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Publié le 12/08/2009
Evolution d'une ville à travers l'objectif d'un photographe

La simplicité est aussi un bonheur

Au cours des années 1970, en raison du retour en masse des Zhiqing (jeunes instruits, qui avaient été envoyés dans les campagnes au moment de la Révolution culturelle 1966-1976), il n'y avait plus de différence entre la haute saison et la basse saison pour le studio de photographie Zhenmei. Wang Bingci et ses collègues devaient travailler plus de dix heures par jour, et furent obligés d'arrêter de proposer leurs services dans les régions reculées. Quelques années plus tard, en raison de la mode croissante pour les photos en robe de mariée, Wang Bingci se consacra entièrement à ce type de photos.

« Les photos en robes de mariée étaient toutes, à cette époque-là, en noir et blanc. Pour environ 30 yuans, on pouvait avoir une série qui comprenait une photo de buste de 4 pouces, deux photos individuelles de 6 pouces, une photo des pieds à la tête de 8 pouces et une photo colorisée de 2 pouces. La posture était toujours la même : coude à coude, et on ne portait qu'un seul costume », s'est remémoré Wang. « Dès que les dix grandes ampoules de 300 watts s'allumaient, les jeunes couples étaient immédiatement troublés. En tant que photographe, je devais décontracter les clients et susciter leur enthousiasme pour capturer leur expression la plus naturelle possible ».

En 1986, le studio de photographie Zhenmei fut l'un des premiers à entrer dans l'ère des photos en couleurs. L'arrière-plan était peint à la main et la variété des accessoires multicolores animait largement le studio. « Grâce à la réforme et à  l'ouverture du pays, la population mène une vie de plus en plus riche et diversifiée, et le concept de citoyen devient également plus ouvert et actif. On voyait entrer dans le studio de plus en plus de personnes qui recherchaient l'individualité et se faisaient remarquer », a-t-il ajouté.

Wang Bingci a pris sa retraite en 1986. Il joue aux échecs et se promène librement. Il mène une vie paisible et agréable. Parfois, il lui arrive de passer devant un studio de photographie. Généralement, il s'y arrête pour admirer les photos dans les vitrines, et c'est alors que ses souvenirs lui reviennent à l'esprit.

N'ayant été couronnée d'aucune médaille ni honneur, la carrière professionnelle de Wang Bingci semble tranquille et simple. Ayant consacré sa vie à la photographie, il a pris des photos d'innombrables personnes, mais en possède très peu de lui. Ce qui est cependant réconfortant c'est que le studio de photographie Zhenmei où il a travaillé est le seul des quatre grands studios qui existaient à cette époque à avoir perduré.

« Les photos sont riches d'informations et de sentiments qui permettent de visualiser les caractéristiques et l'évolution d'une époque. Le studio de photographie est un secteur technologique parmi les secteurs de services, dont la classification est plus précise et dont la concurrence est plus intense. En effet, si l'on conservait le même rythme de l'époque en termes de formation des employés, d'équipements, de fabrication et de concept, on serait très vite dépassé par la concurrence », a expliqué Wang. « Même si je ne possède que très peu de photos de moi, j'ai pu ressentir, à travers les photos que j'ai prises et développées, l'augmentation du niveau de vie de la population, les changements survenus à Harbin ainsi que le développement rapide du pays au cours de ces trente dernières années ». (Traduit par Wang Wenjie)

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