Libération pacifique du Tibet
Le 23 mai 1951, le gouvernement populaire central et le gouvernement local du Tibet ont signé à Beijing le « Traité sur la libération pacifique du Tibet ». Celui-ci a permis au Tibet de se débarrasser de l'invasion des forces impérialistes ainsi que de leurs entraves politiques et économiques, de sauvegarder la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de l'Etat et de réaliser l'égalité et l'union entre les Tibétains et les différentes autres ethnies du pays ainsi que l'union interne du Tibet, jetant ainsi une base pour l'application de l'autonomie régionale ethnique au Tibet.
Administration territoriale nouvellement divisée et nationalisation des biens capitalistes
Jusqu'en octobre 1951, les gouvernements populaires locaux au niveau provincial, municipal, de district et de canton furent structurés à travers le pays ; les régions où les ethnies minoritaires résidaient en groupe commencèrent à pratiquer successivement l'autonomie régionale ethnique. Ces mesures mirent un terme aux divisions et au chaos de l'Etat. Sur le plan économique, la Chine procéda à une vague de nationalisations au moyen de la confiscation des biens appartenant à l'économie du capital monopolistique d'Etat de l'ancienne Chine (qui détenait environ 66 % du capital industriel de l'ensemble du pays) afin de mettre en place une économie d'Etat de nature socialiste.
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