Rapport d'activité du gouvernement (2007) |
Accélérer la réforme du système financier. Premièrement, il faut approfondir la réforme des banques de l'Etat. Concrètement, il s'agit de consolider et développer les acquis obtenus dans la transformation des banques d'affaires appartenant à l'Etat en banques par actions. On activera la transformation de la Banque Agricole de Chine en banque par actions. On approfondira la réforme des banques spécialisées en mettant un accent particulier sur la réforme de la Banque Nationale de Développement. Deuxièmement, il faut accélérer la réforme des services financiers dans les régions rurales. Il s'agit d'établir un système d'organisation des finances qui pratique une division rationnelle du travail, qui soit pourvu de multiples voies d'investissement, qui soit fonctionnellement aussi parfait que possible et qui assure un appui efficace aux régions rurales. On veillera à faire jouer un rôle essentiel à la Banque Agricole de Chine et à la Banque de Développement Agricole de Chine dans les opérations financières réalisées dans les régions rurales. On continuera à approfondir la réforme des coopératives rurales de crédit et on renforcera le rôle que jouent les Caisses d'Epargne de la Poste dans le soutien à l'agriculture, aux régions rurales et aux paysans. Il faut régulariser et assouplir de manière adéquate la politique relative à l'implantation d'établissements bancaires dans les régions rurales, et encourager des capitaux provenant de diverses origines à prendre le chemin de tels établissements. Il faut explorer différentes manières de développement d'organisations financières de type nouveau, adaptées aux conditions spécifiques des régions rurales. Il faut accentuer les efforts pour innover dans le domaine des produits et des services financiers dans les régions rurales et s'efforcer de réduire les difficultés rencontrées pour l'obtention de crédits. Troisièmement, il faut développer énergiquement le marché des capitaux. Pour ce faire, on activera la mise en place d'un marché des capitaux à différents niveaux et on accroîtra l'étendue et le poids du financement direct. On veillera à un développement régulier du marché boursier, à un développement accéléré du marché des obligations et à un développement à la fois actif et stable du marché à terme. On s'attachera également à renforcer sans cesse la structuration de base du marché, à accélérer la réforme du système d'émission des actions et des obligations en vue de l'adapter au marché. En résumé, on fera tout ce qui est nécessaire pour garantir la qualité des sociétés cotées en Bourse et renforcer le contrôle sur le marché des capitaux. Quatrièmement, il faut poursuivre l'approfondissement de la réforme du secteur des assurances, élargir l'étendue de sa couverture, élever le niveau de ses services et sa capacité à prévenir les risques. Cinquièmement, il faut faire avancer l'ouverture à l'extérieur du secteur financier et parachever la politique d'ouverture dans ce domaine. Sixièmement, il faut accentuer et améliorer le contrôle et la gestion des finances, perfectionner les mécanismes de contrôle, de gestion et de coordination, de façon à renforcer notre capacité à prévenir et à résorber les risques financiers, de même qu'à sauvegarder la stabilité et la sécurité financières de l'Etat. Développer le commerce extérieur. Promouvoir l'expansion économique et créer davantage d'emplois grâce à l'accroissement du commerce extérieur est un principe que nous devons appliquer constamment et pendant une longue période encore. Pour ce faire, il faut optimiser la structure des importations et des exportations et améliorer le mode de croissance des échanges. De grands efforts seront déployés pour atténuer les contradictions issues d'un excédent commercial trop élevé. Nous devons soutenir l'exportation des produits bénéficiant de marques nationales et à grande valeur ajoutée, et accroître aussi l'exportation des produits de services et des produits agricoles. Continueront à faire l'objet d'une restriction rigoureuse les exportations de produits dont la fabrication nécessite une forte consommation d'énergie, entraîne une forte pollution, ou exige une importante utilisation de ressources naturelles. Il faut promouvoir activement la conversion et la montée en gamme du commerce de sous-traitance. Nous devons accroître l'importation de ressources énergétiques, de matières premières et de matériaux divers, d'équipements de niveau technique avancé et de pièces de rechange indispensables. Il faut renforcer l'administration des ports, le contrôle sanitaire et la quarantaine. Assurer une meilleure utilisation de capitaux étrangers. Dans l'introduction de capitaux étrangers, nous devons nous attacher à la fois à en élever le niveau et à en optimiser l'emploi, et un accent particulier doit être mis sur l'importation de technologies de pointe, d'expériences avancées de management et sur l'introduction d'un personnel de haut niveau. Nous devons inciter les multinationales à transférer en Chine leurs centres de fabrication et de R&D haut de gamme, et attirer de plus en plus de capitaux étrangers vers la Chine du Centre et de l'Ouest, vers les anciennes bases industrielles de la Chine du Nord-Est et vers les autres domaines dont le développement doit être favorisé par notre politique industrielle. On encouragera le secteur des services à accepter les tâches de services internationaux recommandées par la partie étrangère et à élever son niveau de développement. Nous devons renforcer l'orientation et la réglementation des fusions-acquisitions par les capitaux étrangers. Il faut optimiser l'environnement offert aux investisseurs, régulariser les opérations de réception de capitaux étrangers et redresser les tendances de certaines localités à appliquer aux investisseurs une politique préférentielle qui n'est ni légale ni conforme aux réglementations en vigueur. Il faut aussi dans ce domaine empêcher de diviser les objectifs en matière d'absorption de capitaux étrangers avant d'en imposer l'application d'échelon en échelon. Orienter et réglementer les investissements et la coopération des entreprises avec l'étranger. Nous devons perfectionner les mesures politiques concernant les finances, la fiscalité, le crédit, les devises et les assurances, et soutenir la sortie du pays des entreprises performantes, loyales et compétitives, quel que soit leur système de propriété. Il faut renforcer l'orientation des entreprises et la coordination entre elles afin d'éviter des investissements sans discernement et une concurrence débridée sur le marché extérieur. Nous devons développer les travaux forfaitaires et la coopération en main-d'œuvre à l'étranger, mener à bien les zones économiques et commerciales implantées à l'étranger. Il faut donner une impulsion nouvelle aux négociations du cycle de Doha, prendre une part active à l'élaboration des règles du commerce multilatéral et faire progresser la construction des zones de libre-échange bilatéral et régional.
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