Yang Jun fait une expérimentation dans son laboratoire.
Après une dizaine d’années d’études au Japon, il n’a pas perdu son accent de sa ville natale quand il parle le mandarin. Yang Jun, docteur en médecine, est directeur-chercheur de la société sino-japonaise Hao Xiang et PDG de la Wuxi Gaiyia Bio-resources Science & Technology Co., Ltd.
Yang Jun, originaire de Datong, dans la province du Shanxi (nord de la Chine), était médecin généraliste avant d’être envoyé à l’étranger. « A cette époque-là, dans ma ville natale qui n’était pas assez ouverte, j’ai vu des malades souffrir de maladies incurables. Ils étaient pauvres. C’est pour cette raison que j’ai voulu aller à l’étranger pour acquérir plus de connaissances », a-t-il fait savoir à Beijing Information. Après ses études au Japon, des horizons plus élargis et un champ de recherches plus vaste, il s’est orienté graduellement de la médecine vers la biotechnologie. Une fois diplômé, il a décidé de mener des recherches dans le domaine de l’agriculture, de la protection environnementale et de l’alimentation saine afin de résoudre des problèmes auxquels est confronté l’homme.
En 2007, Yang Jun est rentré en Chine pour créer sa propre entreprise. Il estimait que malgré les conditions favorables pour mener des recherches de pointe au Japon, il pourrait jouer un rôle accru en Chine en mettant directement en valeur ses compétences scientifiques avec le soutien du gouvernement, qui fournit des aides aux Chinois résidant à l’étranger à créer une entreprise en Chine.
Le Comité central de la Ligue de la jeunesse communiste de Chine et le ministère de l’Education ont promulgué un grand nombre de politiques favorables en la matière. Ainsi, Yang Jun a participé en 2007 au Concours national de création d’entreprises innovantes et a remporté le premier prix grâce au projet « Développer à l’aide d’extraits végétaux un produit désinfectant respectueux de l’environnement ».
En juin 2007, la Wuxi Gaiyia Bio-resources Science & Technology Co., Ltd créée par Yang Jun s’est installée dans l’incubateur d’entreprises de Suzhou. Avec le concours de partenaires universitaires et institutionnels chinois et japonais, cette entreprise travaille sur des produits dans le domaine des ressources naturelles, de la protection environnementale, de l’économie d’énergie et des nouvelles énergies notamment. Les projets de haute technologie de la société peuvent traiter les déchets biologiques et les transformer en produits à forte valeur ajoutée, comme des engrais organiques et des ingrédients pour les produits cosmétiques. Le taux d’utilisation des déchets dans l’ensemble du processus de production atteint 100 %. Une autre gamme de produits agricoles, appelée « Mengmeng », vise à assurer la sécurité de la production agricole en améliorant le système de sol, de physiologie végétale et en régulant le système microbien.
