La Chine a partagé lundi ses expériences en matière de soins de santé primaires lors de la première journée de la 72ème Assemblée mondiale de la santé (AMS) à Genève, soulignant l'importance d'un "engagement politique" et d'une "approche centrée sur la personne" dans la sauvegarde des droits humains à la santé.

La priorité absolue accordée à la santé et l'intégration de la santé dans tous les processus de prise de décision constituaient l'expérience la plus importante de la Chine, a déclaré Ma Xiaowei, chef de la Commission nationale de la santé de Chine, lors d'une réunion co-organisée par la Chine et plusieurs autres pays.

Selon M. Ma, du début des années 50 à la fin des années 70, la Chine a progressivement mis en place un réseau de prévention et de santé à trois niveaux dans les zones rurales et y a développé le système médical coopératif, jetant ainsi la base des opérations de santé en milieu rural en Chine.

Depuis la réforme de la Chine et son ouverture en 1978, a-t-il poursuivi, la Chine a continué à renforcer les services de soins de santé primaires, à mettre en place un "réseau de sécurité" permettant aux habitants de bénéficier des soins médicaux, à améliorer la qualité et l'efficacité des services de soins de santé primaires, et à garantir les services sanitaires de base au bénéfice des populations.

S'agissant des expériences de la Chine dans la réalisation de ses objectifs dans ce domaine, le responsable chinois de la santé a expliqué que la Chine a mis l'accent sur les services de base et fait valoir le rôle principal des institutions de base dans la gestion de la santé et le traitement des maladies courantes.

Par ailleurs, la Chine a déployé des efforts considérables pour répondre aux différents besoins des populations et toujours placé la satisfaction de la population au centre de ses efforts.

"La Chine est disposée à continuer de renforcer la coopération et les échanges avec toutes les parties et à apporter sa contribution à la réalisation de l'objectif de couverture universelle et aux objectifs de développement durable à l'horizon 2030, afin de contribuer davantage à la construction d'une communauté de destin pour l'Humanité", a-t-il ajouté.

Des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), du Kazakhstan, de l'Ethiopie, de la Russie et d'autres pays ont également partagé leurs expériences et leurs points de vue lors de cette réunion à laquelle ont participé plus de 200 représentants de divers pays et organisations internationales.

La 72ème AMS, ouverte lundi au Palais des Nations à Genève, prendra fin le 28 mai. L'AMS est l'organe décisionnel suprême de l'OMS. Elle se réunit généralement à Genève en mai chaque année afin d'examiner et de fixer les orientations d'ordre thématique, financier et organisationnel, ainsi que les programmes à venir.