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Publié le 22/10/2008
La protection et le développement de la culture tibétaine

III. La liberté des pratiques religieuses et les us et coutumes sont respectés

Le bouddhisme tibétain, religion pratiquée par la majorité des Tibétains, est à la base de la culture traditionnelle tibétaine. Les us et coutumes spécifiques du peuple tibétain se sont formés au cours de sa longue histoire. Depuis la libération pacifique du Tibet, le gouvernement chinois attache une importance particulière au respect de la liberté des croyances religieuses et des us et coutumes du peuple des différentes ethnies du Tibet.

L'exercice religieux dans l'ancien Tibet repose sur l'union du temporel et du spirituel. La couche supérieure, représentée par le dalaï-lama, contrôlait les secteurs clés soit la politique, l'économie et l'éducation, et exerçait une domination et une autocratie religieuse sur les autres croyants. Ce système pesant lourdement sur la société, la liberté des pratiques religieuses n'existait pas. La réforme démocratique en 1959 a aboli et renversé radicalement le système théocratique, pourrissant et décadent, et la domination du pouvoir religieux des bouddhas vivants des monastères et temples, avec à leur tête le dalaï-lama, réalisant ainsi la séparation du pouvoir et de la religion, démocratisant la gestion des affaires publiques des monastères et temples et garantissant la liberté de pratiques religieuses.

L'Etat considère le bouddhisme tibétain comme la base de la culture traditionnelle tibétaine et le protège d'une façon efficace. Respectant le besoin de pratiques religieuses des habitants, l'Etat a adopté des mesures énergiques pour assurer une protection convenable des monastères et temples, des reliques et des monuments historiques. De nombreux lieux de culte comme le Potala, les monastères de Jokhang, de Drepung, de Sera, de Ganden, de Tashilhunpo et de Sakya, etc., sont placés sous la protection de l'Etat et de la Région autonome. L'Etat affecte une importante somme annuelle à leur entretien. Depuis les années 1980, les finances centrales et locales ont affecté plus de 700 millions de yuans et une grande quantité d'or et d'argent à la restauration de nombreux lieux de culte. Au Tibet, les 1 700 monastères, temples et autres lieux de culte actuels abritent 46 000 bonzes et bonzesses. Les fresques, sculptures, statues, tanka, soutras en rouleau, instruments religieux et niches abritant les statuettes de bouddha des monastères et temples sont efficacement protégés ou restaurés. De nombreux documents et classiques ont été sauvés, classés et publiés. Les traditionnelles imprimeries de textes bouddhiques de différents monastères et temples ont été reprises et modernisées. Il existe une soixantaine de grandes imprimeries traditionnelles de textes bouddhiques, comme celles du monastère de Muru et du Potala. 63 000 sortes de canons bouddhiques ont été publiées annuellement. Il existe 20 points de vente populaires des canons bouddhiques. En 1984, les autorités locales de la Région autonome du Tibet ont offert à la filiale tibétaine de l'Association des bouddhistes de Chine l'édition xylographique de Lhassa du Kanjur en tibétain et ont apporté une aide financière à l'imprimerie de textes bouddhiques de Lhassa pour la reproduction d'exemplaires à l'usage des monastères des régions tibétophones. En 1990, elles ont affecté une somme spéciale de 500 000 yuans à l'édition de Lhassa du Tanjur en tibétain dans le monastère de Muru à Lhassa. 160 volumes sont actuellement sous impression. Il s'agit de la première édition du Tanjur à Lhassa dans l'histoire tibétaine. L'Etat a affecté encore une somme de plus de 40 millions de yuans et réuni une centaine d'experts pour achever, en 20 ans, la correction du Kanjur et du Tanjur en tibétain. A l'heure actuelle, le Kanjur en 124 volumes a été publié, et le Tanjur de 108 volumes le sera avant la fin de 2008. 1 490 volumes du Kanjur et des tomes séparés des canons du bouddhisme tibétain comme les rites, la biographie et les traités ont été publiés à ce jour. En 1998, les Editions de livres anciens en tibétain du Tibet et les Editions du peuple du Tibet ont mis en ordre et publié respectivement le Kanjur du Bön et le Tanjur du Bön. De nombreux ouvrages bouddhiques comme La mise en ordre et les études du soutra sur feuilles de pattra, Les monastères et les temples du Bön au Tibet, etc., ont été successivement publiés.

Les activités religieuses régulières et la liberté de pratiques religieuses sont protégées en vertu de la loi. Dans la Région autonome du Tibet, il existe la filiale tibétaine de l'Association des bouddhistes de Chine et au niveau préfectoral et municipal sept associations assimilées. La filiale tibétaine de l'Association des bouddhistes de Chine a créé l'Institut de bouddhisme du Tibet, une imprimerie des canons bouddhiques en tibétain et un périodique en tibétain Bouddhisme au Tibet. L'Etat a créé l'Institut supérieur de bouddhisme de Chine pour former spécialement les hommes de talent supérieur du bouddhisme tibétain. Plus de 100 bouddhas vivants et lamas y ont fait leurs études pour approfondir leurs connaissances bouddhiques. Les activités religieuses traditionnelles comme l'étude des soutras, les débats sur les soutras, la promotion de grade, la réception des préceptes pour devenir bonze, le rite de bénédiction par aspersion d'eau sur la tête de grands personnages ou de fidèles qui se consacrent au Bouddha et la pratique du bouddhisme dans les monastères ou temples se déroulent normalement. La réincarnation des bouddhas vivants, mode de succession propre au bouddhisme tibétain, est respectée par l'Etat. Plus de 40 bouddhas vivants réincarnés ont été reconnus selon les dogmes et les usages courants du bouddhisme tibétain.

Les activités religieuses du Tibet sont riches et variées. Depuis les années 1980, le Tibet a rétabli successivement une quarantaine de fêtes religieuses. Chaque année, les fidèles peuvent participer librement aux diverses activités religieuses comme le festival de Sagadawa et le festival de Shoton (fête du Yaourt). Au Tibet, on trouve partout des bannières hissées par des fidèles, des monticules de mani couverts des caractères des canons bouddhiques, ainsi que des croyants. Presque toutes les familles bouddhistes possèdent une petite salle de culte ou une niche de bouddha. Il est fréquent que de nombreux fidèles psalmodient des canons bouddhiques en tournant un moulin à prières, encensent Bouddha et invitent des bonzes et bonzesses à pratiquer les activités bouddhiques.

Les us et coutumes du peuple tibétain sont respectés et protégés. Depuis la libération pacifique, le gouvernement chinois attache une importance particulière au respect et à la protection des us et coutumes traditionnels des Tibétains et des autres ethnies. Il respecte et garantit leur liberté de pratiquer, comme ils l'entendent, les activités religieuses normales et les activités traditionnelles populaires. Depuis 50 ans, les Tibétains et les autres ethnies minoritaires gardent leurs traditions vestimentaires, gastronomiques et d'habitat, organisent chaque année les activités traditionnelles à l'occasion des fêtes, tout en rejetant, grâce au progrès social, les anciennes habitudes, décadentes et arriérées, qui méprisaient le peuple, et qui allaient de pair avec le système de servage féodal. Les fêtes traditionnelles et religieuses sont notamment le Nouvel An du calendrier tibétain, le festival du Bain, la fête d'Ongkor (fête de l'Espérance de la bonne récolte), la fête de la Lampe au beurre, la fête de Dharma, la fête des Offrandes brûlées, la fête de Garchachen, la Course de chevaux, etc. Les fêtes nationales ou internationales comme la Fête nationale, la fête internationale des Femmes, la fête internationale du Travail, sont également célébrées. Des fêtes ethniques modernes comme le festival d'art de Yalong à Shannan, le festival d'art de Kamba à Qamdo, le festival d'art du mont Qomolangma à Xigaze, le festival de la fleur d'azalée de Nyingchi, sont organisées. La culture folklorique tibétaine, en gardant ses traditions, s'enrichit de la nouvelle pensée de la civilisation moderne.

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