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Du Hunan à l'Afrique, la santé n'a pas de frontières

Xia Yuanyuan  ·  2019-07-15  ·   Source: CHINAFRIQUE
Mots-clés: soins médicaux; Chine; Afrique

 

Des membres de l’équipe médicale chinoise posent devant l’Hôpital de l’amitié Chine-Sierra Leone. (COURTOISIE) 

En 1973, Li Hejun, alors âgé de 35 ans, a participé à sa première mission médicale à l'étranger, en Sierra Leone. Il était à l'époque chirurgien orthopédiste au Deuxième hôpital de Xiangya de l'Université du centre-sud de la province du Hunan. « J'ai le privilège et la chance de participer à cette mission d'aide médicale internationale », a-t-il écrit dans le journal intime qu'il tenait sur place. 46 ans plus tard, le souvenir de cette mission l'émeut encore.

Sous l'autorité de la Commission nationale de la santé de la Chine, le Hunan envoie des équipes d'aide médicale en Sierra Leone et au Zimbabwe depuis mars 1973. Ces équipes médicales sont organisées conjointement par la Commission nationale de la santé et la Commission provinciale de la santé du Hunan. Au cours des cinq dernières décennies, la province a envoyé dans les deux pays 36 équipes composées de 438 experts médicaux. Ces efforts font écho à l'appel du gouvernement chinois pour intensifier l'aide médicale chinoise sur le continent. Selon les chiffres publiés par la Commission provinciale de la santé du Hunan, au cours de cette période, le personnel médical de la province a réalisé près de 200 000 opérations, prodiguant des traitements médicaux à plus de 830 000 patients en Afrique.

Ce faisant, les experts médicaux du Hunan ont toujours adhéré aux principes d'égalité, de confiance et de coopération gagnant-gagnant. Ils ont cherché à innover en matière d'assistance, soutenant ainsi le développement indépendant des pays africains. Leurs efforts ont contribué de manière positive à promouvoir la coopération médicale entre la Chine et l'Afrique et à renforcer les échanges bilatéraux socio-culturels.

Un nouvel espoir 

« J'ai entendu dire qu'il ne fallait que 30 heures de vol pour aller du Hunan à Freetown maintenant », a dit M. Li à CHINAFRIQUE. « Comme le temps passe vite et comme le monde change ! » Il se souvient qu'en 1973, il lui a fallu sept jours pour atteindre Freetown, la capitale de la Sierra Leone, depuis la Chine.

M. Li et ses neuf collègues étaient basés à l'Hôpital Rotifunk de Freetown, où la prévalence des maladies véhiculées par les moustiques était élevée. Même dans la capitale, les services d'assainissement étaient presque inexistants. Il n'était pas rare de voir des décharges d'ordures où pullulaient les mouches dans les rues mêmes de la ville. La population locale avait l'habitude de manger des aliments non cuits cueillis à la main, ce qui les rendait encore plus vulnérables aux maladies. « La maladie la plus répandue à l'époque était le paludisme », s'est souvenu M. Li.

Bien que le paludisme soit endémique en Sierra Leone, l'équipement et le personnel médical qualifié nécessaires pour traiter la maladie étaient rares sur place, selon M. Li. Dans l'hôpital où il travaillait, il n'y avait qu'un médecin et une infirmière.

En seulement 20 jours, l'équipe médicale chinoise a installé l'équipement médical qui manquait, y compris des installations pharmaceutiques, du matériel de radiologie et des salles d'opération. Pendant les deux années et quatre mois qu'a duré leur mission, M. Li et les membres de son équipe ont soigné de nombreux patients. Dans certains cas, même des citoyens des pays voisins parcouraient de grandes distances pour venir se faire soigner par les experts chinois.

Au cours des 46 dernières années, le Deuxième hôpital de Xiangya a envoyé en Afrique 18 équipes médicales formées de 42 membres. Les équipes comprenaient des experts en médecine, en chirurgie, en pédiatrie, en infectiologie et en ophtalmologie. Cet hôpital a été le premier au Hunan à envoyer du personnel médical en Afrique. C'est également l'un des hôpitaux chinois qui a envoyé le plus grand nombre d'équipes médicales sur le continent. Ces experts ont apporté une contribution positive au traitement de la typhoïde, du paludisme, de l'Ebola, de la cataracte et d'autres maladies dans les pays africains.

 

Li Hejun (à droite) opère un jeune patient, en Sierra Leone, dans les années 1970. (COURTOISIE) 

Pas de résultats sans effort 

Les premiers efforts d'aide médicale de la Chine en Afrique remontent à 1963, lorsque la Chine a envoyé sa première équipe médicale en Algérie. Depuis lors, la Chine a envoyé environ 20 000 médecins dans 51 pays et régions d'Afrique, où, avec l'aide des médecins locaux, ils auraient sauvé plus de 200 millions de vies.

Encore à notre époque, les équipes médicales chinoises en Afrique doivent relever d'énormes défis. Une des périodes les plus difficiles a été celle qui a suivi l'épidémie d'Ebola. À cette époque, la moindre infection faisait courir des risques énormes aux membres de l'équipe. En 2016, le Hunan a envoyé sa 18 équipe médicale en Sierra Leone. Teng Chaoyu, ingénieur biomédical principal au Centre de purification du sang du Deuxième hôpital de Xiangya, a pris la tête du groupe. Les 20 membres de l'équipe étaient basés à l'Hôpital de l'amitié Chine-Sierra Leone, à 30 km de la capitale, où ils ont pris part activement à la lutte contre l'épidémie mortelle d'Ebola dans la région.

« Malgré les mauvaises conditions, le mal du pays, le manque d'eau et d'électricité et la menace des maladies, tous les membres de l'équipe ont fait de leur mieux pour aider les patients », a déclaré M. Teng.

Poissons et pêche 

En plus de soigner des maladies et de sauver des vies, le personnel médical du Hunan a également aidé certains hôpitaux locaux à formuler des règlements sanitaires avancés et à améliorer leur gestion hospitalière. Le renforcement des capacités et de la formation du personnel hospitalier constitue également une part importante de leur travail.

Créé en 2012, l'Hôpital de l'amitié Chine-Sierra Leone est l'un des 30 hôpitaux financés par la Chine en Afrique. En 2016, lorsque Zhang Xiao, une infirmière en chef du Deuxième hôpital de Xiangya, est arrivée, il n'y avait qu'un médecin et environ 30 infirmières.

« La proportion de médecins et d'infirmières était totalement déséquilibrée, et le personnel infirmier devait aider le médecin à s'acquitter de son travail médical », a dit Mme Zhang à CHINAFRIQUE. Cependant, le personnel infirmier ne disposait pas des compétences nécessaires pour réaliser des tâches cliniques, ce qui a sérieusement affecté la qualité des soins médicaux.

Afin de hausser le niveau technique du personnel infirmier, d'améliorer la qualité des soins et de faciliter la réadaptation des patients, Mme Zhang et d'autres membres du personnel chinois ont organisé des séances de formation systématiques et intensives, en combinant la théorie et la pratique pour les infirmières locales, aidant à mettre sur pied une équipe d'infirmières de haute qualité.

« Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il se nourrira toute sa vie », a dit Mme Zhang. Selon elle, ce n'est que lorsque le personnel médical local sera en mesure de prodiguer de manière indépendante des soins médicaux scientifiques et systématiques qu'une équipe médicale « permanente » sera en place pour servir le public.

 

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