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Publié le 17/03/2013
Il ne faut pas empêcher la sortie des entreprises

Depuis le 18e Congrès national du PCC, un souffle de simplicité balaye les différentes rencontres gouvernementales. Surtout à l'occasion des deux « sessions » annuelles, les mesures de l'administration centrale en vue d'améliorer le style de travail ont porté des effets remarquables.

Zhang Xiaoji, membre du XIIe comité national de la CCPPC (groupe économique), en a témoigné personnellement : « Par rapport à 2012, on a eu beaucoup de progrès cette année. Par exemple, la durée de la réunion a été raccourcie de deux jours. Le rapport de travail, lui, d'une dizaine de minutes. Plus important, la publicité sous toutes ses formes qui envahissait les locaux ont disparu cette année ».

En qualité de directeur du département de recherche sur le commerce extérieur du Centre de recherche et de développement auprès du Conseil des Affaires d'Etat, Zhang Xiaoji n'est pas optimiste sur la situation de l'économie nationale de 2013. La demande extérieure aura du mal à augmenter concrètement par rapport à l'année dernière. Néanmoins, le remaniement de la classe dirigeante ajoute un facteur de croissance. L'année 2013 démarre une nouvelle période politique caractérisée par la réforme. Son regard long et large et le slogan de multiplication des revenus d'ici 10 ans encouragent la confiance du public.

D'après Zhang, la réalisation du nouvel objectif décennal a besoin d'un regard prévoyant : « Le gouvernement ne doit pas seulement compter sur un équilibre de la macroéconomie, mais plutôt sur le dynamisme des entreprises, l'optimisation de l'investissement, le progrès technique ainsi que l'amélioration des systèmes. Avant, nous négligions tous ces facteurs et nous nous préoccupions un peu trop des chiffres et des statistiques. La main du macro-contrôle était visible partout. Ce n'était pas bon pour le développement à long terme », confesse-t-il.

Au sujet de la sortie des entreprises nationales, Zhang Xiaoji indique que toute aventure ne va pas sans risques. Certes, des entreprises ont échoué dans leurs opérations d'investissement à l'étranger, mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras. Hélas, certains départements gouvernementaux se dressent comme des barrières sur la route de l'internationalisation des entreprises chinoises.

« Il est encore trop tôt pour parler d'incitation à l'internationalisation. Les autorisations ne sont déjà pas faciles à obtenir. Sortir ou pas, cette décision devrait être prise directement par les entreprises. Mais en réalité, ce sont souvent les pouvoirs publics qui décident. La politique actuelle oblige les entreprises à soumettre leur projet d'investissement à l'étranger ainsi que le rapport de faisabilité concerné à l'examen du gouvernement. Il s'agit donc d'une restriction systémique », a souligné Zhang.

 

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