中非合作论坛第五届部长级会议北京宣言中文
1、我们,中华人民共和国和50个非洲国家的外长和负责经济合作事务的部长以及非洲联盟委员会主席,于2012年7月19日至20日在北京举行中非合作论坛第五届部长级会议。
2、我们对中华人民共和国国家主席胡锦涛阁下与南非共和国总统雅各布•盖德莱伊莱基萨•祖马阁下、非洲联盟轮值主席、贝宁共和国总统托马•博尼•亚伊阁下、赤道几内亚共和国总统特奥多罗•奥比昂•恩圭马•姆巴索戈阁下、吉布提共和国总统伊斯梅尔•奥马尔•盖莱阁下、尼日尔共和国总统穆罕默杜•伊素福阁下、科特迪瓦共和国总统阿拉萨内•瓦塔拉阁下、佛得角共和国总理若泽•马里亚•佩雷拉•内韦斯阁下、肯尼亚共和国总理拉伊拉•阿莫洛•奥廷加阁下、阿拉伯埃及共和国总统特使穆罕默德•卡迈勒•阿姆鲁阁下莅临本届部长会开幕式表示感谢,对南苏丹和非盟委员会作为正式成员首次与会表示欢迎。
3、围绕"继往开来,开创中非新型战略伙伴关系新局面"的主题,我们满意地回顾了中非关系的发展历程,评估了2009年11月在埃及沙姆沙伊赫举行的论坛第四届部长级会议后续行动落实情况,认为论坛第四届部长会预定的目标已经实现,为中非关系发展打下了更加坚实的基础、开辟了更加广阔的前景。我们就进一步深化中非关系的方式和途径进行了探讨,达成了广泛的共识。
4、我们认为,作为世界上最大的发展中国家和发展中国家集团,中国与非洲发展新型战略伙伴关系对促进世界和平、稳定与发展具有重要意义,符合双方根本和战略利益。中非合作论坛作为中非之间开展集体对话的重要平台和务实合作的有效机制,为促进中非关系发展日益发挥着不可替代的作用。中非双方愿进一步加强论坛建设,推动论坛继续引领中非关系取得更大发展。
5、我们注意到当前国际形势正在发生深刻复杂变化,和平、发展、合作成为时代潮流,国际力量对比朝着相对均衡的方向发展,发展中国家在国际事务中发挥着越来越重要的作用。我们主张推进国际体系、国际秩序变革,使之公正合理,以适应国际政治现实。强调非洲在国际舞台理应拥有合适的地位。
6、我们对当前一些地区局势动荡深感不安,重申共同维护《联合国宪章》的宗旨原则和国际关系基本准则,主张通过政治手段和平解决危机和争端,倡导互信、互利、平等、协作的安全观,反对干涉别国内政,反对在国际事务中动辄使用武力或以武力相威胁。
7、我们主张维护联合国在国际事务中的核心地位和作用,重申有必要对联合国进行改革,重申应解决非洲国家遭受的历史不公,优先增加非洲国家在联合国安理会和其他各机构的代表性。
8、我们对当前国际金融危机蔓延深化、世界经济形势依然严峻表示担忧,主张世界各国同舟共济,携手应对,以合作谋和平、以合作促发展、以合作化分歧,共同实现世界经济企稳复苏。
9、我们认为南北发展失衡是影响世界经济强劲、可持续、平衡增长的重要原因。重申非洲发展问题在缩小南北差距进程中具有优先地位,呼吁国际社会切实加大投入,支持和帮助非洲国家实现联合国千年发展目标。
10、我们赞赏2012年6月召开的联合国可持续发展大会关注非洲可持续发展问题,期待国际社会本着"共同但有区别的责任"原则采取实质行动落实会议成果。我们呼吁国际社会在联合国的领导下,重视可持续发展领域执行力不足的状况,展现寻求共识的政治诚意和承诺,就后千年发展目标可持续发展框架的实施计划达成一致,并敦促发达国家兑现对发展中国家特别是非洲国家的援助承诺。
11、我们认为,公平、合理、非歧视的多边贸易体制对于巩固世界经济复苏和可持续发展至关重要,呼吁有关各方展现政治诚意,克服困难和障碍,在维护多哈授权、锁定已有成果的基础上,加紧推进世界贸易组织多哈发展回合谈判,充分照顾发展中国家特别是非洲国家的利益和关切。我们呼吁发达国家避免采取贸易保护主义行为。
12、我们主张对现有国际金融体系进行必要改革,建立公平、公正、包容、有序的国际金融体系,切实增加发展中国家在国际金融机构和国际货币体系中的发言权和代表性,加强国际金融机构的发展和减贫职能,缩小南北差距。非方支持金砖国家探讨建立一个新的开发银行的可能性,为金砖国家、其他新兴市场国家和发展中国家基础设施和可持续性发展项目筹集资金,作为对现有多边和区域金融机构促进全球增长和发展的补充。
13、我们对气候变化、环境恶化、能源资源安全、严重传染性疾病、重大自然灾害等全球性问题的威胁和挑战增加深表关注。我们祝贺南非成功举办德班气候变化大会,认为有关各方应根据《联合国气候变化框架公约》的原则和规定,切实履行加强行动德班平台、《京都议定书》第二承诺期、绿色气候基金、技术机制和适应等方面的共识。我们愿本着公平和"共同但有区别的责任"原则,加强《联合国气候变化框架公约》及其《京都议定书》的全面、有效、持续实施,共同推动气候变化国际合作进程。
14、我们对中非双方近年来在政治、经济、社会等领域取得的发展成就感到高兴,对彼此未来的发展充满信心。非洲方面高度赞赏中国坚持走和平发展道路及为世界和平稳定和经济增长所作的贡献。中国高度评价非洲方面在维护地区和平稳定、加快经济增长、促进联合自强等方面卓有成效的努力。
15、我们认为,中非合作是发展中国家之间的团结互助,是平等互利、开放包容的合作,应得到国际社会的理解和支持。我们呼吁国际发展伙伴在非洲优势互补、良性互动,共同促进非洲和平与发展。
16、我们重申,中非双方将继续深化政治上平等互信、经济上合作共赢、文化上交流互鉴的中非新型战略伙伴关系。为此,我们将:
——进一步加强政治磋商和战略对话,密切高层往来,加大治国理政经验交流,尊重和支持彼此在主权、独立、安全、统一、领土完整、国家发展等方面的核心利益,增进中非之间的政治互信和战略共识。
——加强双方的交流与合作,促进"非洲和平安全框架"运转,继续支持和帮助非洲提高维护和平与安全的能力。密切在联合国安理会等多边机构中的沟通和协调。呼吁国际社会支持非洲国家和地区组织自主解决非洲问题的努力。
——加强中国与非盟及非洲次区域组织合作,共同采取措施促进非洲团结和睦和联合自强,支持非盟和"非洲发展新伙伴计划"框架内非洲地区一体化和可持续发展的努力。
——深入挖掘并充分发挥彼此的比较优势,扩大经济互利合作和平衡贸易,创新合作形式,优化合作环境,妥善处理合作中出现的问题和困难,以更加丰富的合作内容和成果应对国际金融危机带来的不利影响、造福中非人民。在已有基础上,加大双方在贸易、投资、减贫、基础设施建设、能力建设、人力资源开发、粮食安全、高新技术产业等领域的深度合作,提升合作水平。
——继续加强双方之间的人文交流与合作。大力开展中非之间的文明对话,启动新一轮文化、教育、体育、旅游等交流,进一步密切青年、妇女、民间团体、新闻媒体、学术机构的联系,加深中非人民之间的了解与友谊,促进世界文明多样性发展。
——进一步密切双方在国际事务中的合作,充分照顾彼此合理关切和诉求,加强协调和相互支持,合力促进国际关系民主化,推动建设持久和平、共同繁荣的和谐世界。
17、我们根据本《宣言》的精神,制定并通过《中非合作论坛第五届部长级会议——北京行动计划(2013年至2015年)》。
18、我们感谢埃及自论坛成立以来,特别是在2006年至2009年担任论坛主席国以及2009年至2012年担任论坛共同主席国期间对论坛发展和中非关系所作的贡献。
19、我们感谢中方为本次会议所作的精心准备和周到安排,对会议取得丰硕成果和圆满成功表示祝贺,决定下一届论坛部长级会议于2015年在南非召开。 |
Déclaration de Beijing de la 5e
Conférence ministérielle du FCSA
1. Nous, Ministres des Affaires étrangères et Ministres chargés de la coopération économique de la République populaire de Chine et de 50 pays africains ainsi que Président de la Commission de l'Union africaine (UA), nous sommes réunis les 19 et 20 juillet 2012 à Beijing pour la 5e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).
2. Nous exprimons notre gratitude à Son Excellence Monsieur Hu Jintao, Président de la République populaire de Chine, à Son Excellence Monsieur Jacob Gedleyihlekisa Zuma, Président de la République d'Afrique du Sud, à Son Excellence Monsieur Thomas Boni Yayi, Président en exercice de l'Union africaine et Président de la République du Bénin, à Son Excellence Monsieur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée équatoriale, à Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, Président de la République de Djibouti, à Son Excellence Monsieur Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger, à Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire, à Son Excellence Monsieur José Maria Pereira Neves, Premier Ministre de la République du Cap-Vert, au Très Honorable Raila Amollo Odinga, Premier Ministre de la République du Kenya, et à Son Excellence Monsieur Mohamed Kamel Amr, Envoyé spécial du Président de la République arabe d'Égypte, pour leur présence à la cérémonie d'ouverture de la Conférence et saluons la République du Soudan du Sud et la Commission de l'UA qui participent pour la première fois à la Conférence ministérielle en tant que membres du FCSA.
3. Réunis autour du thème « Consolider les acquis et ouvrir de nouvelles perspectives pour le nouveau partenariat stratégique sino-africain », nous avons passé en revue avec satisfaction le chemin parcouru dans le développement des relations sino-africaines et évalué la mise en œuvre du suivi de la 4e Conférence ministérielle tenue à Charm El-Cheikh, en Égypte, en novembre 2009, estimant que les objectifs fixés par cette dernière ont été réalisés et que cela a jeté une base plus solide et ouvert des perspectives plus prometteuses au développement des relations sino-africaines. Nous avons discuté des voies et moyens pour approfondir davantage les relations sino-africaines et sommes parvenus à d'importants consensus.
4. Nous sommes d'avis que le développement du nouveau partenariat stratégique entre la Chine et l'Afrique, respectivement le plus grand pays en développement et le plus grand groupement de pays en développement du monde, revêt une signification importante pour la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans le monde et correspond aux intérêts fondamentaux et stratégiques des deux parties. Plate-forme importante de dialogue collectif et mécanisme efficace de coopération pragmatique entre la Chine et l'Afrique, le FCSA joue un rôle croissant et irremplaçable dans la promotion des relations sino-africaines. La Chine et l'Afrique sont prêtes à renforcer davantage la construction du Forum pour qu'il continue à jouer un rôle leader dans le développement des relations sino-africaines.
5. Nous constatons que la situation internationale connaît actuellement des changements profonds et complexes, que la paix, le développement et la coopération constituent désormais la tendance générale de notre époque, que les rapports de force internationaux évoluent vers un équilibre relatif et que les pays en développement jouent un rôle croissant dans les affaires internationales. Nous préconisons la réforme du système et de l'ordre internationaux pour les rendre justes, rationnels et adaptés à la réalité politique internationale et nous soulignons que l'Afrique doit posséder une place qui lui convient sur la scène internationale.
6. Profondément préoccupés par les instabilités dans certaines régions du monde, nous réaffirmons notre attachement commun aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et aux normes fondamentales régissant les relations internationales, préconisons le règlement politique et pacifique des crises et des différends et le concept de sécurité marqué par la confiance mutuelle, les avantages réciproques, l'égalité et la concertation, et rejetons toute ingérence dans les affaires intérieures d'autrui et le recours arbitraire à la force ou à la menace par la force dans les affaires internationales.
7. Nous nous prononçons pour la préservation de la place et du rôle centraux des Nations Unies dans les affaires internationales, et nous réaffirmons la nécessité de réformer l'ONU et de corriger l'injustice historique faite aux pays africains en augmentant en priorité la représentation des pays africains au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies et des autres institutions onusiennes.
8. Préoccupés par la propagation et l'approfondissement de la crise financière internationale et la gravité de la situation économique mondiale, nous préconisons que les différents pays fassent preuve de solidarité et travaillent la main dans la main pour réaliser la paix, promouvoir le développement et résoudre les divergences par la coopération et pour réaliser ensemble la stabilisation et la reprise de l'économie mondiale.
9. Conscients que le déséquilibre de développement Nord-Sud est un facteur important entravant la réalisation d'une croissance forte, durable et équilibrée de l'économie mondiale, nous réaffirmons que le développement de l'Afrique est d'une importance prioritaire dans le processus de réduction de l'écart Nord-Sud et appelons la communauté internationale à accroître effectivement son engagement pour soutenir et aider les pays africains dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
10. Nous apprécions le fait que la Conférence des Nations Unies sur le Développement durable, tenue en juin 2012, s'est penchée sur le développement durable en Afrique et attendons de la part de la communauté internationale des actes concrets pour mettre en œuvre les acquis de la Conférence dans le respect du principe des « responsabilités communes mais différenciées ». Nous appelons la communauté internationale, sous la conduite de l'ONU, à accorder une haute attention à l'insuffisance des capacités d'exécution dans le domaine du développement durable, à montrer sa volonté politique et son engagement de trouver des consensus et à se mettre d'accord sur le plan d'application du cadre de développement durable post-OMD, et exhortons les pays développés à honorer leurs engagements en matière d'aide aux pays en développement, notamment aux pays africains.
11. Nous sommes d'avis qu'un système commercial multilatéral juste, rationnel et non discriminatoire est d'une importance capitale pour la consolidation de la reprise et le développement durable de l'économie mondiale, et nous appelons les différentes parties concernées à faire preuve de volonté politique et à surmonter les difficultés et obstacles afin de faire avancer rapidement les négociations du cycle de Doha pour le développement de l'Organisation Mondiale du Commerce en tenant pleinement compte des intérêts et préoccupations des pays en développement, notamment des pays africains, et en respectant le mandat de Doha et les acquis obtenus jusqu'ici. Nous appelons les pays développés à ne pas recourir au protectionnisme commercial.
12. Nous préconisons une réforme nécessaire du système financier international pour le rendre juste, équitable, inclusif et ordonné, accroître effectivement le droit à la parole et la représentation des pays en développement dans les institutions financières internationales et le système monétaire international et renforcer la compétence des institutions financières internationales en matière de développement et de lutte contre la pauvreté afin de réduire le fossé Nord-Sud. La partie africaine soutient la discussion des pays du BRICS sur la possibilité de créer une nouvelle banque de développement pour le financement des projets d'infrastructures et de développement durable des pays du BRICS et des autres pays émergents et pays en développement, en complément des efforts des institutions financières multilatérales et régionales existantes pour favoriser la croissance et le développement dans le monde.
13. Nous suivons de près le problème de la multiplication des menaces et des défis planétaires tels que le changement climatique, la dégradation de l'environnement, la sécurité en matière d'énergie et de ressources naturelles, les grandes pandémies et les catastrophes naturelles majeures. Nous félicitons l'Afrique du Sud pour le succès de la Conférence de Durban sur les Changements climatiques et estimons que les différentes parties concernées doivent mettre effectivement en œuvre les consensus sur la plate-forme de Durban pour une action renforcée, la deuxième période d'engagement du Protocole de Kyoto, le Fonds vert pour le climat, le mécanisme de technologies et l'adaptation conformément aux principes et aux dispositions de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Nous entendons travailler ensemble à renforcer l'application intégrale, efficace et continuelle de la CCNUCC et de son Protocole de Kyoto, et à faire avancer la coopération internationale en matière de changement climatique, conformément aux principes de l'équité et des « responsabilités communes mais différenciées ».
14. Nous nous réjouissons des progrès obtenus ces dernières années par la Chine et l'Afrique dans les domaines politique, économique et social et nous sommes pleinement confiants dans les perspectives de développement de part et d'autre. La partie africaine salue l'attachement de la Chine à la voie du développement pacifique et sa contribution à la paix, à la stabilité et à la croissance mondiales. La Chine apprécie hautement les efforts fructueux de la partie africaine dans la préservation de la paix et de la stabilité régionales, la réalisation d'une croissance plus rapide et la construction d'une Afrique unie et forte.
15. Nous estimons que la coopération sino-africaine, incarnant la solidarité et l'entraide entre les pays en développement et marquée par l'égalité, les avantages réciproques, l'ouverture et l'inclusivité, mérite la compréhension et le soutien de la communauté internationale. Nous appelons les partenaires de développement internationaux à mettre en valeur leur complémentarité et à travailler dans une interaction positive en Afrique pour contribuer ensemble à la paix et au développement du continent.
16. Nous réaffirmons que la Chine et l'Afrique continueront à approfondir le nouveau partenariat stratégique sino-africain marqué par l'égalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération et le gagnant-gagnant sur le plan économique et les échanges et l'inspiration mutuelle sur le plan culturel. Pour ce faire, nous entendons :
-Intensifier davantage les consultations politiques et le dialogue stratégique, multiplier les échanges de haut niveau, renforcer le partage d'expériences en matière de gouvernance, respecter et soutenir les intérêts essentiels de part et d'autre en matière de souveraineté, d'indépendance, de sécurité, d'unité, d'intégrité territoriale et de développement national, pour accroître la confiance politique mutuelle et le consensus stratégique entre les deux parties.
- Renforcer les échanges et la coopération entre les deux parties pour favoriser le fonctionnement de l'Architecture africaine de Paix et de Sécurité et continuer à soutenir et à aider l'Afrique dans le renforcement de ses capacités de préservation de la paix et de la sécurité, intensifier les concertations et la coordination au Conseil de Sécurité des Nations Unies comme dans les autres enceintes multilatérales, et appeler la communauté internationale à soutenir les efforts des pays et organisations régionales africains pour résoudre par eux-mêmes les problèmes du continent.
-Accroître la coopération entre la Chine et l'UA ainsi que les organisations sous-régionales africaines, et prendre ensemble des mesures afin de promouvoir la solidarité et la bonne entente entre Africains et la construction d'une Afrique unie et forte et de soutenir les efforts d'intégration et de développement durable dans les cadres de l'UA et du NEPAD.
- Rechercher activement et mettre pleinement en valeur les avantages comparatifs de part et d'autre pour élargir la coopération économique mutuellement avantageuse et le commerce équilibré, innover les modalités de coopération, en améliorer l'environnement et gérer adéquatement les problèmes et difficultés apparus dans la coopération afin que la coopération sino-africaine puisse devenir plus riche et plus fructueuse, nous permettre de mieux faire face aux impacts négatifs de la crise financière internationale et apporter des bénéfices aux peuples chinois et africains. Sur la base existante, approfondir et élever le niveau de la coopération dans les domaines du commerce, de l'investissement, de la réduction de la pauvreté, de la construction d'infrastructures, du renforcement des capacités, du développement des ressources humaines, de la sécurité alimentaire et des industries de hautes et nouvelles technologies.
-Renforcer les échanges et la coopération culturels et humains. Promouvoir énergiquement le dialogue entre les civilisations chinoise et africaines, lancer une nouvelle série d'échanges dans les domaines de la culture, de l'éducation, du sport et du tourisme, multiplier davantage les contacts entre les jeunes, les femmes, les associations populaires, les médias et les institutions académiques afin d'approfondir la connaissance mutuelle et l'amitié entre les peuples chinois et africains et de contribuer à la diversité culturelle dans le monde.
- Intensifier davantage la coopération dans les affaires internationales en tenant pleinement compte des préoccupations et revendications légitimes de part et d'autre, et multiplier les concertations et les soutiens réciproques pour contribuer ensemble à la démocratisation des relations internationales et à l'avènement d'un monde harmonieux de paix durable et de prospérité commune.
17. Dans l'esprit de la présente Déclaration, nous avons élaboré et adopté le Plan d'Action de Beijing (2013-2015) de la 5e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine.
18. Nous remercions l'Égypte pour sa contribution au développement du FCSA et des relations sino-africaines depuis la création du Forum, surtout durant la période 2006-2009 en tant que Président et la période 2009-2012 en tant que Coprésident du Forum.
19. Nous remercions la Chine des dispositions minutieuses prises pour la préparation et l'organisation de cette Conférence, exprimons nos félicitations pour les résultats fructueux et le plein succès de celle-ci, et décidons de tenir la prochaine conférence ministérielle en 2015 en Afrique du Sud.
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