Le Hall de la culture mentale (Yangxin Dian), un des endroits les plus connus de la Cité interdite à Beijing, sera fermé pour rénovation jusqu'en 2020.

Construite en 1537, la structure se situe à l'ouest du Musée national du Palais royal, symbolisant le pouvoir de la dynastie des Qing, ayant servi pendant longtemps comme lieu de gouvernance et de repos des empereurs.

Chaque année, le palais accueille en moyenne 5 millions de visiteurs. Dans un espace étroit de 1000 mètres carrés, l'architecture peut contenir au maximum 800 personnes, ce qui affecte les visites et pose des problèmes de sécurité.

Selon l'agent de gestion, le pavillon du palais connaît de graves dégradations au niveau des murs, du plafond et du sol. Avec notamment des fissures aux parois, des altérations aux murs et au sol, ainsi qu'une perte de couleurs.

Certains travaux de restauration ont été entamés dans les années 70 et 80, sans pouvoir se poursuivre régulièrement. Auparavant soutenue par l'Etat, la Cité interdite doit aujourd'hui faire appel au marché pour assurer ses maintiens réguliers. La commercialisation a montré des lacunes comme l'inefficacité de financements ou l'incompétence des techniciens.

De plus, la majorité des experts du musée sont proches de l'âge de la retraite et ne pourront pas être réintégrés -selon les règles en vigueur- dans le système administratif de la protection patrimoniale, et menaçant la transmission du savoir-faire.

Le musée a finalement décidé de compter sur les ressources sociales pour résoudre ces problèmes. Actuellement, 220 millions de yuans de fonds ont été requis pour le projet de restauration du Hall de la culture mentale. En 2015, le milliardaire Chen Qizong, président de China Culture Relics Protection Fondation à Hong Kong, a annoncé un don de 100 millions de yuans, et l'artiste Cui Ruzhuo a également offert la même somme, dont 40 millions de yuans seront destinés au projet du palais.

Source : Le Quotidien du Peuple en ligne