Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, et son homologue français, Edouard Philippe, ont participé, lundi à Beijing, à un symposium réunissant des chefs d'entreprise chinois et français.

Les deux dirigeants ont écouté des discours prononcés par des représentants des entrepreneurs et ont eu des conversations avec eux. Les chefs d'entreprise venaient des secteurs de la fabrication, de l'énergie, de la finance et d'autres industries.

Selon M. Li, les entreprises des deux pays coopèrent depuis longtemps et jouissent d'un grand potentiel de développement.

"La Chine ouvrira plus larges ses portes au reste du monde", a souligné M. Li, ajoutant que cela permettrait de sauvegarder et de promouvoir le système de libre-échange et offrirait des opportunités aux sociétés à travers le monde.

"Les entreprises françaises sont invitées à saisir cette opportunité et à élargir leur coopération avec la Chine", a indiqué le Premier ministre chinois.

Il a expliqué que la Chine "ouvrirait ses bras" pour accueillir une coopération plus approfondie avec les entreprises françaises dans les hautes technologies.

"La Chine protègera strictement les droits de propriété intellectuelle et ne permettra jamais le transfert forcé de technologies", a déclaré M. Li. "La Chine élargira l'ampleur des échanges de personnel avec les pays étrangers et offrira plus de commodités aux hommes d'affaires en Chine, y compris ceux provenant de France".

Il s'est dit convaincu que les deux gouvernements répondraient aux préoccupations des entreprises et rendraient possible une coopération plus fluide dans un plus large éventail de domaines.

M. Philippe a indiqué que la partie française était satisfaite des réalisations des entreprises chinoises et françaises dans leur coopération.

La France soutient une discussion franche et sincère permettant de trouver des solutions et faisant avancer la coopération, a-t-il souligné.

Selon lui, la France espère attirer plus d'investissements chinois. Il a exprimé le souhait de voir les entreprises des deux pays ouvrir de nouveaux domaines de coopération dans lesquels les petites et moyennes entreprises joueraient un plus grand rôle.