Modifier la taille du texte

Modifier la taille du texte

Imprimer cet article

Commenter cet article

BEIJING INFORMATION
CULTURE Vidéos ÉDUCATION ET SCIENCES Panorama du Tibet VOYAGE E-MAIL
Sessions 2010 de l'APN et du Comité national de la CCPPC>>> Documents
Publié le 21/06/2007
La défense nationale de la Chine en 2006

 

– Etablir un environnement de sécurité favorable à la paix et au développement de l'Etat. La Chine fonde ses échanges militaires sur les cinq principes de coexistence pacifique et développe une coopération militaire caractérisée par le non-alignement, le non-antagonisme et la non-direction contre aucun Etat tiers. Elle participe à la coopération internationale en matière de sécurité, renforce la coordination stratégique et les délibérations avec les grandes puissances et les pays voisins, développe les manœuvres militaires conjointes bilatérales ou multilatérales, et préconise l'établissement d'un mécanisme de sécurité collective et de confiance militaire mutuelle, équitable et efficace pour empêcher ensemble les conflits et les guerres. Fidèle aux principes d'équité, de rationalité, de généralité et d'équilibre, la Chine soutient le contrôle efficace des armements et le désarmement, s'oppose à la prolifération nucléaire et encourage le processus de désarmement nucléaire à l'échelle internationale. Elle respecte les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies, remplit les obligations internationales et participe aux missions de maintien de la paix des Nations unies, à la coopération antiterroriste internationale et aux actions de secours, jouant ainsi un rôle très actif dans le maintien de la paix et de la stabilité mondiales et régionales.

 

III. Le système de direction et de gestion de la défense nationale

La Chine établit et perfectionne son système de direction et de gestion de la défense nationale selon la Constitution, la Loi sur la défense nationale et les règlements afférents. L'Etat exerce une direction unifiée sur les activités de défense nationale. Les forces armées chinoises sont placées sous la direction du Parti communiste chinois. La Commission militaire centrale du Parti communiste chinois et celle de l'Etat ont le même personnel composant et les mêmes fonctions et pouvoirs de direction sur l'armée. Le président de la Commission militaire centrale possède toutes les responsabilités.

L'Assemblée populaire nationale élit le président de la Commission militaire centrale d'Etat et décide, sur proposition de celui-ci, du choix des autres membres de la Commission ; elle décide des questions de guerre et de paix et exerce les autres fonctions et pouvoirs sur la défense nationale attribués par la Constitution. Entre les sessions de l'Assemblée populaire nationale, le comité permanent de celle-ci décide de la proclamation de l'état de guerre et de la mobilisation générale ou partielle, et exerce les autres fonctions et pouvoirs sur la défense nationale attribués par la Constitution. En vertu des décisions de l'Assemblée populaire nationale et de son comité permanent, le chef d'Etat proclame l'état de guerre, décrète la mobilisation et exerce les autres pouvoirs et fonctions de la défense nationale attribués par la Constitution.

Le Conseil des Affaires d'Etat dirige et administre la construction de la défense nationale. Il établit les programmes et les plans de développement de la défense nationale et définit les principes, politiques et règlements administratifs la concernant. Il administre le budget et les biens de la défense nationale, dirige et administre la recherche scientifique et la production militaire, la mobilisation économique, la mobilisation des forces armées populaires, la défense antiaérienne populaire, les trans- ports et communications pour la défense nationale, le sou- tien de l'armée, l'assistance aux familles des militaires et des martyrs, la réinsertion professionnelle des militaires démobilisés ; il dirige l'éducation sur la défense nationale et, de concert avec la Commission militaire centrale, l'édification de la police armée et de la milice, le recrute- ment des soldats, le travail des réservistes, la gestion des frontières, la défense maritime et aérienne, et exerce les autres fonctions et pouvoirs concernant la défense nationale attribués par la loi. Le Conseil des Affaires d'Etat comprend le ministère de la Défense et les départements de la défense nationale.

La Commission militaire centrale dirige et commande d'une façon unifiée les forces armées de tout le pays. Elle décide de la stratégie militaire et des principes de combat des forces armées, dirige et administre l'édification de l'Armée populaire de Libération et présente ses propositions à l'Assemblée populaire nationale ou au comité permanent de celle-ci. Elle définit les règlements militaires, émet les décisions et les ordres, et décide du système et des effectifs de l'Armée populaire de Libération. Elle décide de la nomination, la révocation, la formation, l'évaluation, la récompense et la condamnation des membres des forces armées, approuve le système d'armement ainsi que les programmes et les plans de développement, et exerce les autres fonctions et pouvoirs attribués par les lois.

L'Etat-major général, le Département politique général, le Département général de l'intendance et le Départe- ment général de l'équipement de l'Armée populaire de Libération sont des organismes de travail de la Commission militaire centrale chargés respectivement des affaires militaires, politiques, logistiques et d'équipement. L'Etat- major général organise et dirige l'édification et les opérations des forces armées de tout le pays. Il a institué des départements chargés des opérations, des renseignements, des télécommunications, des entraînements, des armes, des affaires militaires, de la mobilisation, du brouillage électronique, de l'aviation et des affaires étrangères. Ses fonctions et pouvoirs principaux sont de présenter des propositions concernant l'édification et la lutte militaires, d'organiser et de mettre en exécution le commandement stratégique, d'établir les plans et les règlements sur le travail militaire, d'organiser et de diriger les préparatifs de guerre, l'entraînement militaire et la mobilisation. Le Département politique général s'occupe du travail du Parti et du travail politique dans toute l'armée ; il y a sous son autorité les organismes de l'organisation, du personnel, de la communication, de la sécurité, du contrôle disciplinaire et du travail civil. Ses principales tâches sont d'assurer la mise en exécution dans l'armée des directives, politiques et mesures générales du Parti, ainsi que de la Constitution et des lois de l'Etat, d'élaborer les principes politiques concernant le travail politique, de définir les règlements sur le travail politique, de contrôler et de diriger le travail politique de toute l'armée. Le Département général de l'intendance se charge des services logistiques de toute l'armée. Il a instauré les organismes chargés des finances, des matériaux et combustibles, de l'hygiène, des transports et communications militaires, de la construction des casernes et de la vérification des comptes. Ses principales fonctions sont d'établir les programmes et les règlements sur la logis- tique, de procéder à une disposition des forces logistiques, d'organiser la mobilisation logistique, de mettre en appli- cation l'appui logistique et de prendre la responsabilité de la demande et de la distribution des dépenses militaires, du budget et de sa révision finale, et de l'achat des matériaux. Le Département général de l'équipement se charge de l'approvisionnement en équipements et en armes. Il a, sous son autorité, les organismes de planification générale, d'équipements de l'armée, de recherches scientifiques et de commande de l'équipement de l'armée de terre, de garantie de l'équipement d'usage général et de bases électronique et informatique. Ses principales fonctions sont d'établir la stratégie de développement des équipements, les plans, les politiques et les règlements, d'organiser la recherche scientifique, l'essai, l'achat, la logistique de combat et l'entretien de l'équipement, et de se charger des frais d'armement de toute l'armée.

L'armée de terre n'a pas créé de commandement indépendant. Ce sont les quatre départements généraux (Etat-major général, Département politique général, Département général de l'intendance et Département général de l'équipement) qui font office de commandement, et chaque région militaire dirige directement les troupes de l'armée de terre placées sous son autorité. Les unités combattantes mobiles de l'armée de terre sont au nombre de dix-huit. Les armées de mer et de l'air, et le Second corps d'artillerie dirigent respectivement le travail militaire et politique, l'intendance, et la garantie de l'équipe- ment de leurs troupes, et participent au commandement du combat combiné. L'organisme dirigeant comprend le quartier général, le département politique, le département de l'intendance et le département de l'équipement. L'armée de mer organise et commande les opérations de ses forces armées, indépendantes ou coordonnées. Elle se divise en trois flottes, celle de Beihai (Mer du Nord), celle de Donghai (Mer de Chine orientale) et celle de Nanhai (Mer de Chine méridionale). Les flottes se subdivisent en détachements et en divisions aériennes. L'armée de l'air organise et commande d'une façon autonome les offensives aériennes, la défense aérienne de la capitale et le combat aérien combiné. Les forces de l'air sont réparties en sept régions militaires à Shenyang, Beijing, Lanzhou, Jinan, Nanjing, Guangzhou et Chengdu. Les forces de l'air de chaque région militaire se subdivisent en divisions aériennes, en divisions (brigades, régiments) de missiles sol-air, en brigades (régiments) de l'artillerie antiaérienne, en brigades (régiments) de radar et en autres troupes logistiques. Des postes de commandement au niveau du corps d'armée ou de la division sont établis vers les directions et les cibles importantes. Le Second corps d'artillerie organise et commande la contre-attaque nucléaire à l'aide de missiles stratégiques et les opérations à l'aide de missiles conventionnels. Il est composé de bases de missiles, de bases d'entraînement et de troupes de logistique.

La région militaire (ou théâtre d'opération) est une organisation militaire créée selon la division administrative du pays, la position géographique, l'orientation stratégique et tactique et les missions opérationnelles. Déléguée par la Commission militaire centrale, elle se charge du commandement des manœuvres combinées de son théâtre d'opération, dirige le travail militaire et politique, la logistique et l'équipement de ses troupes, et est composée du quartier général, du département politique, du départe- ment des services logistiques combinés et du département de l'équipement. La région militaire a pour fonctions d'établir les programmes et les plans sur les préparatifs de guerre, les opérations et les forces de réserve de son théâtre d'opération, d'organiser et de commander les manœuvres combinées des différentes armées et armes du théâtre d'opération et enfin, d'assurer la logistique combinée des troupes. L'Armée populaire de Libération comprend actuellement sept régions militaires : Shenyang, Beijing, Lanzhou, Jinan, Nanjing, Guangzhou et Chengdu. Celles-ci ont, sous leurs ordres, les groupes d'armées des forces terrestres, les troupes des différentes armes, les troupes de garantie logistique et les régions militaires provinciales (ou zones de garnison).

La région militaire provinciale (ou zone de garnison) est une organisation créée par l'Armée populaire de Libé- ration dans la zone administrative au niveau provincial et placée sous la direction de la région militaire. A la fois département du travail militaire relevant de l'autorité du comité du Parti de province (municipalité relevant directement de l'autorité centrale ou région autonome) et organe de travail du service militaire du gouvernement au même niveau, elle est placée sous une double direction : celle de la région militaire et celle du comité du Parti et du gouvernement de même échelon. La région militaire provinciale, composée par le quartier général, le département politique et le département de l'intendance, est en charge du travail militaire et politique, de l'intendance et de l'équipement de ses troupes, et gère les forces de réserve, le recrutement des soldats en temps de paix et la mobilisation en temps de guerre.

La sous-région militaire (ou zone de garnison) est une organisation créée par l'Armée populaire de Libération dans les préfectures (municipalités au niveau préfectoral, départements autonomes ou ligues) et placée sous la direction de la région militaire provinciale. A la fois département de travail militaire relevant de l'autorité du comité du Parti de préfecture (municipalité au niveau préfectoral, département autonome ou ligue) et organe de service militaire du gouvernement au même niveau, elle est placée sous une double direction : celle de la région militaire provinciale et celle du comité du Parti et du gouvernement de même échelon. La sous-région militaire a, sous ses ordres, les organes dirigeants comme le quartier général, le département politique et le département de l'intendance. Elle a pour missions principales de s'occuper de l'entraînement militaire, du travail politique et de l'équipement de la milice et des troupes de réserve, d'organiser et de mettre en exécution les mobilisations, les inscriptions au service militaire et le recrutement des soldats en temps de guerre. La sous-région militaire de la défense frontalière est chargée également du travail militaire et politique, de l'intendance et de l'équipement des troupes de garde-frontière, ainsi que des services logistiques, des entretiens et négociations concernant la défense frontalière, de la gestion, de l'entretien et du contrôle des frontières.

Le département des forces armées populaires est une organisation créée par l'Armée populaire de Libération dans le district (bannière, municipalité au niveau de district ou arrondissement) et placée sous la direction de la sous-région militaire. A la fois département de travail militaire relevant de l'autorité du comité du Parti de district (bannière, municipalité au niveau de district ou arrondissement) et organe de travail du service militaire du gouvernement au même niveau, il est placé sous une double direction : celle de la sous-région militaire et celle du comité du Parti et du gouvernement de même échelon. Il dispose des sections chargées des affaires militaires, du travail politique et de l'intendance. Le département des forces armées populaires s'occupe principalement des forces de réserve, des préparatifs de guerre, des services militaires et de la mobilisation, et commande les opérations de la milice. Les départements des forces armées populaires de base créés par l'Etat dans les cantons (ou bourgs) et les quartiers d'habitation sont des organismes en service non actif. On leur fournit des cadres spécialisés. Ils sont placés sous une double direction : celle du comité du Parti et du gouvernement de même échelon et celle de l'organe militaire à l'échelon supérieur.

De plus, les assemblées populaires locales des différents échelons et les comités permanents des assemblées populaires locales à l'échelon du district et supérieur assurent, dans leur région administrative respective, le respect et la mise en application des lois et règlements sur la défense nationale. Les autorités locales des différents échelons gèrent, selon les fonctions attribuées par la loi, dans leur région administrative respective, le recrutement des soldats, la milice, les réservistes, l'éducation sur la défense nationale, la mobilisation économique, la défense antiaérienne populaire, les transports et communications de défense nationale, la protection des installations de défense nationale, la réinsertion des soldats démobilisés, le soutien de l'armée et l'assistance aux familles des militaires et des martyrs. Les autorités locales des différents échelons et les organes militaires de garnison organisent, selon les besoins, une conférence conjointe pour résoudre de façon coordonnée les problèmes concernant les questions de défense nationale de leur région administrative respective.

 

IV. L'Armée populaire de Libération

L'Armée populaire de Libération (APL) s'efforce d'accomplir sa nouvelle mission historique afin de promouvoir l'évolution militaire à la chinoise et d'élever sur tous les plans l'aptitude au combat défensif informatisé.

La réduction de 200 000 militaires

En 1985, 1997 et 2003, la Chine a décidé de réduire respectivement les effectifs d'un million, de 500 000 et de 200 000 militaires. Fin 2005, elle a effectué une fois de plus une réduction de 200 000 militaires pour maintenir ses effectifs à 2,3 millions d'hommes. L'Armée populaire de Libération a fait ainsi un nouveau pas vers ses objectifs que sont la taille adaptée de ses troupes, une structure logique, des organes simplifiés, le commandement efficace et la combativité renforcée.

La taille des troupes a été réduite. Les troupes de l'armée de terre, point clé de la réduction des effectifs, ont vu leur nombre baisser de 130 000 militaires dont 60 000 en service dans les institutions des régions militaires, les organes relevant directement des régions militaires et des organismes des régions militaires provinciales. Après la réorganisation, la proportion des effectifs des armées de mer, de l'air et du Second corps d'artillerie s'est élevée de 3,8% dans toute l'armée, tandis que celle de l'armée de terre a baissé de 1,5%.

Les institutions, les organes attachés à l'armée et les écoles militaires ont été simplifiés. Le nombre d'institutions de l'échelon du régiment et au-dessus a été réduit de plus de 3 000, tandis que celui des organes attachés à l'armée de l'échelon du régiment et au-dessus a été réduit de 400. Les organismes engagés dans l'exploitation agricole et les occupations subsidiaires, les établissements artistiques et sportifs, les bureaux militaires de représentation des gares et les organes militaires chargés des équipements ont été aussi diminués dans de fortes proportions. Le nombre d'écoles militaires et celui des centres d'entraînement ont été réduits respectivement de 15 et 31.

La composition des différentes armées et armes a été optimisée. L'armée de terre a supprimé une partie des groupes d'armée, des divisions et des régiments en augmentant le nombre des groupes d'armée subdivisés en corps d'armée, brigades et bataillons, et en créant des troupes dotées de techniques sophistiquées. Les forces navales et aériennes ont supprimé des flottes, des divisions, des régiments, des stations et des aérogares en créant des flottes, des troupes aériennes et des troupes de missiles sol-air, toutes à la pointe de la technique. Les forces de réserve ont diminué des divisions d'infanterie en multipliant les divisions (ou brigades) des armes spéciales.

Le système de commandement a été réformé. Grâce au réajustement des attributions et des fonctions de commandement des combats combinés de leurs organismes, les départements généraux ont vu leur système de commandement perfectionné. Les forces navales ont supprimé les organismes chargés des troupes aériennes et trans- formé leurs bases militaires en bases d'appui logistique, tandis que les forces aériennes ont dissous les organismes du corps d'armée (ou de la base) pour créer des postes de commandement régional. Après la réorganisation, les troupes combattantes maritimes et aériennes ont été placées directement sous la direction de la flotte et de l'armée de l'air de la région militaire.

La réforme du système d'appui logistique a été approfondie. Le champ d'appui logistique basé sur la région militaire a été élargi, et les organismes de même nature diminués. A l'exception des entrepôts spéciaux et des hôpitaux généraux de l'Armée populaire de Libération, de l'armée de mer, de l'armée de l'air et du Second corps d'artillerie, tous les autres entrepôts, hôpitaux et maisons de repos et de soins ont été intégrés dans le système logistique. Huit des services logistiques (ou bureaux), 94 des entrepôts de l'arrière et 47 des hôpitaux ou maisons de repos et de soins ont été réduits.

La proportion entre officiers et soldats a été équilibrée davantage. Le nombre des cadres a été réduit de 170 000 personnes, dont 150 postes occupés par des officiers généraux qui ont été éliminés ; près de 70 000 postes destinés aux cadres sont maintenant occupés par des sous-officiers, et 20 000 postes de cadres militaires assumant les fonctions civiles sont maintenant tenus par des cadres non militaires.

L'organisation des armées et des armes

L'armée de terre est en train de devenir une force armée combinée d'élite et d'un type nouveau, habile, polyvalente, et dotée d'un armement renouvelé et d'une informatisation transformée. Elle donne la priorité au développement de ses troupes aériennes, de ses troupes mécanisées et légères, et de ses troupes de guerre informatique. Parmi les troupes combattantes combinées de l'armée de terre, la proportion des troupes blindées a été élevée. Les corps d'artillerie et les troupes antiaériennes sont équipées de canons nouvelle génération, de missiles sol-air, de radars de reconnaissance et de préalerte, de système de contrôle de puissance du feu, de systèmes de renseignements et de commandement. La proportion entre les missiles sol-air et les canons antiaériens a été rééquilibrée. Le génie militaire se développe en coordination avec les différentes armes combattantes, et sa garantie de suivi et de précision ne cesse de se renforcer. Les troupes de défense contre les armes chimiques ont créé un système de protection contre les armes nucléaires, chimiques et biologiques, adapté au combat combiné, et leur capacité de protection rapide contre les armes nucléaires, chimiques et biologiques, celle de secours en cas d'attaque avec ces armes et celle de l'antiterrorisme nucléaire, chimique et biologique ont été visiblement renforcées. Le corps de transmission a élevé sa capacité de garantie de télécommunication et d'information grâce à la construction de plates-formes de transmission et de traitement de l'information, et à la mise en place du système de commandement et de contrôle et du système de gestion du spectre de fréquence.

Créées en 1986, les troupes aériennes de l'armée de terre appliquent un système de gestion à trois échelons : le quartier général, le théâtre d'opération et les troupes combattantes de première ligne. Equipées d'hélicoptères armés, d'hélicoptères cargos et d'hélicoptères ravitailleurs, elles ont pour missions les assauts aériens par le feu, les combats après l'atterrissage de l'avion, le transport aérien des troupes terrestres et du matériel militaire, et l'appui logistique au combat. Les troupes aériennes de l'armée de terre mettent l'accent sur le transport rapide, la précision de frappe, l'assaut à longue portée et la capacité d'appui logistique.

 

   page précédente   1   2   3   4   5   6   page suivante  



Beijing Information
24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine
Edition française: Tél: 68996274 Fax: 68326628