

Wang Wen, doyen exécutif de l'Institut d'études financières Chongyang à l'Université Renmin de Chine, a remarqué que la perturbation économique causée par la pandémie pourrait être plus grave que celle de la crise financière de 2008, avertissant les pays du monde entier qu’ils doivent rester unis non seulement dans la prévention de l’épidémie, mais d’une dépression économique.

Le webinaire a également présenté les idées de Xu Shunqing, professeur et vice-doyen de la Faculté de la santé publique de l'Université des sciences et technologies Huazhong ; de Joël Ruet, président du Bridge Tank de France, de Li Yong, vice-président du comité d'experts de l'Association chinoise du commerce international ; d’Evandro Carvalho, directeur du Centre d'études Brésil-Chine de la Faculté de droit de la Fondation Getulio Vargas au Brésil ; et de et Hussein Ismail, chercheur au Service d’Etat d'information d’Egypte.

L'événement a été coorganisé par l’Académie des études contemporaines de Chine et du monde, China.org.cn, la Chine au Présent et la société Bosheng International Cultural Communication.