Pour atteindre les objectifs du développement économique et social que nous nous sommes fixés, il faudra scrupuleusement observer les principes suivants : aller de l'avant de façon déterminée, pour assurer à notre économie nationale une croissance régulière à rythme modéré ; accélérer le changement de mode de développement en plaçant la qualité au tout premier plan ; poursuivre la réforme et l'ouverture en mettant l'accent sur l'amélioration et l'innovation du système institutionnel ; continuer à placer l'homme au centre de nos préoccupations dans nos efforts consacrés à l'édification sociale, celle-ci étant destinée à améliorer les conditions de vie de la population. Cette année, la tâche primordiale du contrôle macroéconomique consistera à empêcher une croissance trop rapide de se transformer en surchauffe et à faire en sorte qu'une hausse structurelle des prix ne dégénère en inflation. Pour maintenir un rythme de développement à la fois rapide et régulier et nous prémunir contre l'éventualité de fortes fluctuations économiques face à l'incertitude de la situation économique intérieure et extérieure, il nous faudra suivre de très près et analyser minutieusement l'évolution de la situation et les nouveaux problèmes tout en maîtrisant le rythme, la priorité et la mesure du contrôle macroéconomique, cela grâce à des mesures flexibles et réalistes prises en temps opportun.
Cette année, il importera pour le gouvernement de mener à bien sa tâche dans les 9 domaines suivants :
1) Mener à bien le contrôle macroéconomique pour assurer un développement économique régulier et modérément rapide 2) Cette année, compte tenu de la situation économique intérieure et extérieure et en réponse aux exigences que nous impose le contrôle macroéconomique, nous appliquerons une politique budgétaire prudente et une politique monétaire d'austérité.
La poursuite d'une politique budgétaire prudente a pour but de maintenir la continuité et la stabilité financières et de faire jouer aux finances le rôle qui leur incombe dans les domaines du réajustement structurel et du développement coordonné. Nous augmenterons les dépenses allouées aux secteurs représentant des maillons faibles de notre économie et celles destinées à améliorer le niveau de vie de la population et à promouvoir en profondeur la réforme. Nous continuerons à réduire le déficit budgétaire et l'ampleur des émissions d'emprunts publics pour le développement à long terme. Cette année, le déficit des finances centrales s'établira aux alentours de 180 milliards de yuans, soit une régression de 65 milliards de yuans par rapport au budget de l'exercice 2007. Nous envisageons d'émettre 30 milliards de yuans d'emprunts publics destinés aux investissements (-20 milliards de yuans par rapport à 2007) et d'accroître les investissements inscrits au compte courant du budget central pour des travaux de construction. Cela portera à un montant total de 152,1 milliards de yuans les investissements consacrés au développement des infrastructures. Nous procéderons à la restructuration des dépenses publiques et des investissements gouvernementaux, en augmentant de façon substantielle les parts destinées à l'agriculture, aux régions rurales et aux agriculteurs, ainsi qu'à la protection sociale, aux soins médicaux, à la santé publique, à l'éducation, à la culture, à l'économie d'énergie, à la réduction des émissions polluantes et à la construction d'habitations à loyer modéré. Nous nous efforcerons d'accroître nos recettes et de réduire nos dépenses, notamment les dépenses ordinaires. Nous donnerons plus d'efficacité à la perception des impôts en appliquant la loi et en régulant la gestion des recettes non fiscales. Nous veillerons à améliorer le mode de gestion des investissements gouvernementaux afin d'obtenir une meilleure rentabilité.
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