Récemment, notre pays a été brutalement victime de désastres naturels ― basses températures, tempêtes de neige et gel ― qui ont sérieusement perturbé la vie de la population et ont causé de lourdes pertes en biens. Nous devrons déployer d'énormes efforts pour rétablir la situation dans les régions sinistrées en essayant de réduire les pertes à leur niveau le plus bas. Il faudra, en mettant l'accent sur la restauration du réseau électrique hors d'usage, remettre en état toutes les infrastructures endommagées et assurer la fourniture d'électricité, le transport du charbon et des carburants, pour aider les sinistrés à retrouver au plus tôt une vie normale et pour que la production agricole reprenne le plus vite possible. Nous devrons également faire le bilan de l'expérience et tirer les leçons des récentes catastrophes naturelles. Les infrastructures telles que les installations électriques, les communications ferroviaires et routières et les télécommunications devront être améliorées, de façon à maintenir leur fonctionnement normal face aux désastres naturels. Nous devrons renforcer notre système d'alerte et d'intervention en cas d'urgence, de façon à améliorer notre capacité à faire face aux situations de crise de toutes sortes. Il nous faudra étudier de très près les lois et les caractéristiques des calamités naturelles en vue de nous prémunir plus efficacement contre d'éventuelles catastrophes.
2) Renforcer la construction de l'infrastructure agricole, afin de stimuler le développement de l'agriculture et l'augmentation des revenus des paysans Cette année, on cherchera par tous les moyens à réaliser une bonne récolte, à accroître les revenus des paysans et à poursuivre l'aménagement de nouvelles régions rurales. Pour y parvenir, l'accent sera mis sur trois points : Primo, il faudra développer énergiquement la production céréalière et garantir l'offre en produits agricoles. La sécurité céréalière touche au développement économique et social dans son ensemble et en particulier aux intérêts vitaux de la population, il n'est donc pas question de se relâcher sur le plan de la production de grains. Il importera de stabiliser la superficie de terres réservées à la culture céréalière et d'améliorer la production par unité de surface, il s'agit aussi d'accroître l'aide aux principales régions productrices de céréales et aux paysans qui produisent des grains. Pour améliorer la capacité globale de production et la capacité de garantie de l'offre, on mettra en œuvre un projet céréalier d'importance stratégique en aménageant au plus vite des centres producteurs de céréales. Tout en veillant à augmenter la production agricole, on s'efforcera d'optimiser les variétés céréalières et d'assurer une croissance régulière de la production des produits agricoles essentiels. On appliquera scrupuleusement les mesures favorables à l'élevage de porcs et au développement de produits laitiers et d'oléagineux. En outre, on s'efforcera de développer l'élevage et l'aquaculture en soutenant et en encourageant un élevage de qualité sur une grande échelle. Pour améliorer la qualité et la fiabilité des produits agricoles, la production sera normalisée. Secundo, il faudra renforcer la construction des infrastructures agricoles. La consolidation des réservoirs hydrauliques de moyenne et grande capacité et des petits barrages importants qui ont été endommagés et présentent des risques sera terminée au plus vite. On encouragera le réaménagement des zones d'irrigation, la construction de petits ouvrages agro-hydrauliques et on développera énergiquement l'irrigation à faible consommation d'eau. On aménagera les terres de façon à les rendre à nouveau propres à la culture, on continuera aussi à amender les champs à faible ou moyen rendement, à améliorer la qualité des terres cultivables et à mettre en place des cultures modèles. On renforcera la construction d'infrastructures favorisant l'alimentation en eau potable, de réseaux d'électricité et de télécommunication, de routes ainsi que d'installations à but culturel dans les régions rurales, et on s'efforcera surtout d'y développer les transports en commun, afin d'y améliorer les conditions d'existence. Cette année, on apportera une solution au problème d'eau potable pour 32 millions de ruraux, et on soutiendra la construction des fosses génératrices de méthane moyennes et grandes qui profiteront à 5 millions de ménages ruraux. Tertio, il faudra accroître les revenus des paysans par de multiples moyens. Dans cette optique, on favorisera une agriculture écologique, fiable et à haut rendement et on soutiendra l'exploitation à grande échelle et le développement des entreprises pilotes. On veillera d'une façon plus attentive à construire un système moderne de circulation dans les régions rurales, à fortifier les secteurs secondaire et tertiaire, à développer les entreprises rurales et à renforcer la puissance de l'économie des districts. En outre, on s'efforcera de rendre plus efficace l'enseignement professionnel et la formation technique des paysans pour favoriser leur transfert vers d'autres secteurs d'activité et on créera ainsi une réserve de main-d'œuvre qualifiée. Pour diminuer le nombre de nécessiteux, il importera aussi de renforcer l'aide au développement des régions défavorisées.
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