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Le rôle de Xi Jinping dans les avancées des relations bilatérales sino-françaises

  ·  2016-01-12  ·   Source: French.china.org.cn 
Mots-clés: Xi Jinping; François Hollande; relations sino-françaises; Chine

Depuis la formation du 18e Comité central du PCC guidé par Xi Jinping au poste de secrétaire général de la nouvelle direction collective du Parti, une stratégie de diplomatie entre grandes puissances à caractéristiques distinctement chinoises est apparue. Depuis sa prise de fonction au poste de secrétaire général, Xi Jinping s'est rendu 19 fois à l'étranger, et a voyagé sur tous les continents. Il a effectué 165 rencontres avec des chefs d'Etat et de gouvernement à travers le monde. La nouvelle équipe dirigeante a ainsi élaboré une stratégie diplomatique clairvoyante de grande puissance, qui correspond à la place actuelle de la Chine dans le monde. 

 La France a été le premier pays occidental à établir des relations diplomatiques avec la Chine nouvelle, et l'année 2014 a marqué le 50e anniversaire de cet événement. La diplomatie globale de grande puissance aux caractéristiques chinoises a donné une nouvelle vitalité aux relations sino-françaises et ouvert de nouvelles perspectives. Les trois dernières années ont été le témoin d'une grande volonté de promouvoir ces relations, et la coopération politique et stratégique entre les deux pays, ainsi que les échanges économiques et commerciaux, ont atteint un nouveau niveau. 

 A la fin du mois d'avril 2013, le président français François Hollande s'est rendu en Chine pour sa première visite dans le pays après son élection en mai 2012. Il a été le premier président de puissance occidentale reçu par Xi Jinping depuis la prise de fonction de ce dernier, et la Chine lui a réservé un accueil d'une hospitalité exceptionnelle. Le président français est resté un total de 37 heures en Chine, dont plus de sept heures de conversation avec Xi Jinping. Cette visite a non seulement permis aux deux dirigeants d'apprendre à se connaître, elle a aussi jeté les bases du développement futur des relations bilatérales. Après leurs entretiens, les deux présidents ont publié un communiqué conjoint sino-français. Ce document annonce que « les deux parties souhaitent continuer de promouvoir un développement de la relation fondé sur les principes de stabilité, de respect mutuel, de bénéfice mutuel, dans une perspective de long terme », et que « les deux chefs d'Etat s'engagent à renforcer la confiance mutuelle politique et stratégique, à poursuivre le mécanisme de rencontre annuelle entre les chefs d'Etat et à renforcer le dialogue stratégique, afin de donner une impulsion nouvelle à l'approfondissement du partenariat stratégique global franco-chinois, dans toutes ses composantes ». Ceci montre que les deux parties sont d'accord pour continuer de promouvoir leur partenariat stratégique global, un consensus politique qui fournit une base solide au développement durable des relations amicales et coopératives entre la Chine et la France. 

 À la fin du mois de mars 2014, Xi Jinping a effectué une visite d'Etat en France à l'invitation de François Hollande, et la France lui a réservé un accueil spécial. Cette visite coïncidait avec le 50e anniversaire des relations diplomatiques sino-françaises, et un concert a été spécialement programmé à Versailles pour l'occasion. Le Château de Versailles, l'ancienne résidence des rois de France, a été le lieu choisi par l'ancien président Charles de Gaulle pour recevoir quelques chefs d'Etat lors de visites importantes. Le choix de ce lieu à nouveau en 2014 a clairement souligné l'importance du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques franco-chinois et les profondes implications stratégiques de la décision prise alors par le général de Gaulle. Au cours du dîner organisé après le concert, François Hollande a déclaré à Xi Jinping que la vision stratégique et le courage politique de la France il y a cinquante ans avaient permis l'avènement d'une nouvelle ère de relations diplomatiques. Les deux parties ont déclaré que la visite du président chinois en France serait le point de départ des « 50 prochaines années » de relations franco-chinoises. 

 La Chine a toujours souligné que les relations bilatérales franco-chinoises ont une importance stratégique élevée. La Chine et la France sont membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, elles ont une grande influence dans les affaires internationales ; le renforcement de leur communication politique et du consensus entre elles fera avancer leur action sur la scène internationale. Au cours des dernières années, les deux parties ont obtenu des résultats remarquables en matière de coopération politique et stratégique, comme on l'a vu en particulier lors de la conférence sur le climat de Paris, qui est parvenue à un accord historique en décembre 2015. 

 Le réchauffement climatique représente une menace grave pour la planète, mais il avait été jusque-là impossible de formuler une réponse commune rassemblant tous les Etats. La Conférence de Paris était ainsi vue comme « la dernière chance » de parvenir à un accord mondial contraignant. En tant que pays hôte, la France voulait à tout prix obtenir des résultats concrets lors de ce sommet, et François Hollande souhaitait garantir l'appui politique de la Chine. 

 Le gouvernement chinois a toujours attaché une grande importance au changement climatique, et avait déjà pris des engagements accompagnés d'objectifs précis de réduction des émissions. Xi Jinping a souligné que « la Chine a adopté une attitude responsable pour répondre activement au changement climatique, et pour faire du changement climatique une grande opportunité de réaliser la transformation de son modèle de développement, ainsi qu'explorer activement le développement à faibles émissions de carbone en accord avec ses conditions nationales ». Le gouvernement chinois a pris des engagements spécifiques pour réduire les émissions du pays, et a accordé son soutien aux autres pays en développement pour les aider à faire face au changement climatique. Lors de la seconde visite d'Etat en Chine de François Hollande au début du mois de novembre 2015, les deux pays ont publié une déclaration conjointe sur le changement climatique, qui réaffirme la détermination des deux parties à travailler ensemble pour obtenir des résultats à la conférence sur le climat. Le 30 novembre, Xi Jinping a participé à l'ouverture de la COP21 et a prononcé un discours important sur l'engagement climatique de la Chine et sa forte volonté de voir le monde entier travailler ensemble. Grâce aux efforts de toutes les parties et à de longues négociations, la conférence est finalement parvenue à un accord global juridiquement contraignant. Le succès de la Conférence de Paris est désormais un exemple classique de la coopération stratégique entre la Chine et la France. 

 Les opportunités offertes par l'initiative « une ceinture et une route »  

 La coopération économique forme la base du développement des relations bilatérales franco-chinoises. Cependant, les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays ont atteint un goulot d'étranglement pendant un certain temps, et les deux gouvernements cherchaient à explorer un nouvel espace de développement. Heureusement, grâce à l'approfondissement général des réformes mis en œuvre par le gouvernement chinois, la complémentarité économique entre la Chine et la France a progressé vers de nouvelles voies de coopération. Cela se reflète principalement dans l'initiative « une ceinture et une route » et dans la promotion de la coopération sur les marchés tiers. 

 « Une ceinture et une route » est une initiative de grande importance stratégique de long terme dans la réforme globale de la Chine. Grâce à elle, la Chine compte encourager un nouveau cycle d'ouverture et de développement commun avec les pays situés le long des anciens tracés commerciaux terrestres et maritimes des Routes de la soie. L'Europe, qui se trouve au bout du tracé terrestre, forme une composante extrêmement importante de cette stratégie d'économie régionale. 

 Xi Jinping a ainsi choisi la ville de Lyon pour sa première étape en France en mars 2014, l'ancienne destination de la Route de la soie en Occident. La visite du président chinois à Lyon a ravivé les souvenirs cordiaux des Français pour cette partie de l'histoire. La France, qui a bénéficié de l'ancienne Route de la soie, pourra certainement trouver sa place sur le nouveau tracé. L'initiative « une ceinture et une route » associe le cercle économique de l'Asie-Pacifique et le cercle économique de l'Europe, couvrant plus de 40 pays et 3 milliards de personnes. En 2013, les échanges commerciaux entre la Chine et les pays situés le long de ces tracés se sont élevés à plus de mille milliards de dollars, soit un quart du volume total du commerce extérieur de la Chine. Au cours des dix dernières années, le commerce entre la Chine et ces pays a connu une croissance annuelle moyenne de 19 %, et au cours des cinq prochaines années, la Chine devrait importer 10 000 milliards de dollars de marchandises en provenance de ces pays. Ses investissements à l'étranger pourraient dépasser 500 milliards de dollars, et le nombre de touristes chinois à l'étranger pourrait atteindre 500 millions. Les opportunités que représentent ces chiffres sont considérables. Ceci crée pour la France et la Chine un nouvel espace de coopération. 

 La France a annoncé en mars 2015 sa volonté de devenir l'un des membres fondateurs de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB). Le gouvernement français a souligné que cela permettra au pays de participer au marché du développement des infrastructures dans la région, et de bénéficier de la croissance rapide des économies asiatiques. 

 La coopération sur des marchés tiers  

 Le premier ministre chinois Li Keqiang a effectué une tournée européenne entre la fin du mois de juin et le début du mois de juillet 2015. Durant cette visite, la Chine a proposé à certains pays d'Europe, dont la France, une coopération pour le développement conjoint de marchés tiers, dans l'objectif d'apporter des bénéfices aux trois parties. Beaucoup de pays en développement en sont encore aux premiers stades de leur industrialisation et ont besoin d'équipements et de lignes de production. La Chine, qui est en étape intermédiaire d'industrialisation, possède des avantages en termes de coûts et de capacités de production. La France, la Belgique et les autres pays développés sont dans une phase post-industrielle, et possèdent des technologies de pointe et des équipements haut de gamme. Une coopération tripartite serait non seulement adaptée aux besoins des pays en développement pour la construction d'infrastructures, elle aiderait la Chine à améliorer la qualité de ses équipements et ouvrirait de nouveaux marchés aux pays développés. Cela aurait pour effet de promouvoir conjointement la reprise économique mondiale, de donner une nouvelle impulsion à la coopération sino-européenne, et d'allonger le tracé couvert par l'initiative de la nouvelle Route de la soie. 

 La France a répondu positivement à cette initiative. Lors de leur rencontre à Paris, Li Keqiang et le premier ministre français Manuel Valls ont publié une déclaration commune sur les partenariats franco-chinois en marchés tiers, qui nomme des domaines de coopération comme l'énergie nucléaire et les chemins de fer à grande vitesse. La France et la Chine expriment leur volonté d'approfondir leur coopération dans les domaines des aéronefs civils, du ferroviaire grande ligne et urbain, de l'énergie et de l'eau ; de mettre à profit leurs atouts respectifs dans l'agriculture, la sécurité alimentaire, la santé, l'économie numérique et la lutte contre les changements climatiques, et de faciliter l'établissement de partenariats dans la finance en associant fonds publics et privés dans le cadre des projets de coopération. 

 En s'ouvrant aux marchés tiers, les deux pays vont naturellement chercher à investir dans le potentiel de développement économique du continent africain. Les médias français ont rapporté que la Chine est aujourd'hui le plus gros investisseur en Afrique, tandis que la France maintient des liens politiques, économiques et culturels privilégiés avec certains pays africains, et possède des avantages en termes de haute technologie. Ainsi, la France et la Chine peuvent former une stratégie de développement qui associera les marchés africains, les investissements chinois et les technologies françaises pour le bénéfice de toutes les parties. Les consensus auxquels la France et la Chine sont parvenues indiquent que la coopération économique et commerciale bilatérale pourrait rapidement mettre fin au goulot d'étranglement et donner des résultats substantiels dans un proche avenir. 

 Pour résumer, l'approche diplomatique globale de la Chine avec les grandes puissances comme la France indique l'orientation future du développement, et établit une nouvelle base solide pour la coopération stratégique bilatérale. 

(Traduction d'un article en chinois rédigé par Shen Xiaoquan, maître de recherche au Centre de recherche sur les problématiques mondiales de l'agence de presse Xinhua.) 

Source : French.china.org.cn  

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